Depuis Caracas Venezuela

mercredi 3 octobre 2012.
 

Je suis vraiment dans le Nouveau Monde. Le vol m’en avait déjà fait sentir l’aspect géographique. Depuis l’Europe, les avions pour Caracas atterrissent après avoir survolé l’Océan une dizaine d’heures, sitôt la première côte aperçue, tout au bord du continent, dans cet aéroport Simon Bolivar qui pourrait avoir pris la relève d’un ancien port sur l’Atlantique. Mais c’est surtout l’ambiance politique qui me fait ressentir la jeunesse du Venezuela.

Quel contraste avec la Vieille Europe ! Alors que chez nous il n’est pas un gouvernement qui ne soit en train de discuter des efforts qu’il compte imposer à son peuple, la campagne politique vénézuélienne débat de la meilleure manière de développer les avancées sociales réalisées sous Chavez.

Même le candidat de droite, l’oligarque local Capriles, sorte de Berlusconi vénézuélien propriétaire d’une grande chaîne de médias, prétend améliorer les « missions », ces programmes sociaux qu’a multipliés le gouvernement bolivarien. C’est comme si en France Copé faisait campagne pour amplifier les 35 heures. C’est seulement dans son programme que Capriles, qui doit penser que le peuple ne lit pas, expose la réalité de ses orientations néolibérales.

Vénézuéla : la campagne de Chavez mise sur le visuel du cœur.


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