Le projet financier des BRICS provoque la colère de Donald Trump

jeudi 20 mars 2025.
Source : MSN
 

Les principaux négociateurs des BRICS, un groupe réunissant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine, l’Afrique du Sud, ainsi que l’Égypte, l’Éthiopie, l’Indonésie, l’Iran et les Émirats arabes unis, se sont récemment retrouvés à Brasilia (Brésil) et ont décidé de continuer à ignorer le président américain Donald Trump.

Une nouvelle monnaie commune

Selon le journaliste brésilien Jamil Chade, les BRICS envisagent de poursuivre leurs efforts pour établir un système facilitant l’utilisation des monnaies locales dans les échanges commerciaux entre les membres du groupe, afin de réduire leur dépendance au dollar américain.

"Réduire les vulnérabilités et les coûts"

Comme le rapporte le quotidien brésilien Folha de S. Paulo, le président Lula a expliqué l’importance de cette initiative : « Augmenter les options de paiement signifie réduire les vulnérabilités et les coûts. La présidence brésilienne s’est engagée à développer des plateformes de paiement complémentaires, volontaires, accessibles, transparentes et sûres. »

La menace de Donald Trump

Trump, quant à lui, a menacé d’imposer des droits de douane de 100 % sur les produits des BRICS si le groupe décide de réduire l’influence du dollar sur leurs échanges commerciaux.

"Les BRICS sont morts"

« Les BRICS ont été créés pour une mauvaise raison », a assuré Trump. « Je leur ai dit que s’ils voulaient jouer avec le dollar, ils seraient frappés d’un tarif de 100 %. Le jour où ils mentionneront qu’ils veulent le faire, ils reviendront et diront : "nous vous en supplions, nous vous en supplions". Les BRICS sont morts depuis que j’ai mentionné cela. »

Son nom n’a pas été mentionné

Cependant, selon Jamil Chade, lors de la récente réunion des BRICS, le nom de Trump n’a même pas été mentionné. Seule une référence aux États-Unis a été faite lorsque l’un des représentants a évoqué « un pays qui n’aime pas cette idée ».

Une "grande erreur"

Selon une analyse publiée sur la plateforme Latinoamérica 21, il pourrait s’agir de la « première grande erreur de la nouvelle politique étrangère du gouvernement républicain ».

Un "aveu de faiblesse"

« Sans réelle justification, l’attaque de Trump contre les BRICS semble être un aveu de faiblesse par rapport au bloc », écrit Alberto Maresca.


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