Grève à l’Ormeau (Tarbes) : À la polyclinique, la victoire au 64e jour de grève

vendredi 13 janvier 2017.
 

- D) 64 jours qui ont changé leur vie

- C) La très longue grève à la polyclinique privée de Tarbes s’achève par un succès pour le personnel

- B) Grève à l’Ormeau : lettre ouverte à Marisol Touraine, ministre de la Santé

- A) 46 jours de grèves pour les salariés de la polyclinique de l’Ormeau à Tarbes !

D) 64 jours qui ont changé leur vie

Elles ont mené une grève historique par sa durée à la clinique des Ormeaux, à Tarbes. Un mois après leur victoire, cinq des chevilles ouvrières du mouvement se racontent.

Ses premiers mots sont sans appel  : «  Je ne veux surtout pas être leader  », se défend vigoureusement mais joyeusement Laurence Charroy, la secrétaire du syndicat CGT de la clinique de l’Ormeau à Tarbes (Hautes-Pyrénées), à peine assise. À ses côtés, Isabelle, Marie-Céline, une seconde Laurence, toutes aides-soignantes, et Juliette, l’infirmière du groupe. Elles ont participé à la plus longue grève jamais vécue par une clinique privée, 64 jours. Plus de deux mois durant lesquels ces soignantes et plus de la moitié de leurs collègues ont tenu tête aux dirigeants de deux groupes de l’hospitalisation privée. Médipôle, leur employeur, en cours de rachat par le géant Elsan, en passe de devenir le numéro un des établissements privés lucratifs pour le compte de fonds d’investissement très gourmands.

À la clinique, le feu couvait depuis un moment déjà lorsque la grève a éclaté, le 8 novembre 2016. Les journées de grève et de manifestations se sont alors succédé jusqu’au 10 janvier. Des jours, des nuits aussi, ponctués par l’incroyable vague de solidarité de toute une population, une convocation au tribunal pour dix-sept d’entre elles, accusées de dégradation de la polyclinique, le chaud et froid soufflé par leur employeur au fil de dix-huit séances de négociations qui s’achèveront dans les bureaux du premier ministre. «  Nous sommes passées d’une clinique indépendante à un groupe financier. Nous avons vu la différence. Au départ, j’étais élue sans étiquette. À l’arrivée des financiers je me suis dit qu’il fallait un syndicat à la hauteur  », raconte Laurence Charroy. Les négociations annuelles se passaient mal. Les conditions de travail se dégradaient. Le temps de repas, jusque-là rémunéré, ne l’était plus. Ceux qui travaillaient de nuit avaient perdu certains avantages acquis du temps où la clinique était encore dirigée par des médecins. De précieuses confidences pour accompagner les malades

Enfin, le projet de réorganisation des services de chirurgie inquiétait singulièrement les équipes. «  Le nouveau propriétaire voulait créer une grande plateforme chirurgicale où tout le monde aurait été polyvalent  », expliquent les cinq soignantes. Et, pour boucler le tout, les agents des services hospitaliers (ASH) étaient exclus de l’équipe de soins et rattachées à un service d’hôtellerie. «  Souvent les patients se confient aux ASH au moment des repas ou du rangement de leurs chambres. Ces confidences nous sont précieuses pour accompagner les malades  », souligne l’aide-soignante Marie-Céline. Le cocktail explosif ne demandait qu’à éclater. Manquait l’audace du pas de côté qui change le cours des choses. L’audace de dire non. Qui alors  ? À l’unanimité autour de la table, moins une voix, la sienne, les ex-grévistes désignent Laurence Charroy. «  Elle était en avance sur les autres  », juge la deuxième Laurence, soutenue par quatre «  oui  » approbateurs.

La dame a beau s’en défendre, l’affaire est entendue. Isabelle se souvient du jour J. De sa première rencontre avec la seule syndiquée de la clinique. Elle se trouvait près de la pointeuse. «  Elle était en train d’afficher des informations sur le panneau syndical. Nous ne nous connaissions pas. Nous avons parlé du sentiment de mépris qui gagnait les filles. C’est parti comme cela.  » S’en est suivie une assemblée générale. «  Je ne veux pas être leader, insiste Laurence Charroy. Je ne veux pas avoir de pouvoir sur les autres. Durant le conflit, l’assemblée générale a toujours été souveraine pour prendre les décisions, et, ajoute-t-elle, c’est la marque de fabrique de notre syndicat. La CGT casseuse, qui détruit tout, ce n’est pas vrai.  » Un syndicat passé d’une poignée d’adhérentes, il y a trois ans, à cent aujourd’hui, «  sur cinq cents salariés  », se réjouit-elle, affichant un large sourire, le même qui simultanément gagne l’autre Laurence, Marie-Céline, Isabelle et Juliette.

«  Je ne supportais pas de laisser les gens aller à la désespérance  »

Laurence Charroy se laisse finalement aller aux confidences. «  Je ne pouvais pas rester sans rien faire. Les collègues allaient de plus en plus mal. Nous voyions les arrêts de travail monter en flèche. Et puis je ne supportais pas de laisser les gens aller à la désespérance et certains en venir à penser que seul le FN s’occupe d’eux.  » Elle a pris son bâton de pèlerin et, de service en service, a rencontré ses collègues «  Je leur disais que je ne pouvais pas parler à leur place. Qu’elles connaissent leur job, raconte-t-elle. Je me suis aperçue que beaucoup de choses nous rassemblent, des revendications, des valeurs.  » Elle évoque la lutte commune des aides-soignantes, des infirmières aux côtés des ASH  : «  Cela n’allait pas de soi mais nous l’avons fait. Nous avons redécouvert que la santé est une chaîne. Nous avons fait l’expérience de la solidarité.  » Le silence se fait autour de la table. «  Des retraités nous ont dit que nous les avions réveillés. À la clinique, on reparlait des grandes luttes Giat, de l’arsenal qui avait touché toutes nos familles. C’est sûr, nous avons réveillé quelque chose qui s’était endormi  », estime Laurence Charroy.

«  Des collègues nous disent même qu’elles se sont affranchies. Oui. Elles le disent  », ajoute, réjouie, Isabelle, pour qui le réveil est également féministe. L’occasion de se moquer d’elles-mêmes, du coup de balai que ces dames s’astreignaient à passer après chaque occupation des locaux, «  plus propres à leur départ qu’à leur arrivée  ».

Sylvie Ducatteau Journaliste

C) La très longue grève à la polyclinique privée de Tarbes s’achève par un succès pour le personnel

Le puissant groupe MédiPôle Partenaires a dû faire des concessions sur les salaires et les conditions de travail. Un conflit qui fera date.

« Il y a des larmes qui font plaisir », confie un salarié. Embrassades, applaudissements de plusieurs minutes. Toute la salle est debout, euphorique. Les salariés en grève de la polyclinique de l’Ormeau, à Tarbes, viennent de faire plier le puissant groupe MédiPôle Partenaires, propriétaire de l’établissement. À l’unanimité des 130 présents, l’assemblée générale a, hier matin, approuvé le protocole de fin de conflit. Et a donc mis un terme à la plus longue grève jamais effectuée en France dans une clinique privée  : 64 jours.

Dès le début de l’assemblée générale, Laurence Charroy, déléguée CGT à la polyclinique, prévient ses camarades  : « Aujourd’hui, nous avons une grande responsabilité. » La veille, les grévistes avaient refusé de cesser le mouvement, jugeant les concessions de la direction insuffisantes. Mais lundi soir, de nouveaux échanges entre la CGT et les représentants de MédiPôle ont fait sauter les trois derniers points de blocage. Et hier matin, l’assemblée générale a pu examiner la nouvelle mouture du protocole de fin de conflit. Une sixième version  ! La direction accepte en fin de compte d’octroyer une prime annuelle pérenne de 700 euros brut. Elle ne sera pas rétroactive mais, pour cette année, versée dès le mois de janvier et au premier trimestre des années suivantes. Surtout, elle s’appliquera aux nouveaux embauchés et les salariés à temps partiel percevront la même prime que leurs collègues travaillant à temps complet.

Les agents de service hospitaliers (ASH) obtiennent d’être considérés « acteurs de la vie quotidienne du service ». En d’autres termes, il est reconnu à ces personnels non soignants qu’ils participent à la prise en charge des patients. Troisième blocage levé  : les infirmières et aides-soignantes ne seront plus affectées dans différents services selon le bon vouloir de la direction, mais dans le service qu’elles auront choisi.

«  La lutte paye même face à un colosse de l’hospitalisation privée  »

« Tous ensemble  ! Solidarité  ! » L’assemblée générale exulte après le vote donnant une issue positive au conflit. Une Internationale s’élève dans la salle. Du côté de leurs soutiens politiques aussi, c’est la satisfaction. Pour la responsable communiste et élue tarbaise Marie-Pierre Vieu, coauteure d’une lettre ouverte à la ministre de la Santé en soutien aux personnels de la clinique, c’est la preuve que « la lutte paye même face à un colosse de l’hospitalisation privée ». « Une page de notre vie vient de s’écrire, s’exclame Laurence Charroy. Nous avons mis à genoux le groupe MédiPôle. Notre employeur ne pourra plus jamais se comporter de la même manière. Préservons ce que nous avons conquis de plus cher  : la solidarité entre salariés. »

Les salaires squelettiques ne sont plus ici une fatalité

Au cours de ce long conflit, la direction n’a rien cédé sur la valorisation du point d’indice, mais elle a lâché une revalorisation annuelle garantie, passant de 5,7 % à 8,33 %. De plus, le rapport de forces n’est plus le même dans l’établissement et peut-être aussi dans l’ensemble du groupe. Ce conflit a révélé d’autre part l’inertie des pouvoirs publics, du ministère de la Santé en particulier (lire l’entretien ci-dessous). « Le conflit aurait été moins long si les pouvoirs publics étaient intervenus plus tôt, analyse Laurence Charroy. Ceux-ci ont permis à un groupe privé d’occuper une telle place qu’ils se sont retrouvés en position d’infériorité. Et quelle volonté d’intervenir avaient-ils  ? L’intervention de Matignon a été obtenue par notre rapport de forces. »

Ce long conflit a été traité à un très haut niveau – le directeur de cabinet du premier ministre –, même s’il a fallu presque deux mois pour en arriver là. Des négociations ont eu lieu à l’hôtel Matignon, avec Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, et Philippe Gravier, PDG de MédiPôle, qui n’a pu cette fois esquiver les revendications des grévistes. Autre enseignement  : les conditions de travail dégradées et les salaires squelettiques n’apparaissent plus ici comme une fatalité.

Les salariés de l’Ormeau avaient prévu de fêter hier soir leur victoire dans une salle prêtée par la mairie de Séméac, en banlieue tarbaise. Ils reprendront le travail demain jeudi. Ce conflit marquera l’histoire sociale des Hautes-Pyrénées et du secteur de la santé. Laurence Charroy  : « On va faire germer des idées dans d’autres établissements privés. »

Bruno Vincens, L’Humanité

B) Lettre ouverte à Marisol Touraine, ministre de la Santé (Texte collectif du Jeudi 29 Décembre 2016

Plusieurs dizaines de personnalités de gauche soutiennent les salariés de la polyclinique, en lutte depuis cinquante jours.

Madame la ministre,

Nous avons décidé de vous adresser ce courrier entre les deux réveillons car il y a urgence pour les l’Ormeau, et vous devez agir  ! L’Ormeau est le nom d’une polyclinique de Tarbes (Hautes-Pyrénées) où les personnels sont en grève depuis le 8 novembre dernier. Cinquante jours de grève, c’est long. Encore plus quand un mouvement a lieu pendant les fêtes de fin d’année. Et ce sont majoritairement des femmes, dont beaucoup sont mères de famille, et même grands-mères, qui sont la force motrice de ce mouvement.

Pourtant les salariés ne faiblissent pas. Sûrement parce qu’au cœur de leur lutte il y a la conviction qu’il est primordial de défendre l’accès aux soins pour tous et qu’au cœur de leurs exigences, il y a celle d’avoir les moyens d’assumer leur mission. C’est pourquoi ils réclament la revalorisation de leurs salaires sur une grille de salaires démarrant au niveau du Smic et la reconnaissance de leurs qualifications et de leurs expériences.

Ils ont face à eux la direction de l’établissement et du groupe MédiPôle Partenaires qui joue la montre, le pourrissement du conflit et a préféré perdre plus de 3 millions d’euros que répondre à leurs attentes. Ils sont aussi confrontés à l’inaction pesante de l’agence régionale de santé (ARS) et au silence tout aussi pesant de votre ministère  !!! Ceux-là sont d’autant difficiles à vivre que les personnels sont acculés au mépris, à la provocation et aux intimidations journalières de leur direction. Jusqu’à assigner 17 d’entre eux au tribunal il y a quelques jours. La clinique a été déboutée par la justice mais cela n’a pas pour autant permis au dialogue social de s’instaurer.

Les salariés poursuivent donc leur mobilisation. Déterminés et dignes, avec un sens de l’intérêt général hors du commun. Ils sont soutenus par la population tarbaise et haute-pyrénéenne, largement acquise à leurs revendications et tout autant qu’eux préoccupée du devenir des soins et de l’hospitalisation.

Alors que certains parlent de privatiser davantage les services de santé, les hôpitaux ou même la Sécurité sociale, nous pouvons observer les ravages de ce genre de gestion basée sur le profit et non sur les besoins de la population. Sans oublier que les hôpitaux, contraints à une rentabilité économique, accumulent les difficultés pour assurer leurs missions de santé publique. Aujourd’hui après des milliers de pétitions signées, des motions de soutien adoptées dans l’ensemble des assemblées communales et locales, après la nomination d’un médiateur qui comme les grévistes reste sans réponse, il s’agit de trouver une issue à ce conflit, et vite  !

Les grévistes sont prêts à discuter, à négocier. Mais face à eux, il leur faut trouver autre chose qu’un mur d’intransigeance et d’égoïsme. La grève va entrer dans sa huitième semaine et il est maintenant de la responsabilité des pouvoirs publics de faire entendre raison à MédiPôle Partenaires  ! On ne peut laisser ce groupe imposer sa stratégie de développement financier, sa fusion avec Elsan, numéro deux de l’hospitalisation privée en France, sa recomposition de la cartographie sanitaire au mépris des besoins de tout un bassin d’emploi et de vie. Que nous soyons de Tarbes ou pas, cette lutte et ces revendications sont les nôtres. L’État via la Banque publique d’investissement (BPI) finance le groupe MédiPôle Partenaires. L’État peut faire entendre sa voix  : il le doit même, sinon cela signifierait qu’en matière de santé publique il n’a aucune autorité  !!! Nous refusons de le croire. Madame la ministre de la Santé, Monsieur le premier ministre, vous devez agir.

Premiers signataires : Éliane Assassi, Clémentine Autain, Guillaume Balas, Etienne Balibar, Julien Bayou, Dr Gérard Berthiot, Hervé Buffat, Marie-George Buffet, Éric Coquerel, Jean-Claude Chailley, André Chassaigne, Hervé Charles, Annick Coupé, Pierre Cours-Salies, Viviane Debarges, Janine Dubié, Philippe Dussert, Michel Etiévent, Patrick Farbiaz, Gérard Filoche, Sylvie Fuchs, Jean-Luc Gibelin, Jean Glavany, Yolande Guinles, Liêm Hoang-Ngoc, Gilles Houdouin, Pierre Khalfa, Jean-Yves Lalanne, Pierre Laurent, Dr Isabelle Lorand, Élise Lowy, Noël Mamère, Claude Martin, Myriam Martin, Jean-Luc Mélenchon, Jean-Philippe Milesy, Dominique Montamat, Pierre Montoya, Marc Noguez, Ricardo Montserrat, Pierre Noël, Philippe Paternolli, Willy Pelletier, Christine Poupin, Jean-Claude Petit, Dominique Plihon, Michèle Pham Baranne, Roger Pham, Serge Regourd, Vincent Ricarerre, Sandrine Rousseau, François Ruffin, Denis Sieffert, Éric Thouzeau, Marie-Claude Treilhou, Guy Tressalet, Aurélie Trouvé, Raymond Vacheron, Dr Anne-Marie Vaugelade, Gabriel Vaugelade, Marie-Christine Vergiat, Marie-Pierre Vieu, Christian Zueras…

A) 46 jours de grèves pour les salariés de la polyclinique de l’Ormeau à Tarbes !

Alors que les salariés de la polyclinique de l’Ormeau à Tarbes entament leur 46ème jour de grève, l’Etat avoue son impuissance à contraindre le groupe MEDIPOLE à accéder aux revendications des salariés.

Clinique de l’Ormeau

Les salariés décident d’occuper le conseil départemental des Hautes-Pyrénées jeudi 22 décembre 2016

Ce 20 décembre, après l’échec de la reprise des négociations entre les salariés de la clinique de l’Ormeau à Tarbes et la direction de cette clinique du groupe Medipôle partenaire, sous l ‘égide d’un médiateur, les grévistes ont décidé d’occuper le conseil départemental des Hautes Pyrénées. Débuté le 8 novembre, le conflit de la clinique de l’Ormeau est suivi par près de 50% des salariés, qui réclament des hausses de salaire et de meilleures conditions de travail. Leurs revendications sont claires : revalorisations salariales de 3%, versement d’une prime annuelle de 1600 euros. Ils dénoncent aussi le manque de moyens et d’effectifs, et les affectations forcées. Le 29 novembre dernier, des grévistes ont été renversés par des médecins qui forçaient le barrage. C’est un conflit dur, qui dure depuis plus d’un mois.

En cette fin d’année, l’Etat confirme une fois de plus que, développer une véritable politique de santé qui soit respectueuse, non seulement des patients, mais aussi de l’ensemble des personnels de santé ne fait pas parti de ses priorités.

Alors que les salariés de la polyclinique de l’Ormeau à Tarbes entament leur 46ème jour de grève, l’Etat avoue son impuissance à contraindre le groupe MEDIPOLE à accéder aux revendications des salariés qui demandent à être payés sur la base de grille de salaires démarrant au niveau Smic et la reconnaissance de leurs qualifications et de leur expérience.

MEDIPOLE n’est pas une TPE. C’est un groupe de plus de 9000 salariés et près de 70 établissements de santé en France, qui gagne beaucoup d’argent, grâce notamment à notre système de Sécurité sociale.

L’Etat semble avoir oublié pourtant que la Banque Publique d’Investissement (BPI) est au capital de ce groupe et que la Caisse des dépôts par le biais d’une de ses filiales, a financé l’acquisition de plusieurs cliniques à hauteur de 650 millions d’euros. Faut-il aussi rappeler à l’Etat que MEDIPOLE a touché 1,912 millions en 3 ans au titre du Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE) ?

La CGT refuse que notre système de santé soit soumis aux exigences de dividendes des grands groupes financiers.

La CGT dénonce sans limite l’attitude du groupe Médipole-partenaires, propriétaire de la polyclinique qui ne poursuit qu’un objectif, mettre ses propres salariés à genoux et réaliser une fusion capitalistique afin de favoriser une cotation en bourse.

La CGT dénonce l’attitude des pouvoirs publics, du ministère de la santé et de Matignon en tête qui a n’en plus douter, ont eux, démissionné devant la finance.


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