Élections du 9 juin – Succès des 200 étapes des caravanes populaires de LFI

dimanche 9 juin 2024.
 

LFI et élections du 9 juin. À deux jours du scrutin des européennes, la France insoumise termine ses 10 jours intenses de « caravanes populaires insoumises ». Depuis le 27 mai, elles sillonnaient les quatre coins du pays à la rencontre des habitants, « pour discuter de leurs problèmes quotidiens, des élections du 9 juin, et convaincre de voter pour la liste LFI portée par Manon Aubry » explique Clarence Mac Dougall, le co-animateur du Pôle Caravanes populaires de LFI.

Avec 72 étapes nationales, plus de 200 étapes départementales et des dizaines de milliers d’habitants rencontrés à travers le pays, le pari est réussi. Un déploiement massif grâce à une méthode utilisée dès 2016 par LFI et ce, y compris en dehors des périodes électorales. « Les insoumis sont les seuls à venir jusqu’à chez nous, prendre le temps de discuter de nos problèmes, de politique avec nous ! » déclarait une habitante de Charleville-Mézières à l’occasion de la caravane populaire du Grand Est.

Du nord au sud, de l’ouest à l’est, les quatre coins de l’Hexagone ont été couverts par les six caravanes en l’espace de 10 jours. Un succès immense : plus de 57 500 portes toquées et ce, seulement pour les étapes nationales. L’insoumission revient sur 10 jours de mobilisation intense sur le terrain, mêlant militants, candidats sur la liste de Manon Aubry, élus LFI et habitants. Notre brève.

LFI se déploie partout sur le terrain jusqu’au dimanche 9 juin

Aller à la rencontre des Français et des Françaises dans les quartiers populaires, qu’ils soient urbains comme à Ivry-sur-Seine, Bondy, Nanterre, ou ruraux comme en Creuse, près d’Amiens, à Hérouville-Saint-Clair : voilà la mission des militants insoumis qui se sont portés volontaires, accompagnés par les candidats sur la liste de Manon Aubry et des élus LFI. Sur place, les – souvent jeunes – « caravaniers » ont été accueillis à chaque étape par des dizaines de militants locaux qui connaissent bien les quartiers populaires qu’il s’agit de mobiliser.

Le concept est donc simple : les insoumis s’installent sur une place centrale en bas des habitations d’un quartier populaire, avec un barnum, des affiches, tracts ; bref, de quoi être visibles pour discuter avec les passants. Ensuite, les militants partent toquer aux portes des habitants pour informer sur les élections et prendre le temps d’échanger politiquement. Un après-midi d’action politique qui se termine souvent par un moment collectif en extérieur avec les habitants, mêlant prises de parole politiques des candidats et députés, et apéro convivial avec les habitants. Un rituel savamment répété pendant 10 jours, dans 61 départements différents. Et à chaque fois, un immense succès.

Discours de Rima Hassan lors de la caravane populaire de Saint-Ouen Ces caravanes populaires et les porte-à-porte géants qui les accompagnent ont été des moments de « pure politique » pour les Français et les insoumis. Rima Hassan, candidate LFI présente à la caravane populaire d’Ivry-sur-Seine, déclarait au micro de L’insoumission : « Ce que j’aime beaucoup dans les porte-à-porte, c’est que c’est un moment où les gens peuvent se lâcher, nous faire part de leur souffrance, de leur mécontentement politique. C’est un moment où l’on peut discuter et convaincre d’humain à humain. On crée un espace intime avec les gens dans ces porte-à-porte, et c’est essentiel ! ».

Un mode d’action « complémentaire aux grands meetings » des insoumis, réunissant plusieurs milliers de personnes, pouvant parfois impressionner. Ici, la proximité et le contact direct sont de mise.

Alors souvent, les militants insoumis reviennent avec des anecdotes de vies, parfois intimes, des habitants. Des anecdotes sur la dureté de leur vie : les centimes comptés à chaque fin de mois, le racisme subi, la hausse des prix de l’électricité…

Mais aussi beaucoup de messages de soutien et de remerciements des habitants envers la France insoumise. « Vous êtes les seuls à résister, à soutenir la Palestine, à dénoncer le génocide à Gaza » ont pu entendre les insoumis à chaque étape des caravanes. « Manon Aubry et les insoumis, ils ne lâchent rien face à Macron : on peut vous faire confiance ! » avait déclaré Benoît, habitant de Reims, à l’occasion de la caravane populaire dans son quartier.

Les caravanes populaires : une méthode insoumise efficace au service de la mobilisation populaire En allant à la rencontre des Français aux quatre coins du pays, les caravaniers insoumis viennent aussi expliquer et partager leurs propositions politiques, largement soutenues par les Français. Armés de leurs tracts mais surtout de leurs convictions, les caravaniers défendent ardemment le projet de Manon Aubry : pour la paix à Gaza et en Ukraine, le blocage des prix des produits alimentaires, la baisse des factures d’électricité, la bifurcation écologique… Bref, « en finir avec les politiques destructrices de Macron, et porter une alternative au service des gens et du peuple ».

Et pour la grande majorité, les habitants de ces quartiers populaires sont largement convaincus par le projet des insoumis. L’enjeu était donc aussi de rappeler l’importance d’aller voter ce dimanche 9 juin pour « donner de la force » à ces propositions en élisant des députés européens insoumis.

Lors de ces centaines d’étapes des caravanes, les insoumis ont donc aussi fait œuvre de pédagogie par leurs rappels citoyens et démocratiques d’intérêt public. Comme Louis Boyard, qui expliquent aux jeunes qu’ils sont automatiquement inscrits sur les listes électorales à leur majorité, comme Philippine Heyman, candidate sur la liste de Manon Aubry qui rappelle l’importance des procurations ou encore Clémence Guetté qui explique aux habitants « qu’une carte d’identité ou un passeport suffit pour aller voter ». Bref, 10 jours intenses pour les militants de la France insoumise, qui ont su se déployer partout sur le terrain. Loin des caricatures, la France insoumise a su s’ancrer concrètement dans l’ensemble des territoires français, qu’ils soient urbains, ruraux, picards ou marseillais. Avec un seul objectif : que le bloc populaire se mobilise, en se saisissant du bulletin de vote Manon Aubry le dimanche 9 juin. Avec plus de 50 000 portes toquées, les caravanes populaires ont été un coup de force évident des insoumis. Un déploiement politique qui ne s’arrêtera sûrement aux élections européennes.


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