L’un des pires penchants qui guette aujourd’hui notre société déstructurée par l’action – ou l’inaction ? – d’un pouvoir politique décidément aveugle et sourd tient en ceci : s’habituer aux violences policières, qu’elles fassent désormais partie de notre quotidien, qu’elles finissent par nous apparaître comme quasi naturelles face aux débordements inévitables du corps social mis sous une pression dangereusement aggravée.