Non aux épandages de pesticides par tracteur, enjambeur, hélicoptère...

vendredi 2 août 2013.
 

Réponse à l’article Épandage aérien : ces pesticides venus du ciel

Je suis entièrement d’accord avec l’idée d’abandonner tous les pesticides chimiques, et ceci au bénéfice des bio pesticides qui ne demandent qu’a être homologués, mais pourquoi attaquer en particulier les aéronefs qui épandent strictement les mêmes produits que les tracteurs , enjambeurs machines à dos ou chenillards ?

Sur la vigne en particulier les traitements par hélicoptère étaient depuis 2004 beaucoup mieux contrôlés en bout de rangs suite à la mise au point de jets anti dérive.

Une utilisation de produits phytosanitaires bio aurait permis à l’hélicoptère d’être le moyen le plus écologique de lutter contre les maladies cryptogamiques (pas de tassement des sols et donc une microbiologie des sols respectée, un indice carbone 25 fois inférieur à celui du tracteur pour un hectare traité, trois fois moins de produits épandus par l’hélico soit 40l/ha contre 120 pour un tracteur, une souplesse d’intervention en cas de pluies abondantes et pour les surfaces les plus inaccessibles, pas d’embouteillages causés par les enjambeurs sur les routes et bien d’autres avantages encore).

Le vrai problème n’est pas l’helico mais la pression des 4 firmes qui fabriquent les pesticides chimiques et surfent entre autres sur la peur de l’inefficacité des bio-pesticides qui pourtant donnent souvent d’aussi bons résultats ... à méditer

Olivier S.


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