Paysans, salariés, retraités, jeunes…Des revenus pour vivre

jeudi 1er février 2024.
 

L’impossibilité de gouverner faute d’une majorité cristallise les relations du quotidien. Sortir de cette situation appelle une alternative basée sur un véritable projet politique démocratique, social, écologique, ancré sur les mobilisations sociales.

Après la forte mobilisation sur les retraites en 2023, celle du monde agricole et paysan est une nouvelle illustration de la crise politique qui couve. Elle augure d’une aggravation de la perte de confiance dans un système politique à bout de souffle. Un système vampirisé par une partie de la population, parmi les plus nantis, minoritaire, et qui règne par la division.

Les propos du ministre de l’Intérieur déclarant au début du mouvement être habitué aux coups de sang de ceux qui souffrent, qui ne gagnent pas beaucoup d’argent et qui travaillent très fort, avant d’ajouter ne pas vouloir répondre à de la souffrance, avec des CRS, sont surprenants. Surtout après l’année 2023, où la répression contre la contestation sur la réforme des retraites n’a été que violence.

On ne peut répondre aux revendications par la violence.

Face à la violence sociale gouvernementale, les mécontentements se transforment régulièrement en révoltes. Hausse des prix mais pas des salaires ou des revenus des petits paysans, recul des services publics pourtant indispensables, autant de motifs d’exaspération.

Le pays ne peut se diriger à coup de communication, même avec l’appui de grands médias acquis à l’idéologie dominante. Le chef du gouvernement, fiches préparées et installées sur un pupitre de paille, très naturellement (sic !), venu apporter des réponses aux agriculteurs illustre une méthode qui n’a pas convaincu. Le conflit perdure et prend de l’ampleur. Qui pouvait en douter ?


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