La nuit est encore noire. Sur un trottoir de l’artère principale à l’Audun-le-Tiche, la boulangerie-salon de thé ouverte depuis 4 h 30 fait luire le trottoir devant la devanture. Autour, c’est le ballet des voitures, un vrai feu d’artifice de jaune, de rouge, de blanc : on freine, on met les clignotants, on passe les codes. Entre six et sept, c’est l’heure de pointe ici. La ville est bien éveillée ; pris dans les rais des phares, (...)