" Jamais, je ne me suis senti aussi prêt à gouverner que maintenant"

samedi 6 février 2021.
 

"Ça va vous paraître un peu curieux mais jamais, je ne me suis senti aussi prêt à gouverner que maintenant", confie l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon, candidat à l’élection présidentielle pour la troisième fois, dans une interview à l’AFP. L’équipe, le programme : le chef de file de LFI explique pourquoi.

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« Ces 40 secondes m’ont bien amoché » : Mélenchon revient sur l’épisode de la perquisition mouvementée chez LFI

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Le leader de La France insoumise assume l’altercation du 16 octobre 2018, et promet de nouveaux meetings en réalité augmentée pour la prochaine campagne présidentielle : « L’hologramme, c’est moi ! », clame-t-il.

Jean-Luc Melenchon : « La bêtise, c’est de n’avoir pas vu la caméra ». (AFP)

L’« insoumis » Jean-Luc Mélenchon, candidat pour la troisième fois à l’élection présidentielle, confie dans un entretien à l’AFP ne jamais s’être « senti si prêt à gouverner ». Il juge la victoire en 2022 « difficile », mais atteignable s’il crée une « dynamique d’adhésion ».

Dans cette interview, le député des Bouches-du-Rhône assume sa colère face aux policiers et aux procureurs, ce fameux 16 octobre 2018, lorsqu’une perquisition avait été diligentée au sein du siège de La France insoumise (LFI) dans le cadre d’une enquête sur des soupçons d’emplois fictifs au Parlement européen et les comptes de la campagne 2017.

Jean-Luc Mélenchon : « Pour l’union du peuple »

« La République, c’est moi », avait-il crié au visage d’un policier en faction devant les locaux perquisitionnés. Au journaliste de l’AFP, Jean-Luc Mélenchon exprime aujourd’hui néanmoins un regret : « Je n’ai pas honte d’avoir dit ça, je me reproche une erreur tactique : m’être cru fort au moment où j’étais faible. La bêtise, c’est de n’avoir pas vu la caméra. Quarante secondes m’ont bien amoché ! » Il poursuit : "« Sur le moment, ce n’était pas un slogan mais un cri de colère. Mais, finalement, s’il faut m’identifier à quelque chose et que c’est à la République, que puis-je demander de plus : ma vie est faite. »" EXCLUSIF. En réponse à Jospin, Mélenchon évoque une « nouvelle force politique » pour 2022

A nouveau lancé dans la course vers l’Elysée, le leader de LFI prend donc le parti… d’en rire. « Un peu d’humour, on est en France ! Nous sommes un peuple moqueur. Et l’autodérision est une bonne médecine », rétorque-t-il à l’AFP. Avant de conclure : « Dans la vie on fait avec ce qu’on a. Alors on en a fait des tee-shirts, des sacs “La République c’est moi”. »

« Aujourd’hui, l’union c’est la confusion »

Dans ce même entretien, on apprend aussi que Jean-Luc Mélenchon compte réitérer les meetings en hologramme : « Faire campagne est un art. Je me fais confiance pour l’art d’aller pondre des œufs dans le nid des autres, et pour créer moi-même les événements. Notre époque permet des choses fascinantes. »

L’hologramme, reprend-il, c’est « un gadget du niveau de la lanterne magique… ». Il en reproduira donc durant la future campagne, car (sic) : « L’hologramme, c’est moi ! La République aussi… Ils pensaient se moquer, ils m’ont donné un slogan. D’accord, j’ai enduré et souffert. Mais quelle erreur ils ont faite ! »


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