« En finir avec le capitalisme » avec les jeunes de Die Linke !

mardi 20 octobre 2009.
 

« En finir avec le capitalisme », voilà comment s’intitulait le congrès de l’organisation étudiante de Die Linke (SDS). Le Parti de Gauche était convié à participer à un débat sur les mouvements sociaux et à parler plus particulièrement du CPE. Ce fut un moment particulier au cours duquel Federico Tomasello (ancien responsable de l’organisation de jeunesse de Rifundazione Comunista lors du mouvement étudiant de l’année dernière), Osly Hernandez (une jeune camarade du PSUV, le parti « del presidente Hugo Chavez »), un camarade du SDS et moimême avons échangé sur la situation de nos pays.

Dans mon intervention j’ai souligné le fait que les combats des jeunes et ceux de la classe ouvrière étaient les mêmes. Dans le cadre du capitalisme financier transnational, les jeunes représentent l’armée de réserve du prolétariat qu’il s’agit de soumettre aux règles de la concurrence. Aussi, afin d’instaurer un rapport de forces durable face aux différents gouvernements de droite, il faut opérer une jonction entre les jeunes et le reste de la classe ouvrière.

Mais surtout, il était important d’expliquer qu’en tant que partis politiques, nous avions comme rôle d’offrir un débouché politique aux luttes. Dans cet esprit, j’ai salué, de la part du PG et de l’ensemble du peuple de gauche français, le travail politique fait par Die Linke qui s’est concrétisé dans les urnes le 27 septembre. Cette dialectique entre mouvement social et lutte politique, soit la « Révolution par les urnes » que nous prônons, a formidablement été expliquée par notre camarade vénézuélienne lorsqu’elle nous a décrit le processus de la révolution bolivarienne !

Nous avons convenu avec les camarades du SDS qu’il serait intéressant de travailler ensemble sur des campagnes telles que le sommet de Copenhague, l’affirmation de notre soutien à la révolution bolivarienne ou même la lutte contre l’extrême droite, l’extrême droite de toute l’Europe se réunissant à Dresde le 13 février prochain.

Les nuits sont froides en ce moment dans les gares d’Allemagne où j’ai attendu mon train de retour pour la France, le souvenir de cette ambiance de franche camaraderie du congrès m’a réchauffé le corps !

Sacha Tognolli


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message