Parti des Indigènes de la République : Une dérive raciste ?

jeudi 1er septembre 2016.
 

— > un "camp d’été décolonial" interdit aux Blancs !?

Au temps des USA des années 50, de l’Afrique du Sud de l’apartheid, l’affiche "Interdit au Noirs" était de rigueur dans l’espace public. Les progressistes du monde entier ont combattu ces pratiques et cette idéologie pendant des décennies. !

Ceux qui sont resté.e.s sincères les combattent évidemment encore partout où elles subsistent.

En aout 2016, du côté de Reims (France) des organisations qui se prétendent antiracistes tiennent un "camp d’été décolonial" dont la caractéristique principale est une singulière sélection à l’entrée : l’avertissement "Interdit aux blancs" est virtuellement affiché à l’entrée.

Comment est-ce possible ?

A ce jour, les progressistes, peut-être embarrassé.e.s par la gravité de telles pratiques, se taisent, tandis que la droite et l’extrême-droite ne peuvent que se féliciter de cette tentative de division du monde du travail.

Pour une partie, encore peu importante mais non négligeable toutefois, des militants de "gauche" et d’extrême-gauche, la lutte des classes doit manifestement être remplacée par la lutte des races.

Présenté comme "un séminaire de formation à l’antiracisme politique", le camp est réservé « uniquement aux personnes subissant à titre personnel le racisme d’État en contexte français » et exclut donc les personnes "blanches" selon la terminologie habituelle du Parti des Indigènes de la République.

Vous êtes blanc(he) de peau de nationalité française ?

DONC :

Vous ne pouvez pas prétendre accéder à ce séminaire, puisqu’il est réservé expressément "aux personnes subissant à titre personnel le racisme d’Etat en contexte français".

Pour la même raison, vous n’aviez pas accès aux rencontres organisées cette année à l’université de Paris-VIII, où il était précisé : "Paroles non blanches".

Les "théoriciens" du PIR et les apprentis sorciers de cette mouvance "antiraciste politique" définissent les dominés non sur une base de classe (en évitant soigneusement le mot "exploité.e.s" bien trop marxiste à leur yeux) mais en fonction de l’ethnie, de la couleur de peau, de la race supposée, du sexe, du genre ou de l’origine géographique.

La dirigeante du PIR, Madame Bouteldja, tient avec constance des propos antisémites, et homophobes pour contenter le segment de marché politique que son parti souhaite (en vain pour l’instant) conquérir.

De tels "théoriciens" parlent sans discontinuer de "blancs" /"non-blancs", de "blanchité", sans jamais oser définir de tels concepts, préférant le rideau de fumée d’un concept particulièrement ... fumeux : celui de "races sociales".

Vous avez bien lu, hélas...


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