Loi El Khomri Signons la pétition de soutien aux lycéens de Millau

samedi 23 avril 2016.
 

Pour signer la pétition, cliquer sur l’adresse URL portée en source (haut de page, couleur rouge).

D) Soutien aux jeunes lycéens de Millau

Le 4 avril 2016, des lycéens ont été convoqués au commissariat de Millau suite à leur participation à la manifestation du 31 mars contre la loi El Khomri. Ils sont accusés de « dégradations aggravées par association de malfaiteurs » alors qu’ils ont escaladé une grille pour dérouler une banderole dans la cour de la sous-préfecture. D’autres manifestants les avaient précédés, pourtant seuls certains lycéens ont été convoqués par la police.

*C’est pourquoi nous dénonçons

-La disproportion entre les faits et leur qualification.

- L’intimidation exercée à l’encontre des lycéens ciblés.

*C’est pourquoi nous demandons

-L’abandon de la plainte ou des éventuelles poursuites.

- La suppression des relevés d’empreintes et du fichage ADN que les jeunes ont subi.

Collectif d’usagers du lycée et de citoyens.

C) Millau : une pétition en soutien aux lycéens convoqués

Le Collectif d’usagers du lycée et de citoyens a mis en ligne une pétition, afin de soutenir les lycéens millavois convoqués par la police, en marge de la manifestation du 31 mars contre la loi Travail.

Le collectif demande aussi l’abandon des éventuelles poursuites, ainsi que la suppression des relevés d’empreintes et d’ADN.

En six jours, 237 personnes ont signé le document, qui dénonce "la disproportion entre les faits et leur qualification" et "l’intimidation exercée".

B) Millau : des lycéens entendus au commissariat

La police leur reproche d’avoir enjambé les grilles de l’entrée de la sous-préfecture au moment le plus fort de la manifestation.

Une quinzaine de lycéens de l’établissement Jean-Vigo ont été convoqués, ce week-end, au commissariat, à la suite de la manifestation de jeudi 31 mars, laquelle avait rassemblé 500 personnes dans les rues de la ville, contre le projet de loi Travail. Plainte ou pas, la police leur reproche d’avoir enjambé les grilles de l’entrée de la sous-préfecture (ils n’étaient pas les seuls, et surtout pas les premiers à le faire, NDLR), au moment le plus fort de la manifestation.

La CGT dénonce des "techniques d’intimidation"

Joint par téléphone, le commandant de police a reconnu l’existence de ces auditions, mais n’a pas souhaité les commenter. Quoi qu’il en soit, ces entretiens n’ont pas plu aux syndicats. La CGT, très active dans l’intersyndicale contre la loi El Khomri, a prévu de se rendre au commissariat ce vendredi matin.

"Le jour de la manifestation, les lycéens n’ont fait que nous suivre, précise une source au sein du syndicat. Nous leur avons demandé de passer au-dessus des grilles. S’ils ont été entendus, nous devons l’être également." La CGT s’inquiète du sort réservé aux jeunes, dénonçant des "techniques d’intimidation" des forces de l’ordre. "On leur a pris leur ADN et leurs empreintes, avance un syndicaliste. Ce n’est pas normal, on ne peut pas tolérer ça. Ça ne fait qu’attiser les tensions pour les prochaines manifestations."

Source : http://www.midilibre.fr/2016/04/06/...

A) Des lycéens de Millau convoqués au commissariat

Plusieurs lycéens ont été convoqués au commissariat la police pour avoir enjambé la grille de la sous-préfecture de Millau lors de la manifestation intersyndicale du jeudi 31 mars 2016 .

Un groupe de jeunes adultes et lycéens avait déployé une banderole contre la loi El Khomri dans la cour de la sous –préfecture pendant une demi heure avant d’évacuer les lieux sans incidents et rejoindre le cortège des manifestants.

Mais plusieurs lycéens (mineurs) ont été convoqués et promptement entendus par la police Nationale à Millau avec prise des empreintes digitales et empreintes ADN, photos anthropométriques, démarche qui renvoie à une criminalisation et un fichage injustifiés et scandaleux.

Ces lycéens encouraient des poursuites judiciaires car le portail aurait été endommagé (?).

La police nationale s’est déplacée au lycée Jean Vigo demander à l’administration d’identifier les élèves à partir de photos prises lors de la manifestation dans la cour de la sous-préfecture.

Tout indique une volonté d’intimider les lycéens pour les dissuader de se mobiliser aux côtés des salariés contre la loi El Khomri. Le gouvernement se trompe s’il mise sur le découragement et la répression pour faire passer la casse du code du travail et porte la responsabilité de la tension.

Nous personnels enseignants, qui accompagnons et encadrons ces lycéens au quotidien, faisons part de notre indignation, et dénonçons la criminalisation du mouvement social à travers le sort fait à ces lycéens ; aussi nous exigeons l’abandon des poursuites contre les jeunes qui sont absolument disproportionnées.

SNES lycée Jean Vigo, Millau


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