Les évènements dramatiques qui se déroulent actuellement en Nouvelle Calédonie sont survenus suite à la décision de l’exécutif de dégeler le corps électoral pour les futurs scrutins. On peut lire dans la presse indépendante que cette décision relève, de la part de l’exécutif, d’une attitude de pyromane-pompier, eu égard aux violences qu’elle ne manquerait pas de susciter sur "le caillou".

Les évènements dramatiques qui se déroulent actuellement en Nouvelle Calédonie sont survenus suite à la décision de l’exécutif de dégeler le corps électoral pour les futurs scrutins.

On peut lire dans la presse indépendante que cette décision relève, de la part de l’exécutif, d’une attitude de pyromane-pompier, eu égard aux violences qu’elle ne manquerait pas de susciter sur "le caillou".

Il s’agirait donc d’une énième maladresse du clan macroniste, faite d’un mélange d’idéologie jusqu’auboutiste et d’amateurisme politique.

Mais on lit moins (voire pas) que cette décision ait pu être prise en parfaite connaissance de cause, dans l’espoir d’en récolter les fruits électoraux à la faveur du scrutin européen prochain.

En effet, toujours à la peine dans les sondages face au Rassemblement National dont il ne cesse pourtant de s’inspirer, le clan présidentiel pourrait avoir généré cette crise dans le but de pouvoir la mater, à grands renforts de forces de l’ordre spécialement dépéchées de l’hexagone.

Pensant ainsi "couper l’herbe sous le pied" du RN, dont la thématique néo- coloniale et la primauté de l’ordre républicain participent depuis son origine de son socle idéologique.

Décision politique pourtant à double tranchant, comme de nombreuses autres prises avant elle par cet exécutif, puisque les électeurs les plus droitiers et les extrême droitiers, risquent une nouvelle fois de préférer l’original (RN) à sa (de moins en moins) pâle copie (Renaissance).

Accentuant ainsi, à défaut d’espérer le réduire, l’écart de suffrage en faveur du RN le 9 juin prochain.

lberreza