La transmission du livre populaire fut rapide, on ne peut en douter. Le genre humain, au commencement du quinzième siècle, éprouva un besoin tout nouveau de reproduire, de répandre la pensée ; ce fut comme une frénésie d’écrire. Les écrivains faisaient fortune, non plus les belles mains, mais les plus agiles. L’écriture, de plus en plus hâtée, risquait de devenir illisible... Les manuscrits, jusqu’alors enchaînés dans les églises, dans les couvents, avaient rompu la chaîne (...)