Appels à battre Nicolas Sarkozy en votant François Hollande

lundi 7 mai 2012.
 

Dégageons Sarkozy le 6 mai !(PCF, Gauche Unitaire, Alternatifs)

10) Battre Nicolas Sarkozy

Déclaration de la commission exécutive confédérale de la CGT

Battre Nicolas Sarkozy en élisant un nouveau Président de la République est nécessaire. C’est contribuer à créer un contexte plus favorable aux revendications et au progrès social qui nécessiteront toujours des mobilisations syndicales.

C’est réaffirmer la légitimité de l’action syndicale dans un pays démocratique.

C’est ouvrir de nouvelles possibilités pour intervenir dans la vie de l’entreprise et de la cité.

9) Tourner la page de Nicolas Sarkozy (SUD Solidaires)

... La politique antisociale menée par Nicolas Sarkozy depuis cinq ans, au service du patronat et d’une minorité de privilégiés, a été sanctionnée dans les résultats de ce premier tour.

La campagne du second tour est maintenant lancée. Comme avant le premier tour, l’Union syndicale Solidaires réaffirme ses exigences en matière d’emploi, de salaires, de fiscalité, de services publics, de protection sociale, de luttes contre les discriminations ou de refondation de l’Union européenne… Il s’agit bien de réorienter l’économie et les politiques publiques vers une autre répartition des richesses permettant la satisfaction des besoins fondamentaux de la population, tout en étant soucieuse des impératifs écologiques. Il est temps de changer radicalement d’orientations et de mettre en oeuvre une politique qui rompe avec la logique du profit et des marchés financiers. L’Union syndicale Solidaires constate qu’il est temps de tourner la page de Nicolas Sarkozy au vu de son bilan et de ce qu’il propose dans cette campagne électorale. L’Union syndicale Solidaires exigera du nouveau gouvernement des mesures ambitieuses pour contrer le poids de la finance répondre aux urgences sociales.

Dans les semaines et les mois à venir, nous devrons construire des mobilisations fortes et faire converger les luttes pour imposer nos revendications face au patronat et à la dictature de la finance, et refuser de continuer à payer cette crise dont nous ne sommes pas responsables.

8) Nous voterons pour François Hollande (Témoignage chrétien)

... Nous ne faisons pas mystère à Témoignage chrétien de notre opposition radicale à la politique menée par M. Sarkozy depuis cinq ans, à ce double discours permanent qui consiste à en appeler au « bon sens » populaire tout en assurant aux puissants les conditions économiques et institutionnelles de leur domination, à cette manière de jouer avec les peurs des uns et la vie des autres (chômeurs, immigrés, malades…), à cette instabilité idéologique permanente qui, un jour, conduit à valoriser les valeurs de l’argent et du laisser-faire consumériste le plus débridé, pour, le lendemain, se poser sans rire en garant des valeurs morales et de la tradition.

Nous voterons donc pour François Hollande. D’abord, parce que nous sentons qu’en l’état actuel des choses, le ton général du débat public doit s’apaiser et qu’un tel apaisement n’est pos­sible que si Nicolas Sarkozy quitte la présidence. Ensuite, parce que nous pensons que le candidat socialiste est capable d’entendre l’urgence d’un changement de cap vers un autre modèle de développement que celui, néolibéral et destructeur, qui s’est imposé ces dernières décennies. Et s’il n’entend pas très bien, nous saurons, avec d’autres, trouver les moyens de le lui rappeler.

7) Ne le laissons pas récidiver ! (Syndicat de la magistrature)

Depuis cinq années, celui qui prétend vouloir rapprocher la justice du peuple pour la guérir, l’affaiblit pour mieux s’en servir.

Nicolas Sarkozy annonçait une « République irréprochable » ; le président sortant n’a fait que bafouer l’indépendance de la justice, mener une politique partisane de nomination des magistrats et délégitimer les contre-pouvoirs ainsi que les institutions en charge de la probité publique.

L’imposture sécuritaire qui sévit en France depuis une décennie a gravement entamé nos droits fondamentaux : renforcement effréné de l’arsenal répressif, explosion de la surpopulation carcérale, régressions juridiques et philosophiques majeures telles que les « peines planchers » et la « rétention de sûreté » dont l’abolition s’impose impérieusement, acharnement à l’encontre des étrangers, stigmatisation des plus faibles : les enfants, les démunis, les malades mentaux…

Alors que le discours de Grenoble et le « débat » sur « l’identité nationale » avaient déjà entaché de brun ce quinquennat marqué par la peur et le rejet de l’autre, et que l’extrême droite a fait un score très inquiétant au premier tour de l’élection présidentielle, le candidat Nicolas Sarkozy a choisi de sortir définitivement du front républicain en misant sur la stratégie indigne du « Front compatible ».

Le Syndicat de la magistrature a combattu avec constance et conviction ces pratiques et cette idéologie destructrices.

Fidèle aux valeurs démocratiques et républicaines, défenseur des libertés et porteur d’un projet novateur pour une justice indépendante et équitable, au service de citoyens véritablement libres et égaux en droit, il appelle chaque électeur à s’opposer par son vote à la politique du pire et à rendre possible le changement qui s’impose.

6) Appel des Intouchables à voter pour François Hollande

Avec en France environ 12 millions de personnes en situation de handicap susceptibles de voter, il nous semble que leurs attentes, leurs besoins, leur voix se doivent d’être prises en compte à la mesure de leur immense contribution au lien social et à notre diversité.

https://docs.google.com/spreadsheet...

5) Le MRAP appelle à voter contre Nicolas Sarkozy

La droite au pouvoir a rompu les amarres républicaines et s’en va très loin du port, dans les eaux troubles de l’extrême-droite.

Ces derniers jours Nicolas Sarkozy s’est rapproché encore plus de l’extrême-droite, en affirmant le 24 avril, à Longjumeau, que Marine Le Pen est « compatible avec la République ».

La stigmatisation des immigrés était déjà devenue le thème central de la campagne du président-candidat : le débat télévisé d’hier soir 2 mai est venu enfoncer le clou en brandissant l’épouvantail d’un vote forcément « communautaire » - sur fond de ‘hallal’ et de ‘centres de rétention’ - pour refuser le droit de vote aux élections locales aux ressortissants non européens vivant en France, comme y sont favorables près de 6 français sur 10 (sondage Harris Interactive réalisé pour La lettre de la citoyenneté en novembre 2011).

Quant à lui, Gérard Longuet, jadis co-fondateur du FN et auteur de son premier programme économique, maintenant l’un des principaux ministre de Nicolas Sarkozy, a pu déclarer au journal d’extrême-droite Minute que Marine le Pen était un interlocuteur avec qui on peut parler des « sujets difficiles ». Ce retour dans le marigot de ses premières amours politiques n’étonne pas, il déclarait il y a quelques temps que Malek Boutih ne faisait pas partie du « corps traditionnel français ».

Le désaveu de certains dignitaires de l’UMP ne doit pas faire illusion, il s’agit seulement d’un partage des tâches dans la stratégie présidentielle, afin de ratisser de l’extrême-droite jusqu’au centre de l’échiquier politique. Pour le MRAP, Nicolas Sarkozy et ses proches procèdent à un blanchiment des idées brunes Marine Le Pen, qui dansait hier encore avec les néo-nazis autrichien.

A l’issue du scrutin du 6 mai il serait inconcevable que cette droite extrême, dont Nicolas Sarkozy est le candidat, soit encore en charge des destinées de la France. Le MRAP appelle a voter contre Nicolas Sarkozy.

Paris, le 3 mai 2012.

4) Tourner la page du sarkozysme : une nécessité citoyenne

Par l’UFAL (Union des Familles Laïques)

En 2007, l’UFAL avait fait un communiqué pour mettre en garde contre le risque de régression sociale que portait le candidat Sarkozy. L’histoire lui a malheureusement donné raison. Tant et si bien que de nombreuses organisations syndicales et associatives 1 ont appelé cette année à faire battre Sarkozy, certaines avant même le premier tour, la plupart n’ayant jamais pris position jusqu’alors lors d’une échéance électorale.

Alors qu’il s’était fait le chantre des “valeurs républicaines”, Nicolas Sarkozy n’a eu de cesse, pendant 5 ans, d’attaquer la République dans ses principes (laïcité, École publique, acquis du CNR), dans son indépendance (ralliement à l’OTAN), et dans sa souveraineté (traité de Lisbonne). Aujourd’hui, il court après les voix du FN et divise, plus que jamais, les français, en opposant les “vrais” travailleurs aux “assistés”, les salariés du privé à ceux du public, les non syndiqués aux syndiqués. Tout cela est très inquiétant. Les 5 dernières années n’auront été qu’une longue succession de régressions sociales pour les citoyens et leurs familles, et gageons qu’ils sortiront encore plus exsangues de 5 années supplémentaires de sarkozysme : la cure d’austérité que Sarkozy appelle de ses vœux fragilisera encore davantage les plus précaires et creusera encore plus les inégalités.

Si une association familiale n’a pas à afficher une préférence partisane, il est de notre responsabilité citoyenne d’alerter nos adhérents et nos sympathisants sur les menaces qui pèsent sur nos vies et notre société. Vouloir tourner la page du sarkozysme, ce n’est en aucun cas donner un chèque en blanc et encore moins soutenir une autre candidature. Nous considérons simplement que c’est un préalable nécessaire à toute idée de progrès pour que la France retrouve le chemin de la République sociale et laïque.

Comme aucun des programmes en concurrence ne nous permet d’être rassurés en ce qui concerne la défense de la laïcité, l’école publique, la politique fiscale, la redistribution des richesses ou la lutte contre le néo-libéralisme, quel que soit l’élu au soir du 6 mai, l’UFAL restera résolument engagée dans le mouvement social et familial pour défendre les intérêts des citoyens et leurs familles et reprendre le chemin de la République sociale et laïque.

* la CGT, SOS Racisme, l’UNEF, le Snes-FSU, la LDH, le CLR, l’Inter-LGBT, ATTAC, Solidaires,

3) Battre le candidat des droites (Ligue des droits de l’Homme)

La Ligue des droits de l’Homme se félicite du haut niveau de participation au premier tour de l’élection présidentielle. Elle y voit la volonté du peuple français de restituer à la politique son rôle primordial, sans céder aux injonctions de se plier aux intérêts économiques.

La LDH constate l’ampleur du désaveu qui frappe le Président sortant. Ce qui a été sanctionné, c’est un quinquennat au service des puissants, caractérisé par des choix aggravant les injustices sociales, légitimant la xénophobie d’Etat, multipliant les atteintes aux droits et aux libertés, enfermant les citoyens dans une société de surveillance et dans une démocratie limitée. En s’en prenant à tout-va à diverses catégories de la population, parce qu’au chômage, selon leur origine, et même selon leur religion, en désignant des boucs émissaires et en attisant les peurs et les haines, Nicolas Sarkozy a légitimé les idées du Front national, qui s’en trouve plus fort que jamais.

Parce que notre pays ne peut continuer à se livrer, à lui-même, une guerre civile froide, parce que sa défaite est une étape nécessaire, il faut, le 6 mai 2012, barrer la route à Nicolas Sarkozy.

Mais, infliger une défaite au candidat sortant ne suffira pas à répondre aux angoisses et aux espoirs que traduit le premier tour des élections présidentielles. Ce sera au nouveau président de la République d’impulser une autre politique qui, dépassant l’alternance institutionnelle, ouvre la voie à une réelle alternative politique.

Rétablir un fonctionnement démocratique des institutions en supprimant le cumul des mandats, en assurant l’indépendance de la justice et en élisant les membres du Conseil constitutionnel, ainsi que les autres Autorités indépendantes, à une majorité des deux tiers du Parlement.

Bannir la xénophobie d’Etat en régularisant les sans-papiers qui étudient, vivent et travaillent ici, en ouvrant enfin un réel débat sur l’immigration, en accordant aux étrangers non européens le droit de vote et d’éligibilité aux élections locales, et faire reculer le racisme en cessant de stigmatiser des catégories entières de population en raison de leur origine ou de leur religion.

Restituer aux citoyens leurs libertés en réformant profondément la justice pénale, en abolissant les lois d’exception, en rétablissant la justice des mineurs dans toute son exceptionnalité, en limitant les fichiers et leur usage à des fins proportionnées, contrôlables et à la finalité établie.

Reconstruire des services publics qui soient à la disposition de tous et auxquels tous doivent avoir accès, lancer un plan d’action pour l’hébergement d’urgence et le logement social, construire une justice fiscale et sociale qui assure la progressivité de l’impôt et la redistribution des richesses.

Construire une autre Europe, aux institutions démocratiques, dégagée du dogme de la concurrence, et ouverte sur le monde.

La LDH, au cours des mois à venir, portera ces revendications comme autant de conditions nécessaires pour que notre société cesse de produire de l’injustice et de l’exclusion, pour que se construise l’espoir d’une société plus solidaire et plus libre.

2) POUR LES LANGUES ET CULTURES DE FRANCE BATTRE SARKOZY !

Suite à l’élection de dimanche, Sarkozy et Hollande demeurent en présence, dans une configuration politique serrée. Les idées de Sarkozy, additionnées à celles très proches du Front National, représentent 45,08 % du corps électoral qui s’est exprimé. 45,08 % qui ne prêteront aucune attention à nos préoccupations des langues et des cultures de France. Les autres, celles qui peuvent en se rassemblant battre Sarkozy ont manifesté à partir de point de vues divers leur accord pour travailler à un projet de loi. Ils portent l’espérance d’une reconnaissance de la diversité culturelle de notre Pays et de la vivacité de son patrimoine linguistique et culturel.

C’est donc tous rassembler que nous devons faire barrage à ceux qui font insulte à l’intelligence de notre peuple, à ceux qui pour survivre politiquement divisent les populations à partir de leurs origines et de leurs cultures.

L’heure est au rassemblement pour battre la droite et pour créer le rempart d’idées qui nous permettra d’aborder celles du Front National. Notre énergie doit être mobilisée pour ces objectifs.

« Le changement c’est maintenant » a dit François Hollande. Au lendemain du deuxième tour, si nous en avons créé les conditions nous pourrons reprendre nos débats constructifs pour que les députés représentatifs de l’éventail de la Gauche et du progrès puissent s’atteler à l’examen d’une proposition de loi pour les Langues et les Cultures de France.

Réseau langues et Cultures de France – le 26 avril 2012

1) François Hollande sans hésitation ! (France terre d’asile)

En 2002, l’addition des scores de Jean-Marie Le Pen et de Bruno Mégret mettait l’extrême droite à plus de 19 %. Nicolas Sarkozy a construit une large part de sa notoriété en souhaitant reprendre les thématiques auxquelles cet électorat est sensible. C’est ce qui l’a amené à la victoire présidentielle de 2007.

Mais à force de se livrer notamment à une imitation des thèmes favoris des Le Pen qui font de l’étranger le bouc-émissaire commode de la crise, et du musulman le fanatique menaçant l’identité de la nation française, l’extrême droite a prospéré en toute liberté et de manière décomplexée sous son quinquennat. Le résultat est là ! Glaçant ! Avec 17,9 % des votes et plus de 6,4 millions de voix, l’extrême droite est à un niveau historique auquel il faut sans doute ajouter un certain nombre de suffrages de la droite extrême. De ce point de vue, les républicains que nous sommes s’offusquent que certains leaders de l’UMP additionnent les voix de Nicolas Sarkozy à celles de Marine Le Pen dans la perspective du second tour sans la moindre prise de distance.

La question de la régulation des flux migratoires en France et en Europe, le respect des conventions internationales et le vivre ensemble méritent l’apaisement et relèvent d’un projet de justice ambitieux, complexe, construit sur le moyen et long terme, un projet d’intérêts partagés. Loin de toute instrumentalisation, c’est cette vision que nous propose aujourd’hui François Hollande et qui recueille tout notre soutien. L’enjeu du 6 mai est celui d’un modèle de société privilégiant l’éducation, la justice, le respect, la cohésion sociale.

Que nul ne s’y trompe !

Pierre HENRY, directeur général de France terre d’asile


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