Un collectif de maires créé « Touche pas à ma commune »

mercredi 24 février 2010.
 

Un groupe de maires en fronde contre la réforme territoriale, à qui ils reprochent de "comporter de graves menaces" pour l’avenir des communes, a constitué un collectif "Touche pas à ma commune" et lancé une pétition auprès des élus locaux, ont-ils annoncé le 4 février 2010.

Les maires de France doivent se mobiliser massivement pour que soit ôté du projet en discussion tout ce qui a pour but inavoué de les faire disparaître, écrivent-ils dans un communiqué.

Si ce projet ne va pas aussi loin que les travaux préparatoires, qui prévoyaient l’évaporation pure et simple des communes dans des structures plus vastes, il contient toute une série de dispositions qui, de manière détournée, tendent au même résultat, estiment-ils.

Parmi celles-ci, ils citent :

* la réduction du poids des petites communes dans les groupements intercommunaux,

* le court-circuitage des conseils municipaux dans l’élection des délégués communautaires,

* le regroupement des communes existantes en communes nouvelles, même contre leur volonté.

« réduire nos petites communes à des lieux-dits »

Derrière ces dispositions, se profile clairement la volonté d’en finir avec l’institution communale telle que nous l’avons toujours connue, de réduire nos petites communes à des lieux-dits, affirment-ils.

Les communes sont le terreau de la démocratie française et un lieu privilégié du lien social, écrivent-ils, ajoutant : s’il est normal qu’elles coopèrent, elles doivent néanmoins conserver leur personnalité et leur pleine autonomie.

Le collectif « Touche pas à ma commune » est présidé par l’ancien préfet Roland Hureaux, ex maire-adjoint de Cahors.


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