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Ce jeudi premier mai, un véritable raz-de-marée populaire a déferlé dans les rues de France. Des petites villes jusqu’à Paris, Marseille et Dunkerque, des centaines de milliers de personnes se sont pressées dans les rues pour protester contre la guerre sociale de l’oligarchie et ses outils, l’extrême droite et le racisme. De très nombreux jeunes déterminés et revendiquant leur anticapitalisme et leur antifascisme ont battu le pavé.
Dans tous les cortèges, les insoumis se sont déployés massivement après des mois passés à organiser minutieusement la réussite de cette manifestation de classe et de masse.
Ce premier mai était aussi l’occasion pour un puissant cortège insoumis entouré des député·es LFI Aurélie Trouvé, Aurélien Le Coq et Gabrielle Cathala de se rendre à Dunkerque en soutien des 600 employés d’ArcelorMittal dont les emplois seront supprimés malgré 392 millions d’euros d’aides de l’État depuis 2013. À ce titre, Éric Coquerel, président LFI de la commission des Finances de l’Assemblée nationale a adressé un courrier au ministre de l’Économie pour connaître le détail de toutes les aides publiques accordées à ArcelorMittal depuis 2013.
Face à la crise écologique, il faut organiser urgemment la bifurcation de notre système énergétique qui dépend encore à deux tiers des énergies fossiles, lesquelles émettent des gaz à effet de serre responsables du dérèglement climatique. Les politiques néolibérales ne mènent nulle part sinon dans le mur de la catastrophe climatique et environnementale.
La France insoumise propose une autre voie : la planification. Autrement dit, gouverner le système énergétique à partir des besoins, et en respectant les limites planétaires.
Sobriété, réindustrialisation, mix énergétique… : l’Institut La Boétie, fondation insoumise d’élaboration intellectuelle, d’éducation populaire, de dialogue politique et culturel vient donc de publier sa nouvelle note : « Gouverner le système énergétique par les besoins ».
Par ce travail, un groupe d’ingénieur·es et d’expert·es spécialistes des questions énergétiques coordonné par Jean-Baptiste Grenier entend analyser les principaux enjeux auxquels la gauche de rupture devra se confronter pour planifier la bifurcation de notre système énergétique, et présente les différents leviers à sa disposition.
Ce 5 mai à 19h00, l’Institut La Boétie a organisé également en direct sur YouTube une émission de présentation de ce travail en présence de plusieurs expert·es et des député·es LFI Manuel Bompard, Claire Lejeune et Alma Dufour. Vous pourrez y accéder sur la chaîne YouTube de l’Institut La Boétie, ou en cliquant sur ce lien.
, Présidente du groupe de la France insoumise à l’Assemblée nationale et co-Présidente du groupe de la Gauche au Parlement européen se sont rendues en Pologne où les militantes se battent contre l’interdiction de l’avortement décrétée par l’extrême droite, et qui a causé la mort d’au moins 7 femmes depuis 2021.
Accompagnées de Sarah Durocher, Présidente du Planning familial en France, Mathilde Panot et Manon Aubry ont réussi la mission d’apporter des centaines de pilules abortives et du lendemain aux militantes polonaises de l’association Abortion Team.
Pour aller plus loin : En solidarité avec les femmes polonaises, Mathilde Panot et Manon Aubry leur apportent des centaines de pilules abortives
L’actuel Premier ministre polonais s’est engagé à assouplir ces lois, sans obtenir pour l’instant l’accord de la représentation nationale.
« Grâce à la solidarité de celles et ceux qui ont donné pour la collecte de fonds, des centaines de femmes polonaises privées du droit à disposer de leur corps vont pouvoir avorter », s’est notamment réjouie Mathilde Panot, alors que de nouvelles pilules seront bientôt envoyées.
Mardi dernier, ce 29 avril, Jean-Luc Mélenchon est intervenu pendant près d’une heure sur le plateau de BFMTV à l’occasion d’un débat avec Alain Duhamel.
Résistance à l’impérialisme américain, lutte contre l’islamophobie et les discriminations, urgence de répondre à la catastrophe écologique, nécessité d’un programme clair de rupture avec le capitalisme, déplacements internationaux du leader insoumis ont notamment été au programme de l’intervention de Jean-Luc Mélenchon.
Face à lui, même Alain Duhamel, patriarche des éditorialistes de cour à la française s’est épris à reconnaître le sérieux du travail programmatique et de l’engagement de la France insoumise : « En dehors de LFI, la gauche n’a pas travaillé les programmes. Ma conviction, c’est que la gauche ne gagne que si elle a un programme compréhensible à proposer. Les insoumis ont leurs propositions. Elles ont leur cohérence ! » a notamment été contraint de reconnaître Alain Duhamel.
Ce samedi 17 mars à Marseille, Clémence Guetté et Emma Fourreau, vice-présidente de l’Assemblée nationale et députée européenne de la France insoumise, seront présentes au colloque de l’Institut La Boétie : « La mer : nouvelle frontière et cause commune ».
Alors qu’ils couvrent 70 % de la surface terrestre, que leurs côtes accueillent les deux tiers de la population mondiale et la moitié du peuple français, les mers et les océans sont aujourd’hui laissés à la merci de tous les ravages du capitalisme et de l’ordre géopolitique international.
Épuisement des ressources et de la biodiversité, acidification, réchauffement et élévation du niveau des eaux, exploitation minière des fonds marin, militarisation à tous crins… Tels sont certains des fléaux qui frappent aujourd’hui les mers et océans en profitant de leur exclusion générale du débat démocratique.
Faire de la mer une cause commune de l’humanité : c’est donc avec l’objectif d’y contribuer que ce prochain colloque de l’Institut La Boétie proposera une journée de dialogue entre scientifiques, professionnel·les, militant·es et responsables politiques.
Le programme prévisionnel du colloque s’articulera autour de trois table ronde : La mer à l’ère de l’anthropocène ; La mer au cœur de la géopolitique mondiale ; La planification écologique maritime. Le programme complet sera bientôt disponible sur le site internet de l’Institut La Boétie.
Ce dimanche, Manuel Bompard était sur le plateau de LCI face à deux éditorialistes déterminés à disqualifier LFI. Dès les premiers minutes, le ton est donné. Les deux journalistes en campagne contre LFI font monter en épingle les propos de Laurent Wauquiez pour faire réagir, buzzer, et alimenter l’égout médiatique contre le mouvement insoumis. Des « propos de congrès auxquels vous ne devriez pas donner d’importance » a taclé Manuel Bompard, en soulignant le caractère outrancier et ridicule des propos du candidat à la la primaire des Républicains.
Après quoi, les éditorialistes de LFI ont une énième fois évoqué les accusations infamantes d’antisémitisme contre LFI. En réponse, Manuel Bompard les a magistralement recadré en déclarant que « ceux qui font des procès contre LFI feraient mieux d’agir contre le racisme », et rappelant que de telles calomnies exonèrent le RN, le seul parti politique qui compte dans ses rangs des élus antisémites condamnés pour haine raciale. Manuel Bompard a aussi rappelé l’urgence d’une nationalisation d’ArcelorMittal, gavé de 300 millions d’euros d’aide publiques par an depuis 2013 et ayant annoncé le licenciement de plus de 600 salariés à Dunkerque.
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