Mobilisation propalestinienne : les universités britanniques se mobilisent aussi pour Gaza

lundi 20 mai 2024.
 

La mobilisation étudiante pour Gaza gagne le Royaume-Uni. Des tentes, accompagnées de drapeaux palestiniens et de slogans appelant à un cessez-le-feu sont apparues cette semaine sur la pelouse de la SOAS university de Londres (École d’études orientales et africaines). D’autres campements ont vu le jour sur nombre d’universités britanniques, comme sur les campus américains.

Le but, d’après Yara, 23 ans, est de « faire pression sur l’administration pour qu’elle adhère aux demandes des étudiants », soit de rompre les liens avec des entreprises complices de ce qu’elle appelle « l’économie de colonisation illégale d’Israël et le commerce des armes ».

L’université de Warwick a démarré en premier avec un « campement de solidarité pour Gaza » le 26 avril. D’autres tentes ont ensuite été plantées aux abords des universités de Newcastle, Édimbourg, Manchester, Cambridge et Oxford.

À Édimbourg, un groupe d’étudiants a entamé une grève de la faim pour appeler à un cessez-le-feu à Gaza tandis qu’à Cambridge, des tentes sont soigneusement alignées aux abords du King’s College. L’université a dit dans un communiqué respecter la liberté d’expression et le droit de manifester, ajoutant qu’elle ne tolérerait pas « l’antisémitisme, l’islamophobie et toute autre forme de haine raciale ou religieuse ».

À Dublin, le campement levé

Yara, sur le campement de la SOAS depuis son installation, souligne que les étudiants prévoient de rester « aussi longtemps qu’il le faudra » pour que l’université accepte leurs demandes. « Peu importe l’inconfort de camper dehors pour les étudiants, c’est juste une fraction des conditions que subissent les Palestiniens à Gaza », ajoute-t-elle.

À Dublin, le campement a été levé après cinq jours, rapporte The Guardian. Le Trinity College s’est engagé à rompre ses liens avec les entreprises israéliennes après la protestation étudiante. Le campus a été fermé au public, ce qui a coûté au collège environ 350 000 euros en manque à gagner, les visiteurs ne pouvant pas voir le Livre de Kells, un manuscrit médiéval et un aimant touristique.


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