![]() |
Gaza sera « totalement détruite ». Une phrase prononcée par Bezalel Smotrich, ministre des Finances de Netanyahu, ce 5 mai 2025. Le même Smotrich a également affirmé que les Palestiniens, après avoir été déportés vers le sud de l’enclave, commenceraient à « partir en grand nombre vers des pays tiers ». Cette déclaration s’inscrit dans la continuité du plan pour la « conquête » de Gaza, arrêté par le cabinet du criminel de guerre Netanyahu dimanche dernier. Un plan prévoyant la promotion du « départ volontaire de Gazaouis » de l’enclave palestinienne.
Pendant cette même réunion en effet, Benjamin Netanyahu a affirmé qu’il « continuait à promouvoir le plan Trump visant à permettre le départ volontaire des habitants de Gaza et que les négociations à ce sujet se poursuivaient ». Souvenez-vous, le président des États-Unis avait évoqué sa volonté de transformer l’enclave palestinienne en une « Côte d’Azur du Moyen-Orient ». Preuve de la volonté d’intensifier le génocide des Palestiniens : le rappel de dizaines de milliers de réservistes entériné dans ce même plan.
« Les forces israéliennes n’interviendront pas pour ensuite se retirer, a-t-il déclaré. Nous ne sommes pas là pour ça. L’objectif est tout autre », a déclaré le Premier ministre. Comprendre : Netanyahu veut rompre avec le désengagement d’Israël au sein même la bande de Gaza enclenché en 2005 et y souhaite désormais une présente militaire permanente. « Depuis 2 mois, aucune aide humanitaire ne peut entrer dans l’enclave de Gaza. La famine est utilisée comme arme de guerre par Benjamin Netanyahu », s’est alarmée Mathilde Panot. Si la France de Macron a condamné le plan annoncé par le Premier ministre israélien, qu’attend-elle pour prendre des mesures concrètes et sortir de sa complicité ? Notre brève.
Date | Nom | Message |