L’instrumentalisation politique de la police : ça suffit ! Priorité à la sécurité des citoyens.

jeudi 18 mai 2023.
 

L’instrumentalisation politique de la police : ça suffit ! Priorité à la sécurité des citoyens.

Pour bon nombre de citoyens, assurer la sécurité est l’un des devoirs fondamentaux de l’État. Il existe un désir d’ordre dans les classes populaires notamment frappées par l’insécurité sociale ou victime d’actes de délinquance plus ou moins grave dont la presse locale se fait souvent l’écho. Mais les pouvoirs en place depuis 20 ou 30 ans qui contrôlent l’État Ont-ils correctement assuré cette mission de sécurité ?

A–JL Mélenchon précise la politique de sécurité de LFI.

Jean-Luc Mélenchon a récemment reprécisé la politique de sécurité de La France Insoumise.

Nous reprenons ici cette thématique

Jean-Luc Mélenchon a récemment abordé le problème de la sécurité et de la police. Voir la vidéo avec le lien suivant : https://www.youtube.com/watch?v=t7I...

Ou encore : Vidéo sécurité : changer la police (avec résumé) http://www.gauchemip.org/spip.php?a...

Ce discours a une importance non négligeable car le problème de la sécurité est une préoccupation majeure pour un grand nombre de citoyens et cette thématique est abondamment utilisée par la droite et l’extrême droite pour valoriser leur orientation politique sécuritaire. Elles se présentent comme défenseurs intransigeants et musclés de « l’ordre public ». Et face à cela, il y aurait La France Insoumise laxiste, angélique incapable de prendre à bras-le-corps le problème de la délinquance en tous genres.

Ce manichéisme s’appuie sur le fait que pour la droite que la responsabilité individuelle et le devoir de respecter les normes ne permettent pas d’excuser les actes de délinquance alors que pour la gauche, la délinquance s’explique et se justifie par un contexte social inégalitaire et générateur de misère.

Mélenchon a la bonne idée de remettre en cause efficacement ce manichéisme construit politiquement.

D’abord il reconnaît que la délinquance est effectivement un problème dont il ne faut pas nier la réalité et son caractère insupportable. Ils dénoncent avec le brio qu’on lui connaît l’inflation législative des lois censées défendre la sécurité des citoyens et qui, de fait, s’attaquent sans cesse aux libertés individuelles et collectives.

Il rappelle qu’en 30 ans : 32 lois ont été votées contre la délinquance, 21 lois sur l’immigration ; 16 lois contre le terrorisme.

Pour quel résultats ? Un résultat nul ou quasi nul. Aucun bilan rétrospectif n’a été fait avant le vote d’une nouvelle loi.

Tout cela montre que la politique du gros bâton, ce n’est rien d’autre que du vent sinon pour réprimer les mouvements sociaux.

La lutte contre la délinquance classique : cambriolages, agressions contre les personnes, vols, trafics de drogue, de voitures ou d’armes, escroqueries, délinquance en col blanc (financières, abus de biens sociaux, etc.) ne mobilisent pas la majorité des forces de police. Le ministère de l’intérieur préfère mobiliser des forces disproportionnées pour lutter contre l’utilisation du cannabis !

Par ailleurs, des 561 morts par an victimes de leurs conditions de travail ne mobilisent pas non plus le nombre d’inspecteurs du travail nécessaires pour réprimer la délinquance patronale responsable, au moins partiellement, de cette situation.

Le pouvoir préfère mobiliser des milliers de policiers pour défendre « l’ordre public » menacé par les « masses dangereuses » en mouvement.

Mélenchon rappelle que la mission de la police n’est pas de défendre l’ordre social et politique existant mais de tout simplement défendre la sécurité des citoyens, la tranquillité publique. Les policiers doivent être des « gardiens de la paix » le mot « paix » n’ont pas paix sociale mais la possibilité de vivre sans être menacé par des agressions physiques, psychologiques et de pouvoir disposer normalement de leurs biens

Il défend l’idée que face à des manifestants, (évidemment non armé), la police ne devrait pas disposer d’armes mutilantes et favoriser plutôt l’apaisement que l’escalade de la violence par des actions inappropriées, ou provocatrices (comme cela se pratique d’ailleurs dans différents pays d’Europe).

JLM s’insurge contre l’influence d’une mouvance syndicale d’extrême droite de la police sur le gouvernement qui se refuse, en outre, à sanctionner leurs agissements factieux ou séditieux.

Mélenchon montre donc que le terme « forces de l’ordre » est inapproprié.

Il dénonce aussi le manque de moyens accordés à la politique pénitentiaire et comment la prison devient une école de la récidive. Les travaux d’intérêt général sont insuffisamment développés faute de moyens et mon dissimule cette carence en valorisant l’image d’une prison punitive et vengeresse, ce qui est d’ailleurs contraire au principe républicain selon lequel la prison doit permettre la réhabilitation intégrative et non la marginalisation.

Il défend une politique de sécurité selon le triptyque : prévention–répression–réparation.

Il rappelle la nécessité de créer une police de proximité et de clubs indépendants de la police notamment dans les quartiers sensibles. Il faut reconstruire le lien de confiance entre la police et la population qui a été profondément dégradée par des politiques sécuritaires et technocratiques des gouvernements successifs.

Il rappelle aussi la nécessité de disposer de services de renseignement de terrain disposant de moyens humains et techniques suffisants. La formation des différents corps de police doit être améliorée à tous les niveaux.

Un débat démocratique doit s’instaurer concernant la politique de sécurité sur des bases rationnelles et non émotionnelles ou réactives par rapport au monde médiatique s’alimentant sur le marché de la peur. L’émotion doit faire place à la raison.

D’ailleurs, le livret sécurité de La France Insoumise, complétant le programmel’Avenir en commun, s’appelle : « Sécurité : le retour à la raison ». Voir le livret avec le lien : https://avenirencommun.fr/le-livret...

B–Prolongement : l’instrumentalisation politique des « forces de l’ordre ».

1) Le laisser-faire de l’action des « casseurs » par le sommet de la hiérarchie.

On pourrait répertorier une multitude d’articles et de vidéos pour attester de cette réalité. Nous en extrayons deux d’organes d’information que l’on ne peut pas qualifier de « gauchistes ».

Exemple 1 : sous le règne de hollande

Un syndicat de policiers dénonce les consignes reçues pendant les manifs

Source : BFM TV. Le 05/05/2016

https://www.bfmtv.com/societe/un-sy...

Le syndicat Alliance s’interroge sur les consignes de non-intervention reçues face aux casseurs. Et accuse le gouvernement de vouloir décrédibiliser les mouvements sociaux.

La charge est inattendue. Sur France Info, le secrétaire général du syndicat policier majoritaire Alliance, Jean-Claude Delage, s’est interrogé sur les consignes reçues par les policiers pendant les manifestations. Il s’interroge notamment sur la passivité imposée aux forces de l’ordre lorsque des casseurs sont en action.

"Attendre une heure"

Pourquoi les CRS n’interviennent-ils pas plus rapidement lorsque des groupes de personnes s’en prennent à des vitrines ou des équipements publics ? Selon le patron d’Alliance, les policiers ne font qu’obéir aux ordres. "Lorsque vous voyez des casseurs détruire les vitrines, saccager des panneaux publicitaires, se servir des tubes néons à l’intérieur pour attaquer les forces de l’ordre et que des policiers mobilisés sont en face d’eux et qu’ils doivent attendre une heure en face d’eux pour intervenir (…) on se demande bien pourquoi."

Celui qui appelle les policiers à manifester contre "la haine anti-flics" le 18 mai l’assure : "les policiers veulent interpeller les casseurs". Et d’ajouter : "L’Etat doit prendre ses responsabilités, ne pas nous laisser attendre des heures face à des casseurs identifiés, qu’on pourrait même peut-être préventivement assigner à résidence dans le cadre de l’état d’urgence ou interpeller."

Quelle est la logique derrière ces ordres ?

Pour Alliance, la stratégie de laissez-faire du gouvernement n’a qu’un objectif, jeter le discrédit sur l’ensemble de la mobilisation contre la Loi Travail.

"Je pense que ça vise aussi à discréditer le mouvement social et syndical parce qu’évidemment, lorsque des syndicalistes manifestent contre un texte et qu’il y a des casseurs qui cassent tout dans le quartier, que les riverains sont exaspérés et que la police ne peut pas rapidement intervenir, et bien ça discrédite aussi quelque part le mouvement social" estime Jean-Claude Delage. Depuis son annonce par le gouvernement, le projet de Loi Travail a suscité une très vive contestation, traduite par des manifestations partout en France. Manifestations en marge desquelles ont été observés de violents affrontements avec les forces de l’ordre.

Exemple 2 : sous le règne de Macron.

Violences à Paris : « Les policiers n’ont pas eu l’ordre d’intervenir » Source : Le Point.fr. Publié le 19/03/2019 à

https://www.lepoint.fr/societe/viol...

Interrogé par Franceinfo, le secrétaire général du syndicat Unsa Police dénonce un manque d’instruction face aux agissements des casseurs.

Si la police n’a pas agi, c’est qu’elle n’en a pas reçu l’ordre. Samedi, les rassemblements parisiens des Gilets jaunes ont été émaillés par des violences et des dégradations de grande ampleur, 80 enseignes ont notamment été touchées lors du saccage des Champs-Élysées. Cette journée a ouvertement été annoncée comme un « échec » par Laurent Nuñez, le secrétaire d’État à l’Intérieur. S’ensuivent réunions de crise, nouvelles mesures et finalement sanctions au sein de la préfecture de police de Paris, à commencer par le préfet Michel Delpuech lui-même.

Lire aussi Coignard - Christophe Castaner : le maillon faible

« On était en mesure d’intervenir, on ne nous a pas autorisés à le faire »

Interrogé par Franceinfo lundi 18 mars, Philippe Capon, secrétaire général du syndicat Unsa Police, revient sur les dysfonctionnements des forces de l’ordre ce jour-là, du point de vue des policiers. Selon lui, la frustration a rapidement gagné les rangs de la police alors que plusieurs commerces étaient incendiés ou saccagés.

Il critique notamment « ceux qui ont décidé que ça se passe comme ça et qui n’ont pas donné les instructions » nécessaires à l’arrêt des violences. « Les policiers et les forces de l’ordre perdent toute initiative, c’est-à-dire qu’elles n’agissent que sur ordre, elles n’interviennent que sur ordre, explique-t-il. Donc quand on est en manifestations, quand devant nous à 50-100 mètres, des casseurs sont en train de tout casser, les policiers se disent Pourquoi on n’intervient pas ? Parce qu’ils n’ont pas les ordres d’intervenir, ça il faut que la population le sache. »

Pour Philippe Capon, si la réaction des forces de l’ordre n’a pas semblé proportionnelle au déploiement de violence de certains manifestants, c’est qu’aucune instruction n’a été donnée. « On était en mesure d’intervenir, on ne nous a pas autorisés à le faire, accuse-t-il. Je mets en cause ceux qui ont décidé que ça se passe comme ça et qui n’ont pas donné les instructions pour que ça se passe autrement. »

Une escalade « inadmissible »

Pas question pour autant d’imaginer qu’on aurait délibérément laissé faire les casseurs pour décrédibiliser et diaboliser le mouvement des Gilets jaunes, dont les auteurs des pires dégradations ne faisaient selon lui probablement pas partie. « Je ne pense pas que le cynisme puisse être poussé jusqu’à cette situation, ce n’est pas possible qu’on puisse laisser faire ce qui s’est passé samedi », estime le syndicaliste.

« On a quand même assisté à une escalade qui est pour moi inadmissible, ajoute-t-il, avec des véhicules de police qui ont dû reculer parce que les casseurs voulaient s’en prendre directement à eux, vouloir s’en prendre physiquement, on a vu ces images de manifestants qui voulaient ouvrir un véhicule de police. [On peut comprendre la prudence des propos de ce syndicaliste concernant le cynisme possible du gouvernement, compte-tenu de sa fonction…]

Exemple 3 : Un article du journal 20 minutes

« Une rumeur insistante affirme que des policiers s’infiltrent dans les manifestations pour pousser les manifestants aux violences ou provoquer eux-mêmes directement de la casse.

•Cette accusation de longue de date a connu un regain de notoriété ces derniers mois, au gré des mobilisations de « gilets jaunes ».

•La police a-t-elle « toujours eu des effectifs infiltrés parmi les manifestants », comme l’affirme un collectif ? 20 Minutes fait le point.… »

Voir article avec le lien suivant : https://www.20minutes.fr/societe/26...

Cet article donne des informations contradictoires et laisse le lecteur dans l’expectative.

On pourrait aussi se reporter un article plus détaillé sur cette question : Qui sont vraiment les "casseurs" ?

Source : Les Inrocks.com. 21/05/16 . Mathieu Dejean

Interview de Isabelle Sommier, professeur de sociologie à l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne, spécialiste de la violence politique et des mouvements sociaux.

https://www.lesinrocks.com/2016/05/...

Mais le problème n’est pas tant de savoir qui sont les « casseurs » (délinquants, anarchistes ou gauchistes habillés ou non en black–blocs, policiers provocateurs agents provocateurs privés payés par le ministère de l’intérieur, voire des extraterrestres caméléons qui courent très vite et inéborgnables) mais de savoir comment et pourquoi depuis 20 ans, comme l’avait déjà fait remarquer Mélenchon, ces fauteurs de troubles ne sont jamais neutralisés dans les manifestations par une polisse nombreuse et très équipée alors que cette même police a été capable d’opérer plusieurs milliers d’arrestations et de faire incarcérer plusieurs centaines de manifestants Gilets jaunes. Voilà la question 1 qu’il faut se poser. Mais il en existe une seconde.

2) Des ordres donnés par la haute hiérarchie aux policiers pour s’attaquer avec brutalité aux manifestants pacifiques.

Source : Amnesty International. Publié le 12.06.2020.

On ne se référera pas ici à une multitude de témoignages de « journaliste indépendants » souvent accusé de militantisme partisan mais à l’O.N.G. bien connue.

Gaz lacrymogènes  : analyse d’un usage abusif à travers le monde https://www.amnesty.fr/liberte-d-ex...

Extrait : Le cas de la France 

En France aussi, les forces de l’ordre ont parfois réprimé violemment des personnes pacifiques lors de manifestations ou d’interventions de police. Nous avons identifié plusieurs vidéos qui prouvent l’usage abusif des gaz lacrymogènes, notamment contre des lycéens ou des personnes mobilisées pour le climat. Le 21 septembre dernier, nous avions déjà dénoncé l’usage massif de gaz lacrymogène contre la marche pour le climat à Paris, alors même que le cortège était très largement pacifique. Cette réaction des forces de l’ordre, qui a affecté tous les manifestants de façon indiscriminée, n’est pas conforme aux exigences du droit international et représente une menace pour le droit de manifester.

[Lire aussi  : Des violences policières pendant la marche pour le climat ]

Son usage incontrôlé peut mettre les personnes en grave danger, au-delà des effets directs des gaz. Ainsi, le 21 juin 2019 à Nantes, les forces de l’ordre françaises ont utilisé massivement du gaz lacrymogène , contre des personnes qui participaient à la fête de la musique, en bordure de fleuve et de nuit. Cela aurait provoqué, selon les témoins, un mouvement de foule avec des personnes en état de panique sous l’effet des gaz lacrymogènes, dont plusieurs ont chuté dans la Loire. Steve Maia Caniço, qui était présent à la soirée, a été retrouvé mort dans le fleuve plusieurs semaines après. A Marseille, le 2 décembre 2018, lors d’une manifestation des Gilets jaunes, Zineb Redouane, une octogénaire qui était à sa fenêtre, a été atteinte par une grenade lacrymogène tirée par les forces de l’ordre dans le cadre d’une manifestation des “gilets jaunes” qui se déroulait dans sa rue. Elle est décédée le lendemain.

La liste des cas répertoriés n’est sont pas exhaustive, mais donne un aperçu des problèmes liés à l’usage des gaz lacrymogènes en France et de la nécessité que les autorités changent de pratiques pour se confirmer au droit international relatif aux droits humains. Fin de l’article.

Voici donc la question 2– Comment expliquer que la police utilise massivement des grenades lacrymogènes contre des manifestants pacifiques et parfois même dans l’impossibilité de circuler car étant prisonniers d’une nasse ?

La réponse aux deux questions et la même faire de telle sorte que la manifestation dégénère dans la violence ou, au moins, donne aux médias des images violentes à filmer. Dans le premier cas la violence est causée par l’action des casseurs que le pouvoir laisse agir dans le second cas elle est provoquée par des manifestants au départ pacifiques mais qui, excédé puis révoltés, par la violence policière dont ils sont victimes sans raison, devienne violents. La confusion peut alors se faire entre casseurs infiltrés et manifestants pacifiques. On peut même alors assister des collaborations entre black blocs et manifestants pacifiques dans certains cas comme ont pu le rapporter des policiers. Les conséquences de la mise en exergue par les médias de cette violence permet : a) d’occulter de faire passer au second plan les revendications légitimes des manifestants. b) de désolidariser la population (la fameuse majorité silencieuse) des manifestants et de provoquer l’indignation puis le rejet c) de diaboliser et dénigrer les manifestants et même des organisations syndicales. d) de dissuader les gens de manifester et de provoquer un sentiment d’insécurité chez les manifestants e) d’empêcher l’émergence une vague de protestations massives de la population envers les violences policières et notamment les mutilations. f) de permettre le vote de lois et de décrets liberticides interdisant limitant le droit de manifestations. g) de donner l’image d’un gouvernement fort et musclé à un électorat apeuré en quête d’ordre et de sécurité. h) de faire monter la tension agressive des policiers envers les manifestants lorsque l’on leur permet d’agir.

Rappelons cette évidence disparu du champ politique majoritaire et de droite : les forces dites de l’ordre pour mission de protéger les manifestants des violences et de leur permettre de manifester dans le calme (pacifiquement) et la sérénité. Tout est mis en œuvre n’en soit pas ainsi.

On peut ainsi parler d’instrumentalisation politique de la police qui devient alors les forces de l’ordre social imposé par les puissants via leurs serviteurs politiques. Il est bien évident que si Jean-Luc Mélenchon était élu, une telle instrumentalisation antirépublicaine et en contradiction avec la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, serait abolie. Le lien de confiance entre la police et la population pourrait ainsi être rétablie. Annexe Misère de la police, police de la misère. http://www.gauchemip.org/spip.php?a...

*** L’agent provocateur et l’indicateur. (USA) Source : revue de sociologie du travail. 1973. Persée de GARY T. MARX . Harvard University. (Traduit de l’américain par Anne Autrand) https://www.persee.fr/doc/sotra_003...

Agents provocateurs de la police démasqués lors d’une manifestation anti-austérité à Montréal (Canada) ar Carl Bronski . Source : https://www.wsws.org/fr/articles/20... 7 janvier 2016

Agent provocateur : article de Wikipédia (dans le monde et en France) https://fr.wikipedia.org/wiki/Agent...)

Hervé Debonrivage


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