Quatre mois après la dissolution, ce sont bien les battus du scrutin qui ont gagné. Le Premier ministre est issu des rangs d’un parti qui compte 47 députés, soit 15 de moins que dans la précédente législature. Les supplétifs viennent du bloc qui soutient le président, et qui a perdu près de 100 élus. Le gouvernement ne devra sa survie qu’au bon vouloir du RN.