« Nous sommes les représentants du peuple, et le peuple veut gagner sa vie dignement » : Rachel KeKe (LFI) éteint le gouvernement

samedi 8 juillet 2023.
 

Pour visionner la video de cette prise de parole de la députée insoumise Rachel Keke à l’Assemblée nationale le 26 juin 2023, cliquer sur l’adresse URL portée en source (haut de page, couleur rouge).

« Le peuple veut travailler et gagner sa vie dignement ! » : une masterclass de Rachel Keke à l’Assemblée nationale

« Votre projet est une insulte aux travailleurs et aux travailleuses du pays. Il ne propose que des primes et des mesures qui affaiblissent notre système social et le mettent en danger. Rien sur le SMIC. Rien sur la taxation des super-profits. Rien sur l’égalité salariale femmes-hommes, rien ! Le pouvoir d’achat recule à cause de l’inflation. Le pays compte 1,2 million de travailleurs et travailleuses pauvres. Mais vous refusez d’agir ! ».

Un tacle glissé contre le camp présidentiel signé Rackel Keke, première de corvée, aujourd’hui députée du peuple. Une intervention dont l’une des porte-paroles de la grève historique des femmes de chambre de l’hôtel Ibis Batignolles a le secret. En plein débat sur le « partage de la valeur » à l’Assemblée nationale, la députée insoumise dénonce l’hypocrisie et l’inaction du gouvernement sur les salaires. « Le projet de loi que vous nous demandez de voter aujourd’hui est complètement hypocrite. C’est un cadeau de plus pour les patrons et les super-profiteurs », assène-t-elle. Rachel Keke fait définitivement partie de ces visages dont l’Assemblée nationale manque cruellement.

À la fin de son intervention, la députée insoumise rend hommage aux différentes luttes menées par les travailleurs et les travailleuses pour leurs salaires à travers le pays : « C’est vous qui obligez les salariés à se mettre en grève pour obtenir des augmentations de salaires à Monoprix, Total, Geodis, Ibis et ailleurs. C’est grâce à la grève que les salaires ont été augmentés ! Je tiens à rendre ici hommage aux 72 travailleuses de Vertbaudet. C’est parce qu’elles ont fait deux mois sans salaires qu’elles ont arraché leur victoire ! », rappelle Rachel kéké. La lutte paie.


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