Jean-François Copé, Nathalie Kosciusko-Morizet et Alain Juppé condamnés en justice pour accusations d’antisémitisme envers Jean-Luc Mélenchon (mars 2015)

lundi 5 décembre 2016.
 

A) Communiqué de Jean-Luc Mélenchon

L’antisémitisme est un délit. Il doit donc être condamné comme tel.

Accuser à tort quelqu’un d’être antisémite est aussi un délit.

C’est ce que vient de confirmer la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris. Elle a condamné Alain Juppé, Jean-François Copé et Nathalie Kosciusko-Morizet pour diffamation à mon encontre. Monsieur Cukierman devrait y réfléchir avant de recommencer à me diffamer !

Il y a assez d’antisémites dans notre pays pour que des pyromanes puissent s’amuser à inventer de faux antisémites. Cette banalisation dans l’accusation d’antisémitisme est irresponsable et dangereuse pour la République.

B) Antisémitisme : Copé, NKM et Juppé condamnés pour des accusations contre Mélenchon (Le Parisien)

Nathalie Kosciusko-Morizet, Alain Juppé et Jean-François Copé avaient successivement mis en cause l’ancien coprésident du Parti de gauche pour ses liens avec des personnalités antisémites, plus précisément le compositeur grec Mikis Theodorakis.

Le tribunal correctionnel de Paris a condamné jeudi Jean-François Copé, Nathalie Kosciusko-Morizet et Alain Juppé à 1.000 euros d’amende chacun, avec sursis, pour avoir taxé publiquement Jean-Luc Mélenchon d’accointances antisémites.

En trois jours consécutifs, en juin 2012, Nathalie Kosciusko-Morizet, Alain Juppé et Jean-François Copé avaient successivement mis en cause l’ancien coprésident du Parti de gauche pour ses liens avec des personnalités antisémites. Ils faisaient tous référence au compositeur grec Mikis Theodorakis, dont Jean-Luc Mélenchon avait relayé en 2011, sur son site, l’appel contre le régime d’austérité imposé à la Grèce. Un lien que les trois personnalités de l’UMP mettaient en parallèle avec des déclarations antisémites faites en 2003 par le même Mikis Theodorakis.

Le 11 juin 2012, Nathalie Kosciusko-Morizet avait affirmé, sur France 2, que Jean-Luc Mélenchon accueillait « sur son site, des gens qui (faisaient) profession d’antisémitisme ». Le lendemain, sur France Inter, Alain Juppé l’avait accusé d’« entretenir des relations sulfureuses avec certaines personnalités (...) qui (prônaient) l’antisémitisme. Mikis Theodorakis, c’est un copain de Jean-Luc Mélenchon », précisait-il. Enfin, Jean-François Copé fermait le ban le surlendemain en reprochant au coprésident du Front de gauche de « (cautionner) des propos qui ne sont pas les nôtres », citant « l’antisémitisme »...


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