Jeudi 2 avril 2009 1000 manifestations pour l’école. La Coordination étudiante appelle à manifester le 2 avril et à radicaliser le mouvement. Manifestation à Paris et grève "de la maternelle à l’université" (5 articles)

jeudi 2 avril 2009.
 

1) Jeudi 2 avril : Manifestation à Paris et grève "de la maternelle à l’université"

Trajet / parcours : départ 14h30 Place du Panthéon

La manifestation se dirigera vers l’Hôtel Matignon.

Le parcours plus précis et l’organisation du cortège seront donnés dès signature à la Préfecture.

Il n’a pas été possible de coordonner avec l’opération « 1 000 manifestations » de la FCPE et Agir pour l’Ecole, qui n’aura lieu que le soir et on n’a pas encore d’informations sur Paris.

Appels :

- assemblée générale Ile-de-France éducation du 24 mars

- coordination nationale des universités du 23 mars

- collectif "Une école, votre avenir" , (FSU, SGEN-CFDT, FERC-CGT, FAEN, UNSA, UNEF, FIDL, UNL, FCPE ...)

- SNES - 2nd degré (college / lycées) - grève "à décider localement"

Source : liste de diffusion Prep.Coord.Nat., reçu le 30 mars 17h

Communiqués de presse de la FSU :

2 avril, manifestation parisienne

La journée du 2 avril sera marquée par une nouvelle manifestation parisienne du Sup recherche à laquelle s’associe la FSU Ile de France.

La manifestation partira à 14h30 de la place du Panthéon et rejoindra Sèvres Babylone par l’Odéon (Soufflot-StMichel-Ecole de Médecine).

2) Nouvel appel de la coordination étudiante à "radicaliser" le mouvement.

La coordination nationale étudiante (CNE), réunie ce week-end à Paris, a lancé un nouvel appel à la "radicalisation" du mouvement contre la réforme des universités et les décrets en préparation et a proposé "une journée d’action interprofessionnelle" le 7 avril.

Dans un communiqué publié dimanche en fin d’après-midi à l’issue de leur sixième réunion dans des locaux de l’Université de Paris I Tolbiac, les délégués de 39 universités (sur 83) ont "réaffirmé que la CNE est la seule et unique instance légitime pour représenter le mouvement étudiant dans son ensemble".

La CNE, qui s’était réunie le week-end dernier à Strasbourg, entend "amplifier la grève" dans les universités et "l’étendre à d’autres secteurs de la maternelle à l’université" en appelant "aux manifestations communes de la maternelle à l’université" du jeudi 2 et du mercredi 8 avril.

La coordination souhaite "construire à la base partout un front unitaire réunissant étudiants, lycéens, salariés, précaires, chômeurs" dans le but de réaliser "une véritable convergence des luttes" et propose "une journée d’action interprofessionnelle" le mardi 7 avril.

La CNE "exige" de nouveau "l’abrogation de la LRU" et "le retrait des décrets qui en découlent (Plan Campus, Plan réussite en licence, réforme de la masterisation de la formation des personnels éducatifs, réforme du financement des universités sur des critères de performance, réforme du statut des enseignants-chercheurs).

La prochaine CNE se tiendra à Orléans le samedi 4 et dimanche 5 avril. P.-S.

2) Jeudi 2 avril 2009 1000 manifestations pour l’école

Plus que jamais dans ce contexte de crise, l’enseignement et la formation des jeunes ne sont pas un coût mais un investissement pour l’avenir. Ils sont le meilleur rempart contre le chômage. Le collectif « l’Education est notre avenir », comme le 19 octobre, comme le 20 novembre, comme le 10 décembre, comme le 17 janvier, comme le 29 janvier et comme le 19 mars, appelle tous ceux qui veulent défendre et transformer le service public d’éducation pour une meilleure réussite des élèves, à le faire savoir haut et fort le 2 avril, dans toute la France, dans tous les lieux où se forme la jeunesse d’aujourd’hui et se forgent les savoirs de demain.

Après la manifestation du 19 mars, la seule concession faite par le gouvernement est un léger recul sur la réforme de la formation des enseignants. Cela ne suffit pas, nous ne laisserons pas ce gouvernement poursuivre son entreprise de démolition de l’Ecole, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche publics ! Nous pouvons lui faire entendre raison !

Nous refusons une carte scolaire désastreuse fruit des trop nombreuses suppressions de postes de ces dernières années. Nous ne transigerons pas sur la garantie d’une formation de qualité pour tous les enseignants.

Jeudi soir 2 avril après le travail ou l’école, le collectif « L’Education est votre avenir » appelle par mille manifestations, rassemblements, retraites aux flambeaux, sur le terrain mobilisons-nous, mobilisons l’opinion en faveur de l’éducation. Devant les écoles, les collèges, les lycées, les universités, sur les places publiques, expliquons, rassemblons, faisons du bruit, pour enfin nous faire entendre !

3) Universités : la coordination nationale appelle à manifester le 2 avril

La coordination nationale des universités appelle à une nouvelle journée de manifestation "de défense du service public de l’éducation, de la maternelle à l’université" le jeudi 2 avril, dans un communiqué mercredi.

Elle rejoint ainsi l’appel, lancé le 14 mars par une assemblée générale nationale des collectifs de parents et de salariés de l’Education nationale, à une journée d’action à cette date, "de la maternelle à l’université", pour s’opposer aux réformes dans l’Education.

Cette journée est "la meilleure réponse de la communauté universitaire à la surdité du gouvernement", affirme la coordination, estimant que "la communauté universitaire dans son ensemble a clairement affiché son refus" du texte sur le statut des enseignants-chercheurs, qui a fait l’objet de nouveaux amendements au ministère de l’Enseignement supérieur dans la nuit de mardi à mercredi.

"Valérie Pécresse a tenté de passer en force sa nouvelle version du décret", regrette-t-elle, ajoutant que "la ministre confirme qu’elle n’a d’autre stratégie face à notre colère légitime que les manoeuvres, les tentatives de division et le pourrissement de la situation".

4) Education : la mobilisation s’amplifie contre la mise en concurrence et la marchandisation du savoir Article Front de Gauche

Rien n’y fait ! Une fois que la cocotte-minute sociale est en ébullition, il n’est pas de soupape suffisante pour laisser échapper suffisamment de vapeur et calmer les esprits. Sarkozy croyait mettre un terme à la colère du monde universitaire avec la réécriture du décret sur les enseignants-chercheurs. La vigueur non-démentie, après deux mois de mobilisation, des cortèges du 11 mars lui prouve que non contente de perdurer à l’université, la colère s’étend à l’ensemble du secteur éducatif, de la maternelle à l’université.

Au-delà de la présence massive de l’ensemble de la communauté éducative dans les rues de 21 villes de France ce mercredi, c’est la détermination de toutes et tous qui s’impose à l’observateur averti. La nécessité faite aux uns de défendre l’enseignement supérieur et la recherche rejoint l’affirmation d’un vrai service public d’éducation porté par ceux qui, comme le Front de Gauche créé par le Parti communiste français et Parti de gauche, voient à chaque étage de l’école les attaques destructrices se multiplier. C’est cette convergence des luttes qui répond à la cohérence du projet d’ensemble que le trio Sarkozy-Darcos-Pécresse veut imposer à notre Ecole sous le dictat de la sacro-sainte commission européenne. Une commission qui promet et attend tout de la mise en concurrence et de la marchandisation du savoir comme du reste.

Si le mouvement s’étend encore aujourd’hui, c’est que le roi est nu. Sarkozy voulait réduire le débat à la question du statut des enseignants-chercheurs et surtout ne pas parler de l’autonomie et la mise en concurrence mercantile des universités qui sont les conséquences du LMD puis de la LRU. Ratéé, c’est le projet lui-même qu’il voit désormais contesté. Pas de faux-semblants : c’est la LRU qu’il faut abroger.

La journée du 11 mars avait valeur de test. Examen une fois encore réussi par les manifestants et grévistes. La dynamique du mouvement et la détermination de l’ensemble de la communauté éducative ce 11 mars promettent déjà au Président et à ses sbires un 19 mars explosif.


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