Il serait facile de recourir à des lieux communs pour relater la manifestation qui a eu lieu aux alentours de la base aérienne de Toncontín au Honduras pour recevoir, deux ans après le coup d’État qui l’avait destitué, Jose Manuel Zelaya, l’ex président renversé.
Il serait réducteur de qualifier de multitude ce rassemblement, de dire que les « sympathisants » de Zelaya - c’est le nom qu’on donne aux chefs politiques qui ont risqué leur vie dans la résistance - (...)