Le Parti de Gauche dénonce la politique de Nicolas Sarkozy qui consiste à supprimer de manière drastique (10 000 emplois en moins dans la police et la gendarmerie d’ici 2011) et à remplacer ces fonctionnaires par de la vidéo surveillance. Cette mesure vient s’ajouter à un ensemble de lois qui menacent les fondements mêmes de notre République.
Sans doute inspiré par la Grande-Bretagne où sont implantés 25 millions de caméra contre un million, actuellement, en France, Nicolas Sarkozy envisage d’en parsemer le territoire national.
La vidéosurveillance : un dispositif coûteux et inefficace !
Dans de nombreuses villes de France, des plans d’installation de caméras se mettent en place. A Paris, un nouveau dispositif de vidéosurveillance prévoit l’installation de plus de 1200 caméras d’ici à la fin de l’année 2009 pour un coût de 45 millions d’euros en investissement induisant une sous traitance du pouvoir régalien de sécurité à des sociétés privées. Le Parti de Gauche regrette que le PS, bien que s’étant opposé dans son livre noir sur les libertés à la vidéosurveillance, soutienne à Paris ce dispositif. Le Parti de Gauche souligne qu’aucune étude sérieuse ne démontre l’efficacité de cette technique contre la délinquance. L’exemple britannique révèle, au contraire, que l’implantation d’un réseau serré de caméra ne fait pas baisser les chiffres de la délinquance. En fait, la vidéosurveillance déplace la délinquance dans d’autres aires géographiques.
Le Parti de Gauche demande également l’arrêt de cette politique qui menace ux libertés publiques. Le droit à l’anonymat dans la ville doit être respecté !
Face à la montée de la contestation sociale contre sa politique, le gouvernement cherche à détourner l’attention de la question sociale pour lui substituer la question sécuritaire. La vidéosurveillance fait partie d’un ensemble de mesures dont l’objectif est également de renforcer le contrôle social. C’est inacceptable. Nos libertés doivent être défendues par toutes et par tous !
C’est pourquoi le Parti de Gauche appelle ses comités locaux à s’investir dans les collectifs unitaires contre la vidéosurveillance, afin qu’une grande campagne d’éducation populaire contribue à la sensibilisation des citoyens contre la vidéosurveillance, pour le respect des libertés et contre les velléités de démantèlement de nos services publics.
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