Si quinze journalistes avaient été assassinés à Cuba, au Vénézuéla ou en Colombie, nous aurions droit chaque jour sur chaque chaîne de télé et sur chaque radio à une campagne "d’information" sur le sujet. Malheureusement, cela se passe dans un dictature militaire putschiste fascisante managée par les USA, et avec laquelle l’Union européenne entretient de bonnes relations. Alors : que meurent les journalistes ! que baratine le président hondurien Lobo pour faire oublier le sang qu’il a sur les mains.
Au Honduras, les assassinats de journalistes se poursuivent sans trop de gêne. Il est vrai que des escadrons de la mort, composés de policiers et de militaires, sont fortement soupçonnés pour ces crimes.
Le gouvernement hondurien ne peut faire l’enquête sur les crimes de journalistes
C’est pourquoi il annonce qu’il sollicitera l’appui des gouvernements de la Colombie, de l’Espagne et du FBI afin de résoudre les affaires d’assassinats de journalistes. Ce fut le président même du Honduras, Porfirio Lobo Sosa, qui a dit qu’il avait parlé avec le chancelier espagnol Miguel Ángel Moratinos, pour que son pays assiste le Honduras dans ces investigations, de la même manière il demandera l’appui du FBI et du gouvernement colombien.
Lobo, qui participe à une rencontre avec des étudiants des universités au Salvador, a dit : “nous regrettons beaucoup la perte de toute vie humaine et plus encore quand il s’agit de faite ce qui est un droit universel le droit de s’exprimer et de penser”.
Il a ajouté que, “nous avons instruit les autorités de sécurité qui prennent les moyens nécessaires pour que l’on puisse résoudre ces assassinats de journalistes”.
Il a assuré qu’actuellement des contacts internationaux sont faits afin que des enquêteurs collaborent avec les policiers du Honduras, qui bien qu’ils ne le reconnaissent pas, ont été médiocres tant dans les investigations sur les morts des journalistes que sur des crimes qui frappent la population en général.
“Nous sommes dans une situation d’insécurité tout à fait dramatique”, a dit Lobo. Il a assuré que son gouvernement fait les “meilleurs efforts pour réussir à rendre la sécurité au peuple hondurien”.
Le président a déclaré qu’il ordonnait aux corps de police de son pays “qu’ils prennent les moyens nécessaires” afin de résoudre les assassinats. Lobo affirme que pour lui, “le sujet des droits de l’homme est un sujet de coeur”.
La corporation des journalistes reste consternée et dans l’angoisse. Elle exige que les autorités résolvent ces morts et que président du Collège des Journalistes renonce à son poste, face à l’ineptie avec laquelle il a administré l’institution qui devrait être en tête de la lutte pour la défense de la liberté d’expression et de la presse.
Journalistes assassinés en 2010.
. 18 février - Nicolás Asfura
1er mars , Joseph Hernández .
11 mars – David Meza Montecinos .
14 mars - Nahún Palacios.
26 Mars – Bayardo Mayrena .
26 mars – Manuel Juárez .
11 avril - Luis Chévez .
20 avril – Jorge Alberto (Georgino) Orellana
Date | Nom | Message |