Le Parti-de-Gauche de Seine-et-Marne exprime toute sa solidarité aux personnels en lutte de l’hôpital de Meaux.

Ils soutient ce combat important pour l’accès aux soins de la population du nord seine-et-marnais .Ce n’est pas aux personnels et aux usagers de l’hôpital public à faire les frais de la logique comptable destructrice qui préside aux décisions du gouvernement. C’est la tarification à l’activité, c’est la loi Bachelot, c’est la politique de Sarkozy , c’est l’application du principe de concurrence au service public qui ont créé les déficits !

La diminution de la masse salariale préconisée par le "plan de redressement " va se traduire par des suppressions de poste dangereuses pour le public et insupportables pour les salariés .

Le recours généralisé à l’intérim signifie une baisse de qualité des soins, et la multiplication prévisible des accidents

La fermeture des services réputés" non rentables "demandée par le plan est scandaleuse, toute comme la vente du centre d’Orgemont qui accueille les personnes âgées .

On est bien loin du discours officiel sur la prise en charge de la dépendance .

Nous le disons avec force :

LA SANTE N’EST PAS UNE MARCHANDISE !

L’hôpital public n’a pas à être rentable mais à répondre aux besoins de la population . En Ile de-de-France, la seine-et-marne est d’ailleurs un département déjà sinistré du point de vue de la démographie médicale , ce qui rend le plan de redressement de l’hôpital de Meaux particulièrement inacceptable .

La lutte des personnels de l’hôpital de Meaux est d’utilité publique !

Le Parti-de-Gauche de Seine-et-Marne appelle la population à leur apporter son soutien et à manifester à leurs côtés le 8 octobre 2010, deux cortèges partiront l’un d’Orgemont (rassemblement dans le hall du Cèdre), l’autre de Saint Faron (rassemblement dans le hall du bloc chirurgical) à Meaux à14h30, puis se rejoindront sous le pont du chemin de fer près de la gare en direction de la Médiathèque où se tient la réunion des maires de Seine et Marne.

Le cortège se dirigera ensuite à l’hôtel de ville pour rencontrer M. Copé, Président du Conseil de Surveillance du Centre Hospitalier de Meaux.

Au delà, nous disons qu’une autre politique, qui mettrait les moyens au service de l’humain et pas des profits financiers , est la seule qui puisse répondre aux impératifs de la santé publique .