Italie : Monti s’attaque aux droits de travailleurs

dimanche 29 janvier 2012.
 

Après avoir imposé à l’Italie les politiques d’austérité voulues par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy qui ont entre autre portées à l’allongement de la durée de cotisation retraite à 67 ans. Après avoir mis en place un programme de libéralisation de l’économie qui se traduit par une attaque au "rentes de position" des chauffeurs de taxi mais qui oublie de s’intéresser aux privilèges dont jouissent banques et assurances. Mario Monti continue son travail de destruction des acquis sociaux en Italie.

C’est à présent au tour du travail, et à l’article 18 du code du travail de devenir la cible de l’homme de Bruxelles, ex de Goldman & Sachs. L’article 18 du code du travail italien, déjà attaqué par le gouvernement Berlusconi, interdit les licenciement sans juste cause et prévoit la réintégration à son poste d’un salarié licencié sans juste cause par son employeur. Mario Monti prétend relancer l’activité économique et la création de poste de travail en offrant la possibilité aux entreprises de licencier plus facilement.

Comme tous les gouvernements austéritaires d’Europe, le gouvernement Monti s’en prend aux plus démunis et protège les puissants, comme quand il annonce que dans les entreprises du rail, nouvellement libéralisées, les conventions collectives des cheminots pourront ne plus s’appliquer.

De la Grece à l’Espagne en passant par l’Italie et la France, partout en Europe ces politiques de destruction du tissu économique, social et humain imposent une riposte politique forte et coordonnée. Le Parti de Gauche sera donc tout naturellement présent au coté de Rifondazione Comunista pour participer à la lutte contre les politiques ultraliberales et austéritaires menées aux nom des banques et des marchés financiers par Mari Monti et ses sbires.

Guillaume Mariel


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