L’espoir d’une nouvelle dynamique à gauche

jeudi 16 juillet 2020.
 

La dynamique née du rassemblement de collectifs citoyens et de la totalité de la gauche et des écologistes a permis à la gauche unie de gagner Marseille ! Voilà la voie à suivre pour le soutien aux luttes comme pour les prochaines élections !

Dans son rapport annuel, le Haut Conseil pour le climat estime que la France n’est toujours pas sur la bonne trajectoire pour atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050, jugeant que « les actions climatiques du pays ne sont pas à la hauteur des enjeux ni des objectifs » : la réduction des émissions de gaz à effet de serre reste insuffisante. Pourtant au lendemain de la Convention citoyenne pour le climat, Macron a refusé de reprendre certaines des propositions de cette Convention (taxation des dividendes, CETA,…). Il a cultivé le flou sur d’autres et certains de ses ministres se sont empressés d’en enterrer un peu plus (pub sur les produits polluants, baisse de la TVA sur les trains…) (*). Au-delà à des discours, l’objectif de Macron et de sa bande est clair : ne rien faire qui pourrait entraver la bonne marche du capitalisme.

Un gouvernement de droite pour une politique de droite

"Le cap sur lequel je me suis engagé en 2017 reste vrai" : avec cette affirmation, Macron confirme qu’il ne se réinventera pas. La composition du nouveau gouvernement est là pour le prouver. C’est une équipe très à droite, marquée par le sarkozysme dont nous pensions pourtant avoir été débarrassés en 2012 ; sa composition est aussi un affront aux luttes des femmes contre le sexisme. Le gouvernement Macron-Castex entend poursuivre les attaques contre le salariat, avec la volonté affirmée de reprendre la funeste retraite à points et de poursuivre la calamiteuse réforme de l’assurance-chômage alors que le chômage explose.

Airbus, Nokia, Hop…Les annonces de suppressions d’emploi se multiplient, sans parler de celles qui ont lieu plus discrètement chez nombre de petites entreprises sous-traitantes. Le gouvernement multiplie les aides aux grands groupes sans les conditionner au refus des licenciements. Utiliser les impôts des citoyens pour financer des licenciements n’est pas acceptable ! De nouvelles mobilisations sociales unitaires sont à l’ordre du jour pour empêcher cette hécatombe ! Quant aux nécessaires transformations que nécessitent la transition écologique, elles ne doivent se faire que dans la justice sociale, pas par la mise au chômage de centaines de milliers de salarié.e.s. Les conservateurs néo-libéraux qui dirigent le pays n’en ont rien à faire. Ils entendent poursuivre leur objectif : adapter la France au capitalisme contemporain, et permettre aux grands groupes de maximiser leurs profits. Il faut les en empêcher, il faut les chasser du pouvoir !

Plan de sortie de crise et accord de législature

Les syndicats et associations de la coalition « Plus jamais ça » ont publié un plan de sortie de crise et interrogent les formations politiques de gauche. Pour la Gauche démocratique et sociale (GDS), même si ce n’est pas leur but initial, les propositions du plan de sortie de crise pourraient servir de socle à un accord de législature que nous souhaitons voir élaborer par toutes les formations politiques de la gauche sociale et écologiste. Sans exclusive ni hégémonie des uns ou des autres. Un accord ne signifie pas un accord et un unanimisme sur tout, mais un accord est possible sur un plan de mesures essentielles pour engager les transitions sociales, écologiques, démocratiques ... et une dynamique de mobilisation qui pourrait s’appuyer dès la rentrée sur des comités locaux unitaires.


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