Dans le droit fil des prédédentes décisions, F. Fillon a annoncé ce dimanche 13 juin 2010 devant un parterre d’UMP un plan d’austérité prévoyant, d’ici 2013, 45 milliards d’euros de réduction de dépenses publiques.

En clair, après avoir remis à flot les banques à coups de dizaines de milliards d’euros, après avoir distribué des aides publiques à des entreprises qui ont continué à licencier, dans l’automobile et chez les sous-traitants notamment, le gouvernement entend racketter les salariés et continuer à détruire des emplois publics.

100 000 emplois publics ont été liquidés depuis 2007, dont la moité dans l’éducation nationale. Le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite est devenu un dogme. Le plan d’austérité décrété par F. Fillon va creuser et amplifier les dégâts causés dans les fonctions publiques.

La même semaine, un plan d’austérité pluri-annuel et le sabordage de la retraite à 60 ans : le gouvernement défie les salariés, la population et affiche clairement sa volonté de faire payer la crise du capitalisme aux salariés.

C’est une vraie provocation qui exige une réponse à la hauteur.

La journée de grève et de manifestations du 24 juin doit ouvrir la voie à une mobilisation de grande ampleur de l’ensemble de la gauche sociale et politique allant crescendo jusqu’au débat parlementaire.

Le 14 juin 2010.