1) Une droite divisée

Le dernier week-end les tractations se sont poursuivies sans trêve entre les deux listes de droite :

 Marine Vassal, LR, présidente du conseil départemental des Bouches-du-Rhône depuis 2015 et présidente de la métropole d’Aix-Marseille-Provence depuis 2018.

 Bruno Gilles, sénateur divers droite, ex RPR et ex UMP.

De telles tractations ont surtout laissé du temps aux trahisons par arrondissement.

Au moment du dépôt des listes, une évidence s’impose : les deux listes de droite vont s’affronter, risquant de perdre, toutes deux.

1 bis) Le Rassemblement National en embuscade

Avec 20 sièges sortants, une mairie d’arrondissement sortante et 19,45% au premier tour, l’extrême droite peut rêver d’une victoire.

2) La gauche, plus unie que la droite, peut l’emporter

La liste Le Printemps marseillais (PCF, PS, PG, GRS, LFI, Générations, Ensemble...), avec Michèle Rubirola comme tête de liste, est arrivée en tête au premier tour (23,44% des suffrages) devant Sébastien Barles (8,1% EELV) et Samia Ghali (6,41%).

C’est autour de la première que se sont déroulées les négociations entre les 3 forces en présence au premier tour. Seul résultat positif : 6 listes d’arrondissement EELV ont fusionné avec Le Printemps marseillais.