78 organisations CGT d’accord pour participer à la marée humaine du 26 mai

dimanche 27 mai 2018.
 

Défilé du 26 mai : une majorité d’organisations CGT veulent y aller

Source : http://www.europe1.fr/societe/defil...

Dans le cadre d’une consultation interne lancée depuis début mai, "78 organisations CGT ont donné leur aval, six se sont abstenues et six ont voté contre", a indiqué une source interne.

Ils vont défiler le 26 mai pour l’égalité et la justice sociale, entre autres revendications. Une majorité d’organisations CGT a approuvé la participation du syndicat à la manifestation du 26 mai, à l’appel notamment de La France insoumise.

78 organisations CGT d’accord sur le principe de la manifestation.

Dans le cadre d’une consultation interne lancée depuis début mai, "78 organisations CGT ont donné leur aval, six se sont abstenues et six ont voté contre", a indiqué une source interne.

Réunies le 3 mai à la Bourse du travail à Paris à l’initiative de l’association Attac, plusieurs organisations syndicales, politiques et associatives s’étaient mises d’accord sur le principe d’une manifestation le 26 mai pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité. Parmi elles, La France Insoumise, Solidaires, le Snesup FSU, le Syndicat de la magistrature, la Fondation Copernic, Femmes Égalité ou le NPA.

Un "mouvement co-construit".

La CGT, qui a jusqu’à présent refusé de se joindre à des journées organisées par La France insoumise, a lancé une consultation interne pour savoir si elle participerait à celle-ci. "Ça peut paraître un peu surprenant, mais la participation peut s’expliquer par le fait que cette fois, le mouvement a été co-construit, avec plusieurs acteurs. Il ne s’agit pas d’un appel lancé par un parti politique seul", souligne la source. De leur côté, la CFDT et FO ont d’ores et déjà annoncé qu’elles n’y participeraient pas.

B) Manifestation du 26 mai : ce que change la participation de la CGT au cortège politique

Source : https://www.lejdd.fr/politique/mani...

Ils s’étaient donné jusqu’au 16 mai pour s’accorder. Syndicats, partis politiques et associations ont dessiné les contours de la manifestation commune du 26 mai prochain. Une "marée populaire" esquissée au début du mois, à l’initiative de la France insoumise (FI) de Jean-Luc Mélenchon. Dernier participant en date, et pas des moindres : la CGT. Le syndicat de Philippe Martinez a annoncé sa décision mercredi dans un communiqué, évoquant "l’urgence sociale" qui le pousse à rejoindre ce mouvement inédit. Un parti-pris qui vise à densifier la contestation, mais ne fait pas l’unanimité.

Car l’alliance entre organisations syndicales et partis politiques, fussent-ils d’opposition, ne va pas de soi. La charte d’Amiens de 1906, référence du syndicalisme français - et en premier lieu de la CGT, qui a rédigé le texte - définit le combat syndical comme une "lutte pour une transformation d’ensemble de la société en toute indépendance des partis politiques et de l’État".

Une convergence politique et syndicale pour rassembler les Français

La confédération de Philippe Martinez a pris ses précautions en indiquant que la manifestation se ferait "dans le respect des périmètres d’intervention et des prérogatives de chacune des organisations". Et d’ajouter que "la CGT reste ainsi fidèle à ses principes d’indépendance tout en favorisant l’expression du plus grand nombre de citoyens".

Fédérer pour massifier : c’est bien l’enjeu de cette initiative controversée. Si la mobilisation des cheminots repart à la hausse, et si la "Fête à Macron" du 5 mai a été un succès, la contestation sociale peine à prendre une ampleur suffisante pour instaurer un vrai rapport de force avec le pouvoir. La France insoumise dit ainsi avoir tiré les leçons des mobilisations contre la loi Travail, qui s’étaient avérées vaines.

On ne pouvait pas se contenter de mettre des responsables de partis les uns à côté des autres. ll fallait un grand front, une union populaire

"Face aux attaques politiques du gouvernement, on ne pouvait pas se contenter de mettre des responsables de partis les uns à côté des autres pour protester", a ainsi déclaré le député FI Eric Coquerel mercredi sur LCP. "Il fallait aller plus loin, une coalition, un grand front, une union populaire, appelez-la comme vous voulez, qui réunisse des syndicats et mouvements politiques."

La CGT rejoint ainsi la France insoumise, mais aussi le mouvement Générations de Benoît Hamon, le NPA et le mouvement Ensemble de Clémentine Autain. Seront également de la partie l’association altermondialiste Attac, le syndicat Solidaires, l’UNEF, le Snesup-FSU (enseignement supérieur), et le Syndicat de la magistrature - entre autres.

Jean-Luc Mélenchon affirme que les syndicats auront "le premier rôle"

Eric Coquerel a salué une journée "historique" à venir. "Nous acceptons chacun de sortir de nos couloirs pour, en toute indépendance [...], converger ensemble." Dans les rangs insoumis, on insiste sur le fait que le parti n’est pas en charge de l’organisation et que la manifestation sera bel et bien mixte. "Ce décloisonnement du mouvement syndical et politique à l’initiative du monde associatif est une formidable nouvelle", écrivait par exemple Adrien Quatennens mardi sur Twitter.

C) La CGT appelle à participer à la « marée populaire » du 26 mai (Le Monde)

Le syndicat a annoncé, mercredi, qu’il se joindra à l’appel lancé par des associations, syndicats et partis politiques, tels que La France insoumise, le PCF ou le NPA.

C’est officiel. La CGT appelle à « une large mobilisation » à l’occasion de l’initiative intitulée « Marée populaire pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité » du 26 mai organisée par des associations, syndicats et partis politiques tels que La France insoumise (LFI), le Parti communiste français (PCF) ou le Nouveau Partie anticapitaliste (NPA). « Il s’agit de rassembler la jeunesse, les retraités, les salariés en emploi et hors de l’emploi, les précaires ainsi que toutes celles et ceux qui, solidaires des luttes en cours, ne sont pas encore engagés dans l’action », écrit la CGT dans un communiqué publié mercredi 16 mai. Le syndicat précise que des initiatives seront organisées sur tout le territoire.

Ce choix a été approuvé, mardi, à une très large majorité par le comité confédéral national, le parlement de la CGT. Il n’en constitue pas moins une rupture pour la centrale de Montreuil, qui avait pris ses distances avec le politique dans les années 1990. Le 5 mai, le syndicat dirigé par Philippe Martinez avait refusé de participer à « La fête à Macron » lancée par le député LFI François Ruffin.

« Respect des périmètres d’intervention »

Cette fois, la CGT estime que cette décision se fait « dans le respect des périmètres d’intervention et des prérogatives de chacune des organisations » et que la confédération « reste ainsi fidèle à ses principes d’indépendance tout en favorisant l’expression du plus grand nombre de citoyens ». « La réussite de cette journée d’action sera un nouveau cap dans la construction d’un rapport de force indispensable à développer pour contrer les mauvais coups du patronat, du président Macron et de sa majorité parlementaire, et pour faire valoir l’exigence d’autres choix économiques et sociaux », explique le communiqué.

A l’origine de cette initiative : Attac et la Fondation Copernic, qui l’ont rendue publique le 4 mai. Solidaires, la FSU ou encore le Syndicat de la magistrature s’y sont également associés. Depuis début mai, la CGT participait aux réunions préparatoires. Elle était notamment représentée par la directrice de cabinet de M. Martinez, Elsa Conseil, et par Catherine Perret, la numéro deux de l’organisation. Dès lors, il semblait délicat pour le syndicat de faire marche arrière. La décision était même « prévisible », juge un participant au collectif du 26 mai. « Cela pouvait difficilement être autrement vu l’engagement de la direction de la CGT mais elle devait se border en interne », ajoute-t-il.

Par Raphaëlle Besse Desmoulières

Source : http://www.lemonde.fr/politique/art...


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