« Pour battre la politique néfaste de droite, il est temps de construire une bonne gauche. » Ce vendredi 26 février, à 18 h 30, salle de la mairie, une soirée est proposée dans le cadre des élections régionales car ce scrutin constitue la dernière échéance électorale avant la présidentielle ; l’enjeu dépasse notre seul territoire.

Avec notamment les candidats Marie-Pierre Vieu (PCF), Laurent Rouge (Gauche unitaire), Régine Flament (Parti de gauche), seront exposées, dans une première partie, les propositions claires du Front de gauche : concentration des fonds régionaux sur les services publics ; coopération des territoires plutôt qu’une compétition ; mise en place d’un bouclier social, territorial et écologique ; pas de subventions aux entreprises qui licencient et qui, pourtant, génèrent des profits exorbitants ; opposition régionale - au nom de l’intérêt général - aux normes européennes et au principe de concurrence libre et non faussée ; une participation citoyenne comme levier de l’action publique et comme garantie d’une attention aux mouvements sociaux.

En deuxième partie, débat sur la culture, le sport en région, l’éducation populaire, la vie associative.

2) Hautes Pyrénées : Quatre conseillers départementaux claquent la porte du Modem

Quatre conseillers départementaux dénoncent les méthodes de leur parti. Alain Menvielle, Jean-Luc Laplagne, Éliane Pérus et Louisette Rollat, viennent de démissionner du Modem. « Sans regret. »

Les mots sont très durs et les expressions employées aussi imagées qu’explicites.

Hier au Rex Hôtel, quatre conseillers départementaux du Modem ont choisi de parler publiquement pour dire leur ras-le-bol d’une part, et claquer la porte de leur parti. Alain Menvielle, Jean-Luc Laplagne, Éliane Pérus et Louisette Rollat n’ont pas eu de mots assez durs pour fustiger le fonctionnement de leur parti, leur ex-parti depuis hier : « Nous démissionnons tous les quatre de notre fonction de conseiller départemental du Modem 65 et nous démissionnons également du Modem tout court. Nous constatons et déplorons l’écart entre les principes énoncés dans la charte éthique du Modem et les pratiques quotidiennes du Modem 65 et du Modem national. »

Et de dénoncer un culte des personnalités, qui leur est devenu insupportable : « En fait, le Modem est devenu un instrument rigide au service d’un homme. Ce parti pratique le culte de la personnalité et nous ne pouvons pas le cautionner. »

Alain Menvielle, tout comme Louissette Rollat, dénoncent en chœur une « dérive totalitaire et un manque total de transparence, de consultation et de démocratie au sein d’un parti qui avait jeté des bases conceptuelles très intéressantes, mais qu’il a copieusement trahies. Cela se traduit ces dernières semaines par l’exclusion des adhérents qui n’adhèrent pas correctement au Modem. »

Pour autant, les quatre ne vont pas rester inactifs : « Notre association, RAHD 65 (Réflexion et action humaniste départementale) va être réactivée, mais nous attendrons la fin de second tour des régionales. Il ne s’agit pas pour nous de plomber la campagne. »