CONFERENCE DE PRESSE DU « MANIFESTE » DU LUNDI 12 OCTOBRE
Les derniers évènements concernant nos hôpitaux ont amené le Manifeste à se réunir à nouveau.
Celui-ci constitué en juin 2003 d’organisations syndicales, d’associations et d’organisations politiques, avait fortement contribué au maintien de nos deux hôpitaux de proximité : Saint Affrique et Millau.
Il a été et reste vigilant vis à vis de l’accès aux soins dans notre territoire.
Alors, les derniers évènements, quels sont-ils ?
une conférence de presse des maires (PS) des deux villes, accompagnés de celui de Saint Georges de Luzençon et du député (UMP) de notre circonscription, remettant au goût du jour un projet hospitalier qui s’appellerait hôpital commun, site unique ou plateau technique commun,
un président de notre conseil général (UMP) qui mettrait tous ses moyens budgétaires possibles dans la desserte routière de cet outil,
un ancien maire et député (UMP) qui se félicite de ce projet,
un conseiller municipal (MODEM) de Millau qui affirme que l’hôpital principal devrait se trouver dans sa ville, avec dixit « l’assentiment de l’équipe chirurgicale de Saint Affrique »,
un responsable professionnel qui affirme que l’hôpital dont il est le directeur va très bien et se développe en termes d’arrivée de spécialistes compétents : hophtamologiste, anesthésiste, urgentiste etc…, en terme de travaux pour accueillir de nouveaux outils comme le scanner.
Alors, ou est le problème ?
S’il est vrai que la loi Bachelot qui prend effet en 2010 est un vrai rouleau compresseur pour casser le service public de la santé,
S’il est vrai que 80 % des hôpitaux en France sont en déficit,
S’il est vrai que la démographie sanitaire est telle que peu de professionnels de santé, en l’occurrence des docteurs veulent s’installer dans les régions rurales,
Pour autant, faut-il se courber, plier l’échine !
Dans un passé récent, la population du Sud Aveyron, celle de Saint Affrique a su se rassembler et résister et elle a imposé sa volonté de voir l’accès aux soins géré par le service public se maintenir.
On a même vu des services fermés réouvrir.
Aujourd’hui, même si le pouvoir politique est plus dur encore qu’avant envers les services publics (voire la poste), nous devons résister.
Il manque 600 millions d’euros par an aux hôpitaux pour ne plus être en déficit,
mais combien ce pouvoir a donné aux banques, à l’industrie automobile pour qu’ils se maintiennent,
combien ne prend-il pas aux plus riches dans le cadre du bouclier fiscal.
Notre territoire doit avoir les moyens de soigner décemment sa population.
Les moyens existent. Nous pouvons ensemble les obtenir. Ne soyons pas fataliste. La population dans toutes ses composantes saura le faire.
Consultons la pour savoir ce qu’elle en pense.
Nous vous donnons la charte du Manifeste pour que vous constatiez qu’elle n’a pas vieillie.
Pour tout contact, les militants du Manifeste sont à votre disposition, y compris pour , en partageant les objectifs de cette charte, travailler avec eux :
Rose COMBE 06 73 38 42 63
Raymond FABREGUES 06 81 36 25 67
Claude CHARON 05 65 49 20 91
Pour Millau, les coordonnées vous seront communiquées ultérieurement.
Voici le texte de la pétition que nous commencerons à proposer à la population samedi au marché de Saint Affrique samedi 16 octobre. Nous allons la proposer aux militants de Millau rapidement.
« La santé a un coût pas un prix. L’argent existe pour que nos hôpitaux vivent.
Je suis pour le maintien de nos deux hôpitaux avec l’ensemble de leurs services de proximité : chirurgie, maternité, médecine, ophtalmologie, radiologie, etc.
Je demande aux élus d’organiser une consultation populaire sur ce sujet. »
Date | Nom | Message |