Teyssèdre et Malvy constatent, sur le terrain, la montée de la pauvreté

samedi 3 mars 2007.
 

Entourés d’Alain Fauconnier et de Guilhem Serieys (conseillers régionaux PS), Christian Teyssèdre et Martin Malvy ont rencontré ce jeudi soir les responsables ruthénois du Secours Populaire et des Restos du Coeur.

Ils ont écouté avec attention les représentants associatifs leur expliquer le quotidien de leur action, et l’évolution préoccupante de la situation des plus démunis. Depuis septembre 2006, la fréquentation a augmenté de... 50% au Secours Populaire. La précarité touche maintenant jusqu’à des retraités, des jeunes en rupture familiale, des travailleurs pauvres qui ne peuvent plus vivre de leur travail et dorment parfois dans leur voiture. Les femmes seules représentent la moitié des personnes en précarité qui viennent demander de l’aide à l’association. Souvent, elles tentent de s’en sortir malgré des enfants en bas âge. La présidente de l’association a expliqué que nombre de personnes pauvres renoncent à l’assurance de leur voiture, à leur mutuelle, et que beaucoup de parents, empêtrés dans leurs difficultés, contrôlent mal les progrès scolaires de leurs enfants.

Christian Teyssèdre a porté l’espoir que les propositions de Ségolène Royal soient mises en oeuvre sur la santé, avec la gratuité des soins pour les enfants de moins de 16 ans et la création de dispensaires gratuits, comme sur l’éducation, avec le soutien scolaire gratuit et public pour que tous les enfants puissent avoir leur chance de profiter de l’ascenseur social.

Enfin, les représentants du Secours Populaire ont abordé les questions de l’exiguité et de l’inadaptation des locaux actuels pour recevoir les populations démunies. Leur projet d’un nouveau local rue Saint Cyrice sera accompagné par le Conseil Régional, même si l’institution menée par Martin Malvy n’en a pas la mission première. Avec beaucoup d’attention, le Président Malvy a souhaité que ce projet aboutisse.


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