Le Parti de Gauche appelle à manifester samedi 10 janvier pour l’arrêt immédiat et sans condition de l’agression meurtrière de l’armée israélienne contre Gaza et le retrait de ses troupes.

Attachés à la paix, nous ressentons une immense indignation devant l’intervention terrestre déclenchée par l’armée israélienne. Son seul résultat ne peut être que le massacre de centaines voire de milliers de civils et un nouvel engrenage de haine et de violence. Le brasier allumé à Gaza menace la vie d’un million et demi d’habitants et fait courir un immense danger à la paix dans la région et dans le monde. Il est donc urgent de mettre un terme aux violences. Nicolas Sarkozy doit exiger l’arrêt immédiat de l’offensive israélienne et le retrait des troupes israéliennes de Gaza, conformément au droit international.

Le Parti de Gauche réfute toute lecture religieuse de ce conflit, qui voudrait que se noue, dans le conflit entre Israël et Palestine un épisode d’un inévitable « choc des civilisations ».

Cette théorie belligène conduit à justifier le recours à la guerre en contradiction avec les efforts faits par la communauté internationale, depuis plus de 50 ans, pour interdire le recours à la force armée et en réserver l’exercice au Conseil de Sécurité des Nations Unies. Elle conduit à la négation du droit international, et à l’escalade toujours plus atroce de la violence, comme c’est actuellement le cas à Gaza.

Le PG réaffirme son regard laïque sur les relations politiques et internationales. La laïcité préserve un espace de construction politique de la paix et rend possible la prééminence du droit.

Le PG soutient ardemment les militants laïcs qui en Palestine et en Israël se battent inlassablement pour la paix, contre les intégrismes religieux, et s’oppose d’avance à tous ceux qui, en France, voudraient importer le soi-disant « choc des civilisations ».

Sur cette base et qux côtés des autres organisations du mouvement ouvrier, le PG prendra toute sa place dans les mobilisations de solidarité avec le peuple meurtri de Gaza, dont l’ampleur et l’horreur de la souffrance ne sera connue que lorsque la presse pourra accéder librement à Gaza, et donc que le blocus de ce territoire sera levé.