Appel pour une alternative à Gauche (dit Appel Ramulaud, 28 juin 2003)

vendredi 14 mai 2021.
 

A) L’appel et son contexte

Le 28 septembre 2003, lors d’une réunion dans le restaurant Ramulaud, quelques dizaines de personnalités politiques, syndicales et associatives de la gauche antilibérale valident le texte d’un Appel pour une alternative à Gauche, bientôt cosigné par un large réseau au niveau national.

Deux évènements expliquent la place politique prise par ce texte : la défaite politique du 21 avril 2002 et la défaite sociale du grand mouvement contre les retraites du printemps 2003.

Premier évènement : LA DEROUTE ELECTORALE du 21 avril 2002 plaçant Chirac et Le Pen au second tour de la présidentielle pèse lourdement sur les perspectives politiques de toute la gauche. Au delà des regrets connus sur les multiples candidatures lors du premier tour de cette élection, notons le bilan politique de ce moment rupture :

- fin du cycle engagé par le programme commun et l’Union de la gauche comme réponse à l’espérance politique ouverte par les années 1968 ;

- gouffre créé par les gouvernements du Parti socialiste de 1983 à 2002 entre d’une part les besoins des milieux populaires, d’autre part la politique menée d’où une abstention de plus en plus forte parmi les citoyens qui ont subi les conséquences sociales du capitalisme actionnarial transnational

- doute profond parmi les cadres locaux de la gauche réformiste sur la capacité du Parti Socialiste a simplement défendre les acquis démocratiques et sociaux issus de la tradition républicaine française (retraites par répartition, laïcité, services publics, sécurité sociale, droit du travail, organisation territoriale avec un rôle central des communes et des départements...).

- parmi les syndicalistes attachés à leur rôle de défense des salariés, conviction que le Parti Socialiste a tourné la page de son lien au mouvement ouvrier et privilégie comme cible électorale les milieux de la petite bourgeoisie et bourgeoisie moyenne urbaine

Deuxième évènement expliquant la place politique prise par ce texte : LE PUISSANT MOUVEMENT SOCIAL CONTRE LA LOI FILLON SUR LES RETRAITES mais aussi les nombreuses mobilisations de la période :

- manifestations démocratiques contre le Front National après le 21 avril, particulièrement dans la jeunesse

- affirmation internationale de l’altermondialisme avec plusieurs initiatives marquantes (Seattle, forums sociaux mondiaux...)

- nombreuses résistances à l’ordre mondial du néo-libéralisme comme le démontage du Mac Do de Millau (12 août 1999)

- affirmation institutionnelle de forces de gauche en Amérique latine

Au printemps puis début de l’été 2003, le mouvement social en cours et le manque de débouché politique suscitent plusieurs initiatives préparant cet appel signé par des militants syndicalistes, associatifs, avec ou sans Parti.

Au niveau national, mes amis politiques actuels participent au processus de lancement de cet appel d’où les signatures par exemple de Yves Carroy, François Delapierre, Magali Escot, Allain Graux, Jérôme Guedj, Laurent Maffeïs, Bruno Maranzana, Jean-Luc Mélenchon, René Revol, Jean-Christophe Sellin...

B) Pourquoi j’ai signé ce texte ?

Je l’ai signé parce que je le trouve pertinent dans l’analyse de la période politique même s’il surestime peut-être le niveau mondial et français de combativité et de conscience. :

- Oui, "la planète est menacée par la mondialisation capitaliste", la vampirisation générale par le capital financier (retraites, services publics, assurance maladie...), le mépris général des salariés victimes de la concurrence généralisée et de la course au profit, les dérives sécuritaires et la multiplication des guerres.

- Oui, "face à cela, les mouvements s’amplifient portant haut l’exigence d’un autre monde". Cependant les mouvements sociaux s’essoufflent devant la détermination du patronat et l’absence de débouché politique.

J’ai signé cet appel parce que je le trouve très utile comme élément de perspective politique éclairant le nouveau cycle des années à venir

« Le rassemblement à gauche n’est possible que s’il propose un contenu social et politique rompant clairement avec le libéralisme.

Il ne peut se réduire à des accords tactiques de sommet et doit être clairement enraciné dans la participation des citoyennes et citoyens à la définition de tout projet.

L’accompagnement de la mondialisation capitaliste qui a dominé la politique du gouvernement de la gauche plurielle est une impasse.

Ceux qui ont voulu les privatisations, les réductions d’impôt, la baisse des charges des entreprises, l’Europe telle qu’elle va, incarnent un courant politique dont la cohérence s’est affirmée à la tête de la social-démocratie européenne.

Si nous ne faisons rien, c’est l’extrême droite qui, un jour, risque de troubler le jeu tranquille de l’alternance.

Pour que l’espoir revienne à gauche, il faut ouvrir une alternative politique qui rompe avec la politique classique : élisez-moi et vous verrez ce que je fais. La rupture doit porter sur le fond et sur la méthode.

Face aux logiques institutionnelles, il est temps de favoriser de nouvelles pratiques démocratiques pour aider les habitants de notre pays à intervenir toujours plus, à s’organiser, à être les acteurs de leur vie. »

J’ai signé cet appel parce qu’il propose une méthode et un début de calendrier pour construire une vraie gauche, non minoritaire, apte à peser politiquement dans notre pays

« Il ne s’agit pas de créer un nouveau parti, mais un cadre de débat et d’initiatives communes.

C’est pourquoi nous décidons de nous coordonner, dans le respect des identités de chacun, pour le débat et pour l’action. Cette coordination permanente et souple n’a pas pour objet de se substituer aux organisations politiques existantes qui se réclament de la gauche anti-libérale. Mais il est nécessaire de constituer un lieu commun de confrontations et d’initiatives politiques.

Dans l’esprit de ce qui nous rassemble, nous organiserons des rencontres publiques dès la rentrée prochaine. »

Un premier bilan

Il est peu tôt pour tirer un bilan de cet appel. Ceci dit, l’unité dynamique actuelle de la gauche antilibérale durant la campagne contre le Traité Constitutionnel Européen a bénéficié des contacts pris au travers du processus Ramulaud.

Jacques Serieys, 17 mai 2005

C) APPEL POUR UNE ALTERNATIVE A GAUCHE (dit Appel Ramulaud)

Nous sommes des militantes et militants politiques, associatifs ou syndicaux, des élu-e-s locaux, nationaux et européens. Nous décidons de créer une coordination permanente pour une alternative politique à gauche, résolument antilibérale. Nous appelons à ce que de telles coordinations se démultiplient localement.

La planète est menacée par la mondialisation capitaliste qui plonge des pays dans le chaos, menace l’existence de milliards d’individus et l’équilibre écologique. Ici, nous affrontons une offensive brutale contre les retraites, les services publics et, demain, l’assurance maladie. L’attaque se poursuit contre les chômeurs et les précaires. Tous les salariés - et en premier lieu les femmes - sont victimes de la concurrence généralisée et de la course au profit. Les petits agriculteurs disparaissent sous les coups d’une politique productiviste et exportatrice à tout prix, également ruineuse pour les paysans du Sud. Dans la phase actuelle du capitalisme, le vivant, la culture, l’éducation et toutes les activités humaines ont vocation à être transformées en marchandises. Dans le même temps, les discriminations fondées sur l’origine, le genre ou la sexualité sont renforcées par le retour de l’ordre moral et la dérive sécuritaire. Profit, contrôle social, guerre : nous refusons cet avenir.

Face à cela, les mouvements s’amplifient, dévoilant de plus en plus nettement les enjeux de société chaque fois sous-jacents, rejetant massivement la logique libérale et les rapports de domination, portant haut l’exigence d’un autre monde. La mobilisation du printemps 2003 est étonnante par sa durée, nouvelle par sa jeunesse, riche de ses rencontres entre secteurs de la population qui habituellement s’ignorent. Le gouvernement est passé en force, mais n’est pas tiré d’affaire : la contestation reste soutenue par l’opinion publique et a permis une réappropriation large du débat politique. Pourtant, le mouvement social profond, qui ainsi se construit et s’affirme, vient régulièrement buter sur la détermination des pouvoirs en place, gouvernement et Medef associés. Il a besoin d’un prolongement politique. La politique menée de 1997 à 2002 à l’initiative du Parti socialiste a été sévèrement rejetée, notamment parmi celles et ceux dont la situation sociale est insupportable. Il faut tirer un bilan lucide du 21 avril 2002 et des échecs de l’alternance depuis 20 ans. Face à la droite, nous affirmons notre refus complet de la pente du social-libéralisme et du bipartisme.

Le rassemblement à gauche n’est possible que s’il propose un contenu social et politique rompant clairement avec le libéralisme. Il ne peut se réduire à des accords tactiques de sommet et doit être clairement enraciné dans la participation des citoyennes et citoyens à la définition de tout projet.

L’accompagnement de la mondialisation capitaliste qui a dominé la politique du gouvernement de la gauche plurielle est une impasse. La gauche social-libérale, convaincue que le capitalisme est indépassable, est de ce fait même incapable de répondre aux aspirations populaires et aux enjeux de société. Ceux qui ont voulu les privatisations, les réductions d’impôt, la baisse des charges des entreprises, l’Europe telle qu’elle va, incarnent un courant politique dont la cohérence s’est affirmée à la tête de la social-démocratie européenne. Si nous ne faisons rien, c’est l’extrême droite qui, un jour, risque de troubler le jeu tranquille de l’alternance.

Pour que l’espoir revienne à gauche, il faut ouvrir une alternative politique qui rompe avec la politique classique : élisez-moi et vous verrez ce que je fais. La rupture doit porter sur le fond et sur la méthode. L’alternative à gauche, ce sont d’abord des propositions qui montrent que les politiques libérales ne sont pas les seules possibles ; c’est, au bout du compte, un projet social à dessiner collectivement. Cela ne peut se faire ni dans la soumission des organisations du mouvement social aux partis ni dans leur mutuelle ignorance. Un travail politique commun est nécessaire, pour lequel les uns et les autres sont également légitimes et que chacun prolonge dans son rôle propre. Les uns et les autres (syndicats, partis, associations, etc.) sont indispensables à la définition du projet comme à sa mise en oeuvre.

L’alternative, c’est aussi une autre façon de faire, car la crise de la représentation politique est patente. Si l’on ne remet pas radicalement en cause l’éloignement de l’immense majorité de la population des processus d’élaboration, de décision et de contrôle, si les formations politiques ne changent pas de posture et de fonctionnement à cet égard, les propositions alternatives auront du mal à voir le jour ou resteront lettre morte. Face aux logiques institutionnelles, il est temps de favoriser de nouvelles pratiques démocratiques pour aider les habitants de notre pays à intervenir toujours plus, à s’organiser, à être les acteurs de leur vie. Rompre les isolements, soutenir les luttes, les faire entendre y compris dans l’arène institutionnelle qu’il faut profondément transformer : voilà l’objectif.

Pour construire cette alternative, nous décidons d’oeuvrer à la convergence de toutes celles et de tous ceux qui refusent de se résigner au capitalisme. Il ne s’agit pas de créer un nouveau parti, mais un cadre de débat et d’initiatives communes. Ni plus, ni moins. D’ores et déjà, les sensibilités que nous réunissons se côtoient régulièrement dans les mobilisations. Nous avons eu l’occasion de défendre des positions voisines pour les droits des femmes, les libertés, contre les discriminations et pour l’égalité des droits des migrants et des étrangers, pour les services publics, les 35 heures sans les concessions au Medef, les retraites, la défense et l’amélioration du droit du travail, l’augmentation des minima sociaux et des salaires, de nouveaux rapports NordSud, la défense du climat, des ressources en eau potable et de la biodiversité, contre le pillage des ressources naturelles, contre la guerre en Irak... Ce n’est pas mince. Ce n’est pas tout. Nous avons des différences et des divergences sur beaucoup de sujets importants que nous ne dissimulerons pas. Elles seront, au contraire, matière à débat public. Mais nous avons la conviction qu’elles n’empêchent pas que nous réfléchissions et agissions ensemble.

C’est pourquoi nous décidons de nous coordonner, dans le respect des identités de chacun, pour le débat et pour l’action. Cette coordination permanente et souple n’a pas pour objet de se substituer aux organisations politiques existantes qui se réclament de la gauche anti-libérale. Mais il est nécessaire de constituer un lieu commun de confrontations et d’initiatives politiques. Nous y discuterons de ce qui fâche, mais nous consacrerons plus d’énergie encore à approfondir ce qui nous rapproche. Nous ferons connaître, chaque fois que possible, des prises de positions communes. Nous mènerons ensemble dès campagnes politiques. Nous discuterons de la manière d’inscrire cette démarche dans les élections de 2004. Nous chercherons toutes les occasions de rassembler des millions de personnes autour de « l’alternative à gauche ».

Dans l’esprit de ce qui nous rassemble, nous organiserons des rencontres publiques dès la rentrée prochaine.

Contact : alternative-gauche@club-internet.fr

Premiers signataires

ABBAD Robert ADAM Etienne AGHABABAI Syamak ALAMARTINE Françoise ALAOUI Hafid ALAUX Jean-Pierre ALFONSI Gilles ALLAIRE Marie-Elisabeth ALLEGRAUD Jocelyne ALLEMAND Jean-Charles AMARD Gabriel AMIRSHAHI Pouria ANDREANI Tony ANDROS Josiane ANGOT Michel ANIESA Tonio ANSART Karine AOUNIT Mouloud ARHAN Yannick ARIES Paul ARNEGUY Janie ASSANTE Vincent ASSOULINE Daniel AUBERT Olivier AUDUC Arlette AUTAIN Clémentine BACCHUS Nicolas BARBAZANGES Jean-Marie BAREY Jean-Jacques BARTH Armand BATAILLARD Christiane BATAILLE Jean-Pierre BAUSERO Pedro BAVAY Francine BECHU Claude BECKRICH BEGOC Eugène BELKHOTJA Tarik BELLEGARDE Bruno BEN Jean-Marc BEN HIBA Tarek BENABOUD Cécile BENARD Gilles BENIES Nicolas BERGE LAVIGNE Maryse BERGER Denis BERNARD Franck BEROUD Sophie BERRUE David BERTHO Alain BEYNEL Eric BIESSY Romain BIHL Agnès BILLARD Martine BILLIOTET Anne-Marie BIRSINGER Bernard BIZOUERN Nadine BLANCHARD Martine BLANDIN Marie-Christine BOHELAY Philippe BLUTEAU Philippe BOIFFIER Jean-Yves BOIJKO Jean BOISLAROUSSIE Jean-Jacques BONNEUIL Christophe BOSC Bernard BOUFFARTIGUE Paul BOURGAIN Michel BOUTAULT Jacques BOUTES Francis BOUZID Ahmed BOVIS Rémy BRAOUEZEC Patrick BRAFMAN Jean BRAUD Alex BREMOND-SALESSE Isabelle BREUILLET Daniel BRODY Patrick BROUDIC Jean-Jacques BRUN François BUCAS Français Anne BUISSON Michel BUNALES Roger CADEZ Bruno CAHEN Michel CALABUIG Bernard CANDIER Laure CANEPA Bruno CANTAL-DUPART Michel CARON Bernard CARROY Yves CHAMPION Jacques CHARDINE Joël CHAUMERON Jean-Claude CHEMLA Dominique CHEREAU Isabelle CHIVOIS Marie-Claude CHERKI Pascal COLLIN Denis COMBESQUE Marie-Agnès CONTE Francine COPETTI Gianfranco COQUEREL Eric CORBIERE Alexis CORDIER Anne CORONADO Sergio COTTA Jacques COTTEL Gabrielle COTTON Jean-Pierre COUDERC Amaury COURS-SALIES Pierre COURTADON Gérald COUSIN Jean-Gilles CUNIN Marcel DALGALIAN Gilbert DARCEAUX Christian DARRE Patrick DAUCE Noël DAUVERGNE Raymond DAYOT Daniel DAYOT Liliane DE RUSS Pierre DE SAINT-DEO Valérie DEBALS Didier DEBONS Claude DELAPIERRE François DELARUE Christian DELATTRE Michel DELBENDE Anne DELEPINE Didier DELLA SUDDA Bruno DELLA SUDDA François DELORCA Frédéric DELPHY Christine DENTAL Monique DESCAMPS Raphaël DESPRETZ Gérard DESRUMEAUX David DETHYRE Richard D’HERMIES Suzanne DIEHLMANN Françoise DIGNAC Yannick DION Bruno DONTAINE Alain DUBARRY Véronique DUBIEN Roger DUBOIS Loïc DUFOUR Ian DUGUET Vincent DUPARC Jean-Paul DUPOND Cédric ELMAS Hasan ENDEWELD Marc EPELOIN Sophie ESCOT Magali ESMIOL Roger Espagne Vincent ESTANO Bernard ESTRAGON Gérard ETIEMBLE Fernand EVERAERE Bernard EYRAUD Laurent FAIVRE André FARBIAZ Patrick FECCI Marie-Jo FERAL Henri FIANT Michel FILOCHE Gérard FIOLE Jean-Louis FITAMANT André FLACHER Bruno FLAMENT Gilbert FLAUTRE Hélène FLEURAT Dominique FLORIS Bernard FONTAINE Jacques FORESTIER Yann FORTIN Jérémie FRACHON Olivier FRAGER Dominique FRETELLIERE Gérard FRIGOUT Gweltaz FRITZEN Rémy FULLANA Jean-Manuel GAILLARD Marcel GALTIER Henri GALLAND Françoise GANTIN Karine GARCIA 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Guy LE BER Didier LE BOURHIS Jean-Louis LE DUFF Jean LE LAGADEC Jannick LE NEOUANNIC Pascale LECLERC Patrice LEDEME Pierre LEGROS Alex LEMAIRE Jean-Pierre LENIAR Roland LEPLUS Cathy LERICHOMME Jacques LESAGE François LESTRAT Anne LEVARD Laurent LEVY Laurent LHOMMET Max LIOT Dominique LIPIETZ Alain LOMBARDI-PASQUIER Caroline LONGERINAS Francois LOPEZ David LORAND Isabelle LORIDANT Chloe LOUESDON Gaël LOUIS Véronique LOUIS Pascale LOUP Michele MADROLLE Christophe MAFFEIS Laurent MAINGAULT Philippe MANGENOT Marc MANGEOT Philippe MARANZANA Bruno MARCHAND-PROCHASSON Martine MARCHILLE Jean MARCU Alain MARECHAL François MARIS Bernard MARLIERE Philippe MARTELLI Roger MARTIN Alain MARTIN Christian MARUCHELLI Fernanda MAS Kya-Françoise MASSE Dominique MAURO Claude MEHL Didier MELENCHON Jean-Luc MENEHEM Georges MERIEUX Roland MERME Henri MESSINA Richard MEYROUNE François MIGNOT Dominique MINENNA Michel MOCCOZET Laurent MORE Eugène-Henri MORENO Hugo MOSMANT Daniel MOULARD Régis MOURIAUX René NAÏM 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