Uber a été contraint de lâcher du lest

mercredi 14 février 2018.
 

Macron justifiait Uber, dès sa loi du 8 août 2015, prônant de remplacer le contrat de travail par un contrat commercial.

Macron l’a dit : « que les jeunes cherchent des clients plutôt que des patrons ».

Macron voulait une société sans statut, une société « post-salariale » comme il s’en vantait dans son livre « Révolution »

Macron voulait des « indépendants », pas des salariés. Il veut des transactions commerciales nettes sans cotisations, pas des bulletins de paie avec protection sociale.

Macron refusait de forcer Uber à respecter la loi républicaine, le Code du travail ; El Khomri aussi.

Macron a détruit le plus possible le Code du travail pour qu’il s’approche des « normes » délétères d’Uber, de Ryan Air, de Deliveroo et cie.

Macron croyait que l’avant-garde, ce sont les start- up sans loi ni droits. Ça va voler en éclats.

Macron disait : « je ne veux pas interdire Uber, pour ne pas renvoyer les VTC dealer à Stains ».

Macron a facilité, sous ce prétexte, le fait que les Uber, Ryan Air, Deliveroo et autres GAFA violent nos lois, surexploitent nos salariés livrés à eux-mêmes, et encaissent des milliards sans impôts versés à la République.

Mais les travailleurs de Uber, de Ryan Air, de Deliveroo, d’Amazon, d’Apple, s’organisent, font grève, luttent, se battent pour avoir des droits, et ça finit par se savoir, par peser, par progresser.

Le salariat va battre Macron et ses vieilles tentatives de retour en arrière.

Le salariat va l’emporter contre un retour au pré-salariat, contre le retour aux loueurs de bras, journaliers, tâcherons.

Il redeviendra interdit de dépasser les durées maxima et les durées légales du travail sans majorer et contingenter les heures supplémentaires

Cela redeviendra d’ordre public social, contre les ordonnances Macron

La compagnie de VTC Uber a cédé le 17 janvier, affirmant qu’elle allait limiter le nombre d’heures passées en courses de ses chauffeurs en France, afin de réduire leur fatigue – après avoir pris la veille une décision similaire pour le Royaume-Uni. La mesure sera d’abord « expérimentée » sur une centaine de chauffeurs, avant d’être déployée progressivement partout en France, a précisé l’entreprise américaine dans un communiqué. « Cette fonctionnalité vise à les encourager à prendre des pauses régulièrement et limiter les cas rares de plus de dix heures consécutives en course », a expliqué Uber (Source AFP).

Ryan Air vient de concéder que ses avions basés sur le sol français respecteraient le droit du travail français.

Si on le leur avait imposé depuis 4 ou 5 ans, on aurait pu gagner des années, de salaires, de cotisations sociales, d’impôts, mais on a perdu et on perd encore notre temps, nos droits, avec la ligne politique Macron. A bas la loi El Khomri et les ordonnances Macron !


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