Rassembler et construire la gauche de transformation sociale

jeudi 14 juin 2012.
 

Le peuple grec connaît une régression sans précédent de ses conditions de vie. Dans ces conditions dramatiques, la Grèce connaît la percée d’une extrême droite violente et ouvertement néonazie. Mais, après des mois de mobilisation sociale, un espoir y est aussi né avec le succès de la coalition de la gauche radicale « Syriza ». Celle-ci est en course pour arriver en tête lors des prochaines élections législatives. Cette coalition est victime de très violentes attaques de la part de toutes les institutions qui redoutent qu’un peuple prenne en main son destin et refuse de payer les conséquences d’une crise dont il n’est pas responsable. Dans cette situation, la gauche européenne doit être résolument au côté de Syriza et du peuple grec.

La solidarité passe aussi par la construction, partout en Europe, d’une alternative de gauche aux politiques d’austérité. En effet, le Parti Socialiste n’annonce que peu de mesures en rupture avec la politique de la droite. Son gouvernement n’entend pas rompre avec les politiques économiques qui ont conduit à la crise la plus grave depuis les années 30. Le FN, déjà haut aux présidentielles, entend surfer sur le désespoir tandis qu’une partie de l’UMP reprend ouvertement ses thèses.

Il y a donc urgence à rassembler et construire la gauche de transformation sociale.

En 2010, René Revol et David Hermet, furent, avec François Liberti, porte-parole de la liste "A Gauche Maintenant" aux régionales. En rassemblant, dans notre région, le Front de Gauche, le NPA et les Alternatifs, notre liste avait suscité l’espoir, espoir d’une vraie gauche qui ne capitule pas devant les marchés et dont l’ambition ne se limite pas à la gestion de l’existant. A la présidentielle, cet espoir s’est retrouvé dans la campagne de Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche qui a rassemblé prés de 4 millions de voix. C’est une base pour poursuivre le rassemblement de la gauche radicale dans ce pays.

A l’issue des législatives, les composantes du Front de Gauche, du moins celles qui ne l’ont pas encore fait, trancheront sur la participation au gouvernement Ayrault. Nous constatons qu’à ce jour les principaux responsables du front de gauche n’envisagent pas une telle participation. Pour nous, au regard du programme du PS et de la politique annoncée, participer à ce gouvernement conduirait au renoncement. Nous défendons au contraire le partage des richesses avec un SMIC à 1700 euros, le refus des licenciements alors que les plans « sociaux » s’accumulent, la transition énergétique et la planification écologique...

L’heure est à la construction du rassemblement de toutes les forces qui veulent une rupture avec le libéralisme et le capitalisme, un rassemblement capable d’encourager les mobilisations sociales et prêt à offrir une alternative de gauche au PS. Nous voulons travailler ensemble à élargir, consolider et enraciner ce rassemblement, dont le Front de Gauche, est une étape essentielle.

David Hermet, NPA34 Gauche Anticapitaliste

René Revol, Parti de Gauche

A Montpellier, le 6 juin 2012


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