Chouchou, il est tout colère !

lundi 28 septembre 2009.
 

Depuis ce matin les aurores, au saut du lit, on ne nous parle que de lui. Super-Chouchou, le sauveur de la planète, des petits épargnants, de la justice aussi, bref, plus Chouchou que jamais. Mis à part qu’il a à peu de choses près débité 30 âneries à la ligne, il a aussi fait très fort dans l’anecdotique. Ce gars, il ne peut pas s’en empêcher. C’est plus fort que lui, il faut qu’il en remette une couche, même et surtout si on ne lui demande rien. Là, il s’agissait de son coup de mou estival, vous vous souvenez en juillet, il s’était retrouvé dans les vapes après une course à pied un peu soutenue. Ah la la ! Ça n’a pas de santé… et ça veut diriger le monde !

Donc, les interviewers de choc, ils lui ont demandé des nouvelles de sa petite personne. Chouchou, il a reconnu ses erreurs, comme je vous le dis ! Non, attendez, pas ses erreurs de jugement sur la politique du pays, ni sur la nomination d’un tas de pignoufs aux affaires, pas du tout ! Non, ses erreurs en matière d’entrainement sportif. Et là, il a sorti une phrase, à double fond, probable, qui disait en substance : « On ne doit pas courir en plein soleil, même le dimanche… ». Vous comprenez ça, vous ? Ce « même le dimanche » ? Ça voudrait dire que le dimanche c’est sacré, même courir on ne peut pas ? C’est ballot, j’ai des tas de copains, vu leur rythme de travail en semaine, le dimanche, c’était le seul jour où ils pouvaient s’aérer un peu… Tant pis !

Mais moi qui parle le Chouchou couramment, j’ai bien cru y voir une arrière pensée, du genre : le dimanche, on ne doit pas courir (sous entendu pour se faire plaisir), par contre, bosser, on peut, surtout si on bosse à l’intérieur (au choix : usines, caisses de grand magasin, par exemple, mais la liste n’est pas exhaustive !), oui, bosser, on peut, et même c’est tout à fait recommandé, mais courir, ça non, il ne faut pas. Cerise sur le gâteau : paraitrait qu’il a piqué une colère, une vraie de vraie, comme du temps où il était encore ministre. Cette fois-ci, c’est Arlette Chabot qui a morflé. Bien fait, ça lui apprendra à être aimable avec le patron du Parti de Gauche, quand elle le reçoit ! À la radio, on nous dit que Président Chouchou n’aurait pas goûté une « plaisanterie » de Mâme Chabot. Là, on comprend mieux. Arlette Chabot qui plaisante, c’est vrai, ça fait peur ! Du coup, il a regretté que France 2 n’ait pas d’émissions politiques, comme l’Heure de Vérité, par exemple. Eh oui, après tout, pourquoi pas non plus remettre en selle Face à la presse. Avec Pernault dans le rôle de Michel Droit, histoire de dire qu’on ne prend pas trop de risques avec l’invité, quand il est au gouvernement, en ce moment. On ne regretterait pas sa soirée ! Quoi d’autre ? Oh trois fois rien. Il a affirmé que Carla n’était pour rien dans ses prises de position actuelles. Encore une énigme.

Décidément, après Giscard qui nous sort un bouquin (Giscard, un bouquin… Oui, je sais, vous tous qui aimez les belles phrases, ça vous fait drôle. Allez, on s’en remettra !), façon Secret Story, où il raconte des épisodes croustillants de sa vie et de celle de Diana, princesse britannique. Tout ce que la planète à cancans compte de clairvoyants y va de sa spéculation (ça nous change des autres spéculations, pour ce qu’elles donnent !), et si c’était vrai, l’a-t-il ou ne l’a-t-il pas, et le Prince héritier, dans tout ça ? Ça c’est du suspense, et du costaud. On connaît quelques gars de chez la Conti, ou bien de chez Mollex, ça va leur faire passer l’amertume, à tous les coups, une belle romance comme celle-là, non ?

brigitte blang


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