Amérique Latine : Enfin de bonnes nouvelles !

dimanche 23 août 2020.
Source : Bolivar Infos
 

Au Venezuela dès 2014 et en Amérique Latine un an plus tard s’est déchaînée une furie conservatrice et réactionnaire qui a obligé à résister dans les tranchées conquises pour nous défendre, attendre une situation meilleure et revenir à l’attaque. Dans l’art militaire, la défense n’est pas moins importante que l’attaque, c’est seulement une autre forme des actions de combat. Dans l’art de la politique, ce n’est pas différent.

Dans ces conditions, nous nous sommes presque habitués aux mauvaises nouvelles. Désirant survivre dans l’idée qu’un « soldat vivant sert à la prochaine bataille, » ces dernières années, nous nous sommes inquiétés de résoudre les problèmes qui vont ses présenter à nous, surtout motivés par la permanente et de plus en plus asphyxiante agression de l’Empire, en particulier contre le Venezuela et Cuba. Les Cubains ont déjà une expérience de 60 ans, nous, au Venezuela, nous sommes en train d’apprendre.

Mais cette année et ces derniers jours, nos avons commencé à avoir de bonnes nouvelles qui apportent un air frais dans la chaleur écrasante de la pression impérialiste. Ces événements, qui peuvent n’avoir aucune importance si on les regarde isolément pourraient être le signe d’un retournement, d’une tendance différente dans le développement des luttes populaires de la région si on les regarde dans leur ensemble.

1.L’élection de Mohammed Irfaan Alí du Parti Progressiste du Peuple (PPP) président du Guyana et la défaite de l’empreinte néolibérale et de la soumission aveugle à l’Empire de son prédécesseur, David Granger.

2.Le retrait par le Tribunal Suprême Fédéral du Brésil de la plainte contre l’ex-président Luiz Inácio Lula da Silva.

3.Le refus d’Interpol de diffuser une alerte rouge contre l’ex-président Rafael Correa comme l’avait demandé le gouvernement de l’Equateur.

4.La décision d’un juge du Tribunal de Contentieux Electoral de l’Equateur de laisser sans effet les mesures préventives de suspension qui pesaient sur le Mouvement force Engagement Social qui regroupe les partisans de l’ex-président Rafael Correa.

5.L’accord obtenu par le Gouvernement argentin avec les détenteurs de bons de Wall Street qui permet de restructurer la dette de l’Argentine et de l’alléger considérablement en donnant plus de marge de manœuvre au Gouvernement progressiste d’Alberto Fernández.

6.L’augmentation, en juillet, de l’approbation par le peuple du Gouvernement d’Andrés Manuel López Obrador au Mexique malgré la campagne virulente de la droite néolibérale et du grand patronat mexicain contre lui.

7.L’arrestation d’ Álvaro Uribe Vélez pour les délits de subornation de témoins et fraude électorale.

8.La rébellion du peuple mapuche contre les agressions du gouvernement chilien qui en est même arrivé, dans une tentative désespérée pour contrôler le pays, à nommer un nazi ministre de l’Intérieur après que le Congrès ait refusé d’approuver sa réforme de la Constitution qui aurait permis de retirer 10% des fonds déposés par les travailleurs dans le système de retraites privé.

Comme je l’ai dit, ce sont des faits isolés mais vus dans leur ensemble, ils pourraient être le signe d’une nouvelle voie pour l’Amérique Latine et les Caraïbes.

traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos


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