Samedi 1er décembre à Paris : manifestation nationale contre le chômage et la précarité (CGT Chômeurs)

dimanche 2 décembre 2012.
 

Aujourd’hui, en France il y a plus de 5 millions de chômeurs, 8 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté.

Les plans sociaux, les temps partiels imposés, les non-titulaires dans la fonction publique, les licenciements massifs, la multiplication des ruptures conventionnelles, les délocalisations, la casse industrielle se succèdent, créent de plus en plus la précarité, génèrent la peur chez de nombreux-ses salarié-es, et laissent au bord du chemin des familles qui se démènent pour survivre.

Comme si cela ne suffisait pas, François Hollande a annoncé qu’il souhait que la négociation sur l’emploi en cours, aboutisse à plus de « souplesse » pour les entreprises et les salarié-es ; c’est-à-dire en clair, faciliter les licenciements, augmenter la flexibilité, baisser les salaires, mettre en cause le code du travail, avec au bout du chemin, une régression historique du droit du travail et encore plus de précarité pour l’ensemble des salarié-es du privé comme du public.

Pour le Medef, relayé par le gouvernement Ayrault et les médias, le « coût du travail » serait trop élevé, sans que rien ne vienne étayer cette fallacieuse affirmation. Pas un mot sur le coût du capital qui monopolise des sommes folles pour une efficacité sociale nulle et qui, accessoirement, a provoqué la crise majeure qui frappe les populations. C’est le silence total sur les dividendes vertigineux versés aux actionnaires, multipliés par vingt ces trente dernièresannées, et supérieurs aujourd’hui aux sommes consacrées à l’investissement par les entreprises. Ce n’est pas le nouveau cadeau de vingt milliards d’euros fait aux entreprises pour l’allègement « du coût de travail » et les « dix milliards d’euros d’économies supplémentaires dans les dépensespubliques » annoncés par François Hollande et son premier ministre (lesquels se rajoutent aux dix milliards déjà prévus pour le budget 2013) qui relanceront la croissance et créeront des emplois.

Alors que, chaque année, 170 milliards d’euros sont accordés par la puissance publique sous forme d’aides, d’abattements et d’exonérations en faveur des entreprises pour un résultat consternant, ce n’est pas sur ces sommes que des économies sont envisagées. C’est, au contraire, sur le fonctionnement des services publics, sur les dépenses socialement utiles à toute la population, sur le dos des agents de la Fonction publique, des services publics et de la protection sociale que cette coupe drastique est programmée. C’est-à-dire, là où les cinq années de l’ère Sarkozy ont déjà fait de lourds ravages.

Pour la CGT c’est inacceptable !

Nous restons déterminés à porter haut et fort nos revendications, avec les salarié(e)s, les retraité(e)s, les privé(e)s d’emploi, face à un patronat qui mène l’offensive sur la déréglementation du code du travail :

- augmentation des salaires , des pensions, des minima sociaux et du point d’indice dans la fonction publique ;
- SMIC à 1700 € brut par mois ;
- contrôle des aides publiques aux entreprises ;
- suppression des exonérations fiscales et sociales ;
- arrêt des suppressions d’emplois ;
- développement des politiques publiques et des moyens au service public ;
- création d’un pôle financier public ;
- taxation des mouvements spéculatifs ;
- âge de départ en retraite à 60 ans pour tous.

Manifestation nationale, samedi 1er décembre à partir de 14 heures. Le cortège partira à 14H00 de la place Stalingrad (19e arr.) pour rejoindre la place de Clichy (9e arr.).


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