Le Sommet du G-8 des 26 et 27 mai intervient à un moment de crise aggravée du système monétaire international et alors que l’un de ses membres, le Japon, vient d’être le triste témoin du risque nucléaire.

Face à ces deux défis mondiaux, il est frappant de constater que les huit pays les plus industrialisés du monde ne prévoient rien qui puisse protéger les peuples. Au contraire, le G-8 protège la finance et la production énergétique nucléaire.

Pour le Parti de Gauche, le sommet du G-8 est illégitime. C’est l’ONU qui doit être aux commandes dès lors qu’il s’agit de défendre l’intérêt général planétaire. C’est à l’ONU que revient de garantir la paix et donc de traiter toutes les sources de tension internationale que sont la destruction de l’écosystème, la répartition inégale des richesses et la pauvreté, la concurrence effrénée entre les peuples dans le contexte du libre-échange, et la spéculation financière.

Le Parti de Gauche réaffirmera sa volonté de Gouverner face aux banques plutôt que de protéger les spéculateurs, et de planifier la sortie du nucléaire, plutôt que de maintenir l’illusion d’une production énergétique nucléaire « sûre ».

Le Parti de Gauche participera à la manifestation (21 mai) et aux ateliers du Forum des Alternatives (22 mai) avec une délégation de son secrétariat national menée par Raquel Garrido, porte-parole internationale du PG, et incluant les secrétaires nationaux Delphine Beauvois (femmes), Pascale Le Neouannic (libertés et laïcité), Christiane Chombeau (presse du PG),et Eric Coquerel (relations unitaires).