Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées rappelle le gouvernement à ses responsabilités sur le réseau routier

mercredi 7 février 2007.
 

Dans un courrier adressé le 6 février 2007 au Ministre des transports et de l’équipement, Martin Malvy rappelle au gouvernement ses responsabilités sur le réseau routier.

« En application du principe de décroisement qu’il a annoncé, l’Etat a supprimé le volet routier des contrats de projets 2007-2013. Les itinéraires prioritaires qui étaient inscrits au Contrat de plan 2000-2006 relèvent donc désormais de sa seule responsabilité. » écrit Martin Malvy qui poursuit : c’est d’ailleurs ce qu’a rappelé Christian Estrosi, Ministre Délégué à l’Aménagement du Territoire le 25 janvier 2006 en affirmant : « l’Etat et l’Agence de financement des infrastructures de transport de France financeront intégralement les grands itinéraires qui restent dans le patrimoine de l’Etat, sans demander le moindre centime d’euro aux collectivités ».

« Parmi les priorités et les urgences - précise le président de la Région -, l’achèvement de la mise à 2×2 voies des itinéraires suivants, dont le caractère vital pour l’aménagement du territoire de la région et son développement économique a été reconnu par l’Etat s’impose : RN 88 (Toulouse - Rodez - Séverac), RN 126 et 112 (Toulouse - Castres - Mazamet), RN 124 (Toulouse - Auch), RN 20 ( rocade de Montauban et Pamiers - Foix - Andorre), RN 21 (Tarbes, Lourdes), RN 125 (Montréjeau - frontière espagnole) et plus particulièrement la déviation de St Béat. »

« J’insiste donc tout particulièrement auprès de vous, conclut-il, pour que ces projets figurent bien en rang 1 au titre des investissements de l’Etat dans les Programmes de Développement et de Modernisation des Itinéraires dont nous attendons la présentation. »

Dans ce courrier, Martin Malvy rappelle également que « le Contrat Etat-Région 2000-2006 avait pour objectif de permettre le rattrapage en 10 ans du retard d’investissement sur les itinéraires structurants de Midi-Pyrénées, en partant du principe de la prolongation de l’effort engagé pendant les années 2007-2010 » et regrette que les gels de crédits successifs de l’Etat en 2002, 2003 et 2004 aient considérablement retardé l’avancement des opérations contractualisées et abouti à la réévaluation d’une grande partie des opérations dont certaines ont été abandonnées par l’Etat.


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