Un comité de liaison de la gauche antilibérale (propositions émanant de la réunion du 21 mars)

lundi 2 avril 2007.
 

Relevé des propositions de la réunion du 21 mars au sujet d’un comité de liaison de la gauche antilibérale et de la volonté de candidatures communes de la gauche antilibérale aux législatives.

Rappel : cette réunion avait été initiée par plusieurs des membres de l’ex-CIUN (mouvements politiques (PCF, Mars, Gauche Républicaine), sensibilités (courant unitaire de la LCR) personnalités (Claude Debons, Claude Michel, Jean-Luc Gonneau). À partir d’une contribution commune ( en téléchargement ci-joint ) - cette contribution était un élément du débat pour initier cette réunion et non un appel -, elle s’adressait à toutes les forces et porte parole de l’ex-CIUN, plus la LCR pour débattre des éléments contenus dans ce texte : essentiellement réaffirmer la nécessité stratégique de conserver des outils et cadres rassemblant la gauche antilibérale, la question d’un comité de liaison, l’affirmation de la nécessité de candidatures communes de la gauche antilibérale dès les législatives.

Étaient présents à cette réunion :

Des délégations de la Gauche Républicaine, LCR, Mars, PCF

Des membres du courant unitaire de la LCR Clémentine Autain, Claude Debons, Jean-Luc Gonneau (Cactus - la gauche), Claude Michel

Des délégations ayant revendiqué le statut d’observateur de : Alternatifs, Alterekolo, CCAG.

A noter :

Jean-Luc Gonneau a expliqué que PRS était favorable au principe d’un comité de liaison de la gauche antilibérale dès les élections terminées.

Les Alternatifs ont fait une déclaration officielle lors de cette réunion

Enfin plusieurs délégations ont du partir avant la fin de la réunion et il n’a donc pas été possible d’acter des décisions. Globalement, si la nécessité d’une structure de liaison de la gauche antilibérale a été réaffirmée par la plupart des présents, il apparaît que celle-ci ne pourra voir le jour avant la fin de la séquence électorale. Par contre le principe de donner des signes dans cette période sur ce qui nous rassemble semble pouvoir faire accord même si les modalités restent à définir (réaction commune sur des mobilisations en cours par exemple - voir point Airbus ci-dessous). Sur les législatives, il apparait pour le moment peu crédible de conclure actuellement un accord national. Par contre, là aussi quasiment tous les présents ont expliqué qu’il serait souhaitable que la gauche antilibérale, soit se présente unie dans le maximum de circonscriptions soit , à minima, ne se fasse pas concurrence. Il a été fait référence par certaines des sensibilités présentes à la déclaration de synthèse de la réunion nationale des collectifs des 17 et 18 mars qui a conclu dans le même sens en réaffirmant cette nécessité stratégique et en laissant le soin aux collectifs locaux et aux coordinations départementales existantes d’y travailler jusqu’au lendemain du 1er tour où un premier bilan pourrait être fait nationalement.

Sur la question des législatives, la discussion a surtout porté sur les modalités qui pourraient être prises au niveau national pour faciliter dans un premier temps des accords locaux et départementaux.

D’où la proposition de se revoir rapidement pour avancer et éventuellement statuer sur trois points :

1 - une déclaration de principe sur la nécessité d’un cadre de liaison de la gauche antilibérale après les élections

2 - une initiative commune sur Airbus. En effet il a été noté qu’à travers cette question nous pouvions mettre en évidence le bien fondé de notre refus commun du TCE, point de départ de notre rassemblement. Plusieurs solutions ont été rapidement avancées : appel commun voir meeting des trois candidats (3 B), appel de tous les courants politiques du non de gauche (y compris PRS)...

3 - proposer une structure de travail pour les législatives qui auraient pour but de "faciliter" les accords unitaires locaux initiées localement (par les collectifs unitaires, structures locales de mouvements politiques, collectifs bové, personnalités...). Cette structure mi politique, mi technique ("facilitatrice") aurait pour but de travailler à lever les obstacles qui, aujourd’hui, se constatent dans plusieurs cas (formulation politique de l’accord, modalités pour la question des association(s) de financement, etc...). Souple, sans obligation de réussite (donc sans pression excessive), sans statut de coordination ni rôle de "liaison", elle pourrait juste réunir tous les acteurs intéressés par la nécessité de déboucher sur un maximum d’accords locaux et départementaux. Elle aurait également l’avantage d’avoir préparé le terrain au cas où, après les Présidentielles, seraient réunies les conditions d’un accord national mais soyons clair ce ne serait pas son but premier.

Pour discuter et décider de ces trois points, aujourd’hui non actés, nous vous proposons une nouvelle réunion le jeudi 29 mars à 18h30 à l’AGECA (sauf contre indication d’ici là sur le lieu).


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message