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7) Seule la direction fait semblant d’y croire Article du 5 mars 2009
Aujourd’hui, ce sont les futurs chômeurs de Villemur-sur-Tarn que tente de consoler la direction de l’entreprise qui aura fermé ses portes en juin prochain. La Sarl Molex Automotive leur promet une cellule de « revitalisation » et de reclassement...
La société Etats-unienne de connectique automobile est tellement soucieuse de l’avenir « du bassin d’emploi » et du sort des salariés qu’elle y laisse en rade qu’elle mobilisera le cabinet BDA. Rien que le nom, Business Development Agency, ça doit réchauffer le cœur des « acteurs économiques » et « partenaires sociaux » respectueusement évoqués par l’industriel.
« Une cellule de reclassement, c’est surtout une cellule de soutien psychologique », souffle encore cet ancien délégué du personnel CFDT de Marignac. Ce sont des mots, beaucoup d’agitation pour créer le sentiment rassurant que personne ne sera laissé « sur le bord du chemin ». Mais rarement des résultats.
Le député Gérard Bapt qui avait jusqu’à la semaine dernière un repreneur en poche pour Villemur se retrouve ce matin sans solution. Et dit s’attendre pour l’économie de la région à des « souffrances inouïes ».
Les salariés de Molex n’ont pas mordu à l’hameçon BDA. Ils sont même sortis d’une « réunion de travail » ce mercredi 4 mars à la préfecture avec le sentiment d’avoir été « balladés »
« C’est fou comme tout est flou », dit-on à la CGT. La mairie de Villemur fait remarquer qu’aucune annonce n’a été faite « en terme d’emploi ». Le moral « va pas fort », chuchote un syndiqué FO de Villemur. Et encore ne savait-il pas encore que l’industriel de remplacement dégotté par Gérard Bapt allait renoncer à son projet d’implantation faute d’avoir obtenu la garantie de quelques marchés auprès de Renault et PSA.
Au départ de l’affaire, à l’automne dernier, Molex devait quitter Villemur pour une délocalisation de ses activités en Slovaquie. Entre temps, la société américaine a même décidé de fermer son usine des pays de l’Est. Les entreprises ne « délocalisent » plus, s’effraie le député Bapt. Le rétrécissement général des marchés fait qu’elles « rapatrient » dans les pays d’origine.
Dix projets d’implantation ont été évoqués par Molex lors de cette réunion à la préfecture. « L’objectif, selon l’industriel, est que 4 de ces projets soient menés à terme ».
« Je suis confiant dans la recherche de solutions. Les actions se concrétisent », communique le co-gérant de Molex, Marcus Kerriou. Il est vrai que lui est payé pour y croire.
Source : Libération Toulouse
6) Molex : les salariés campent devant l’usine
Afin d’empêcher un déménagement d’outillage et de stocks, les 283 salariés de Molex à Villemur-sur-Tarn (Hte-Garonne) ont décidé de camper devant leur usine durant la fermeture temporaire pour 2 semaines.
Ils craignent en effet que leur direction, qui prévoit de fermer pour délocaliser en Slovaquie en juin 2009, ne profite des fêtes pour se servir.
"Afin de ne pas prendre de risques face à une direction qui les a trahis, les salariés ont mis en place un système de filtrage, et non de blocage, à l’entrée de l’usine, pour empêcher l’entrée de tout camion. Car il y a parfois des ’patrons-voyous’ qui en profitent pour tout enlever", explique Thierry Bonhoure, délégué FO.
La direction a pour sa part démenti avoir eu l’intention de procéder prochainement à un quelconque retrait de matériel de l’usine. "Les négociations se poursuivent afin de trouver les meilleures solutions pour les salariés", affirme la direction.
Le Groupe américain Molex, qui emploie quelque 30.000 personnes dans le monde, a annoncé le 23 octobre sa décision de fermer son site de production de connecteurs automobiles de Villemur-sur-Tarn, qui emploie 283 salariés, pour délocaliser en Slovaquie. L’entreprise a pourtant fait en 2008 des bénéfices de 1,2 million d’euros.
Quelque 200 salariés, soutenus par des élus locaux, se sont réunis mardi midi pour un "repas de Noël" en plein air, dans le froid, face à l’usine. Ils ont déjeûné près d’un sapin sur lequel avaient été accrochées, les photos d’identité des 283 salariés futurs licenciés, telles des boules de Noël. "C’est pour remercier le Père Molex ", ont-ils expliqué.
http://info.france2.fr/france/49965...
le 23 décembre 19 heures
5) Les salariés de Molex Villemur mobilisés et vigilants par Toulouse7.com
Menacés par la fermetures de l’usine Molex Villemur, les 300 salariés ont décidé de créer des comités de vigilances pour les fêtes de fin d’année.
Ces salariés d’une usine prochainement délocalisée craignent en effet que les dirigeants profitent des fêtes de fin d’année pour déménager l’outil de travail.
Ces actions visent également à maintenir la pression sur Molex et informer toute la population de Villemur sur Tarn des conséquences prévisibles d’une fermeture du site.
Un déménagement “stocks ou machines, n’est pas prévu entre Noël et le jour de l’an” a tenu à préciser la direction qui a réfuté les craintes des salariés dans un communiqué adressé ce jour et signé Marcus Kerrian co gérant de l’affaire.
Si les premières actions judiciaires n’avaient pas abouties, d’autres interventions pourraient bientôt être intentées devant les tribunaux de Toulouse.
4) Molex : les salariés campent devant les portes de l’usine
Les 285 salariés de Molex Automotive à Villemur-sur-tarn (Haute-Garonne), pour lesquels l’avenir est aujourd’hui très incertain, ont décidé de mettre en place une permanence 24h/24h devant les portes de l’usine, du 22 décembre au 5 janvier prochain, à l’exception de Noël et du jour de l’an.
Les salariés du site, spécialisé dans la connectique électrique, redoutent en effet un déménagement sauvage pendant les vacances de Noël et craignent surtout que le groupe Molex emmène les stocks.
Ainsi, nuit et jour pendant deux semaines, et par groupe de six personnes, les salariés surveilleront les allées et venues sur le site. « Les salariés Molex sont toujours engagés dans leur lutte pour sauver ces emplois sacrifiés sur l’autel de la finance », ont-ils déclaré sur leur blog. Avec ce dispositif, ils espèrent éviter toute mauvaise surprise à leur retour.
En octobre, l’équipementier américain Molex avait annoncé la fermeture du site et la délocalisation de l’activité en Slovaquie courant 2009. L’usine de Villemur devrait pourtant, selon les salariés, enregistrer un bénéfice de 1,2 million d’euros en 2008. L’Etat français somme donc le groupe de céder son site pour conserver l’activité et l’emploi dans la région.
Adèle Bouet
http://www.usinenouvelle.com/articl...
3) En colère : "Molex : des Rolex pour les actionnaires, des Kleenex pour les salariés"
Cette usine d’un groupe américain de connectique automobile est installée sur la commune de Villemur-sur-Tarn, en Haute-Garonne, depuis 1941 et emploie 300 personnes.
L’usine devrait cesser son activité, en juin 2009, alors qu’elle est rentable et gagne de l’argent.
Par solidarité avec les salariés de Molex, Villemur-suTarn, s’est transformée, hier, en ville morte.
Une initiative de la municipalité et des habitants de cette bourgade de âmes, en solidarité avec les familles touchées par les futurs licenciements.
Au moment où Villemur devenait« ville morte » et où une manifestation réunissait 2.000 personnes en centre-ville, un comité extraordinaire d’entreprise se tenait au sein de Molex pour expliquer les raisons de la fermeture et les choix stratégiques du groupe.
La direction a annoncé des propositions de reclassement et des indemnités de licenciement.
Mais voilà, les salariés ne veulent pas se contenter de reclassement et d’indemnités. Ils veulent prouver que Molex est encore rentable.
Et gardent en mémoire que l’entreprise affiche 1,2 million d’euros de bénéfices en 2008.
Pour Thierry Bonhoure, délégué de Force Ouvrière "La crise économique est un prétexte pour brader nos emplois. Un expert-comptable a été nommé pour étudier les arguments de la direction qui pour nous sont inacceptables."
A Villemur-sur-Tarn, les salariés de Molex n’ont pas l’intention de baisser les bras.
Ils sont bien décidés à se battre pour que leur entreprise ne les enterre pas comme de vulgaires objets jetables...
(Source : La Dépêche)
2) Forte mobilisation contre la fermeture de Molex 07/11/2008 Social
Près de 2 500 personnes ont manifesté, jeudi 6 novembre, à Villemur-sur-Tarn en Haute Garonne, contre la fermeture de l’usine Molex Automotive. Cette ville de 6 000 habitants, près de Toulouse est devenue pendant quelques heures une « ville morte », afin de soutenir les 300 salariés de l’usine, qui vont perdre leur emploi.
L’usine Molex de Villemur (ex-Labinal) est spécialisée dans la fabrication de connecteurs plastiques et métalliques pour des faisceaux électriques automobiles. Jean-Paul Dumoulin, conseiller général de la ville, a dénoncé le « pillage industriel » effectué par le groupe américain Molex, qui avait racheté l’usine à la Snecma il y a quatre ans. Le 23 octobre, le constructeur de composants électroniques avait annoncé la fermeture du site courant 2009 et la délocalisation de la production vers la Slovaquie.
La direction a proposé des solutions de reclassement et des indemnités de licenciement, mais les salariés n’en veulent pas. « Molex Villemur, coupable d’avoir fait gagner 1,2 million d’euros en 2008 », pouvait-on lire sur une pancarte. Selon Thierry Bonhoure, délégué du syndicat Force Ouvrière, « la crise économique est un prétexte pour brader nos emplois ». L’usine de Villemur a réalisé un chiffre d’affaires de 42 millions d’euros en 2007.
Luc Chatel, porte-parole du gouvernement, doit recevoir une délégation de salariés lundi 10 novembre à Paris.
Adèle Bouet
1) L’américain Molex annonce la fermeture de son usine de Villemur-sur-Tarn
Coup dur pour la petite commune de Villemur-sur-Tarn (Haute-Garonne). Le groupe américain Molex, spécialisé dans la connectique électrique, principalement pour l’automobile, vient d’annoncer la fermeture de son site haut-garonnais, Molex Automotive. A la clé : la suppression de 300 postes, dont 275 CDI.
Le groupe Molex, qui ne compte pas moins de 30 000 emplois dans le monde, répartis sur une soixantaine de sites, pour un chiffre d’affaires de 2 milliards de dollars, prévoit également d’autres baisses d’effectifs, notamment en Allemagne.
Le site de Villemur-sur-Tarn avait rejoint, début 2003, le groupe Molex dans le cadre de la cession par Snecma de sa filiale Cinch, spécialisée dans la connectique. L’effectif de l’usine était alors de 330 salariés.
De notre correspondante en Midi-Pyrénées, Marina Angel le 24 octobre 2008
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