Il y a 30 millions de salariés et le salariat exploité est la base de toute notre gauche pluraliste, EELV, Générations, LFI, PCF, PS (auxquels il faut évidemment intégrer GDS, Ensemble, NPA, Nouvelle Donne…). Et des milliers de militants syndicaux sur le territoire et dans les entreprises, des milliers de militants associatifs, des réseaux citoyens se sont mobilisés entraînant une belle dynamique pour le premier tour du 12 juin.

Les grands médias appuyés sur la stratégie de non débat de Macron ont matraqué avec une grande violence pour dénaturer le caractère naissant et récent de l’unité réalisée. De nombreux responsables macronistes ont cherché à discréditer le programme de la NUPES le taxant d’extrémiste. Ils ont échoué : la NUPES, en un mois, a commencé à brasser les équipes militantes, et a touché des millions d’électeurs.

Ce n’est qu’un début.

Contrairement à ce qui est dit, la NUPES a de grandes réserves en voix.

71 % de jeunes de moins de 35 ans se sont abstenus. D’après Ifop-Fiducial, 48% des personnes qui partagent une proximité politique à gauche se sont abstenus. Et ce sont les employés et les ouvriers, qui ont voté le moins. Or il s’agit de notre base sociale. On est tous contre Macron, mais il y a eu encore des doutes, l’idée que ce n’était pas ou plus possible de gagner.

La victoire est possible. L’unité paie.

Alors, pour le second tour, l’idée de la victoire peut nourrir la victoire. L’idée qu’on peut changer les choses peut créer une dynamique de victoire au second tour le 19 juin.

D’où l’acharnement médiatique à savoir qui était en tête, Macron ou la NUPES. Or c’est bien nous, qui sommes devant, pour la retraite à 60 ans, le Smic à 1500 euros nets, le code du travail reconstruit, le blocage des prix, la planification écologique, la redistribution des richesses d’abord.

Être en tête est un atout psychologique contre l’adversaire : la droite macroniste, inquiète des résultats de la gauche unie, prend peur.

Restons zen, mobilisons partout autour de nous.

A toutes et tous, nous disons : « le 19 juin, on n’oublie pas d’aller voter, et de voter pour les candidates et candidats de la NUPES ».

Ensemble on peut gagner le 19 juin, mettre en minorité Macron à l’Assemblée comme il est minoritaire dans le pays.