CIVITAS, groupe engagé à l’extrême droite de Dieu, ne doit plus bénéficier de financement public

lundi 4 février 2013.
 

2) Quand le gouvernement se décidera-t-il à empêcher Civitas de s’en prendre à la République laïque avec l’aide des deniers publics ?

Le jour même où a débuté à l’Assemblée nationale l’examen du projet de loi sur le mariage pour tous, l’officine intégriste catholique Civitas a organisé devant l’Assemblée nationale une prière de rue avec un message clair : « la Loi des Hommes doit se plier à la Loi de Dieu ».

Plus qu’une provocation, c’est bien la preuve qu’il existe encore des groupuscules qui s’opposent à la République, à ses valeurs et à ses principes, et notamment au fait que « la Loi est l’expression de la volonté générale », comme le proclamait dès 1789 l’article 6 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Contre les lois établies par les citoyens, Civitas tente de réactiver une transcendance où les lois appliquées à tous seraient édictées par (leur) dieu.

Penser cela relève de leur liberté de croire ; le manifester publiquement sous cette forme (prière de rue) relève d’un trouble à l’ordre public ; enfin, faire pression pour imposer son dogme à nos parlementaires relève d’une entrave à la laïcité.

Mais le comble est que l’organisation Civitas et ses méfaits sont financés par les deniers publics ! L’Ufal est d’ailleurs à l’origine d’une pétition demandant que cesse immédiatement le financement public de Civitas (au travers de réductions d’impôts) ; pétition qui a déjà recueilli plus de 7 300 signatures, dont celles de plusieurs parlementaires et responsables associatifs, syndicaux et politiques.

Nous attendons une condamnation unanime de la classe politique, y compris de l’UMP (qui a manifesté aux côtés de Civitas le 13 janvier dernier), mais qui avait su dénoncer avec véhémence les prières de rue… musulmanes.

L’Ufal regrette que le ministre de l’Intérieur n’ait pas interdit la prière de rue organisée mardi soir par Civitas devant l’Assemblée nationale et l’UFAL demande au ministre des Finances d’intervenir auprès de ses services pour faire cesser l’émission de reçus fiscaux par Civitas et obtenir le remboursement des réductions d’impôts accordées depuis la création de l’association en infraction avec les articles 200 et 238bis du code général des impôts.

par l’UFAL Union des FAmilles laïques http://www.ufal.org

1) Stop au financement public de CIVITAS !

Après les manifestations contre la pièce de théâtre de Romeo Castellucci Sur le concept du visage du fils de Dieu ou contre la pièce de théâtre de Rodrigo García Golgota picnic, CIVITAS a franchi un pas en justifiant les graves violences qui ont eu lieu à l’encontre des FEMEN et de la journaliste Caroline FOUREST lors de la manifestation qu’elle a organisée le 18 novembre contre le projet de loi pour le mariage pour tous.

L’officine intégriste CIVITAS, qui se définit elle-même comme un « lobby catholique traditionaliste », synthèse de l’intégrisme catholique lefebvriste et du nationalisme identitaire, incite au financement de ses méfaits en sollicitant des dons de la part de particuliers et de sociétés, dons qui bénéficient d’une déduction fiscale sous la forme d’une réduction d’impôt. L’État, et donc l’ensemble des citoyens, finance ainsi CIVITAS en renonçant à percevoir 60 ou 66% du montant des dons au travers de la réduction des impôts acquittés par les donateurs.

Le reçu délivré par CIVITAS permet aux particuliers de déduire de leur impôt sur le revenu 66% du montant de leur don, et aux entreprises de déduire 60% de leur don de leur impôt sur les sociétés.

Rappelons que cette déductibilité des dons est sensée être réservée aux associations d’intérêt général ou d’utilité publique. Ainsi, pour permettre cette réduction d’impôt, l’administration fiscale considère donc que l’association CIVITAS fait œuvre d’intérêt général.

En tant que citoyens, nous ne pouvons pas accepter cette forme de financement public d’une association qui s’oppose ouvertement à l’intérêt général en organisant des manifestations hostiles à l’égalité des droits et à la liberté d’expression, n’hésitant pas à utiliser la force et à troubler l’ordre public. Après les manifestations contre la pièce de théâtre de Romeo Castellucci Sur le concept du visage du fils de Dieu ou contre la pièce de théâtre de Rodrigo García Golgota picnic, CIVITAS a franchi un pas en justifiant les graves violences qui ont eu lieu à l’encontre des FEMEN et de la journaliste Caroline FOUREST lors de la manifestation qu’elle a organisée le 18 novembre contre le projet de loi pour le mariage pour tous.

Nous demandons donc à Pierre Moscovici, ministre de l’économie et des finances, de prendre sans délai toute mesure nécessaire pour que l’association CIVITAS ne puisse plus bénéficier de la possibilité d’émettre des reçus cerfa N°11580*03 au titre des article 200 et 238 bis du code général des impôts, rendant ainsi impossible toute déduction fiscale sur les dons qui lui sont faits, c’est à dire toute compensation financière puisée dans les ressources de l’État en direction de CIVITAS.

Par Sophie Chapelle

Pour signer la pétition, cliquer sur l’adresse URL portée en source (haut de page, couleur rouge)


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