16 et 18 mars La lutte contre le CPE fait tâche d’huile en Aveyron

jeudi 16 mars 2006.
 

Aujourd’hui 16 mars les lycées de Decazeville et Monteil Rodez étaient totalement bloqués. Les lycées Foch et Laroque, la fac et l’IUT ont largement débrayé. Des délégations des établissements privés ont rejoint leurs camarades.

Une manifestation d’environ 3000 lycéens s’est rassemblée vers 14h30 avant de parcourir la ville. A noter les sanctions prises dns les établissements privés contre des élèves ayant participé à la manifestation intersyndicale du mardi 7 mars à 17h. Que ces réactionnaires attardés arrêtent intimidations graves et menaces.

Samedi 18 mars, les organisations syndicales CGT, CFDT, FO, CGC, Solidaires, FSU, UNSA de l’Aveyron ainsi que la FCPE, les étudaints et lycéens mobilisés, appellent à manifester :

- à Villefranche à 10h30 devant la mairie ( là même où le député maire Serge Roques accueillera le président du Conseil général jean Puech).

- à Decazeville devant la Maison de l’emploi et de la formation

- à Saint Affrique devant la permanence de Jacques Godfrain

- à Millau devant l’Hôtel de Ville

- à Rodez devant la permanence de Marc Censi Boulevard de la République

Les organisations syndicales citées ci-dessus, communiquent :

"La puissance de la mobilisation, sa montée croissante, les convergences réalisées entre jeunes et salariés ont contraint le Premier ministre à s’exprimer sur TF1 le 12 mars.

Ce qu’exigent étudiants, lycéens, salariés, tous syndicats unis et une grande majorité de la population, c’est l’abandon pur et simple d’une mesure qui institue la possibilité pour les employeurs de licencier les salariés sans avoir à en préciser le motif.

Le Premier ministre ne répond pas à ces exigences. Il tente seulement de les contourner en annonçant de pseudo-garanties, qui visent plus à accompagner le chômge qu’à stabiliser l’emploi.

Dans la continuité de sa méthode à la hussarde, le premier ministre a affirmé le 12 mars que "le dispositif sera appliqué". Il dit vouloir engager des négocitions mais seulement pour accompagner son CPE.

Il dit souhaiter dialoguer sur la précarité du travail dans le même temps où il institue unilatéralement une mesure d’extension de la précarité. Il prétend être à l’écoute mais envoie les forces de police contre les jeunes.

Pour les organisations signataires de cet appel, le retrait du CPE n’est pas négociable...

PRS 12 appelle tous les citoyens aveyronnais à se joindre aux jeunes qui ont absolument besoin de notre solidarité et qui se battent pour tous en refusant la précarisation.


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